Mouvementde grĂšve au collĂšge Marie Curie Imprimer E-mail Hier, mardi 26 janvier 2021, la grĂšve gĂ©nĂ©rale de l’Education Nationale a Ă©tĂ© bien suivie au collĂšge Marie Curie de Fontoy : environ 30 % des personnels (AED, AESH, enseignants) Ă©taient en grĂšve.
PrĂ©sentation de ECOLE MATERNELLE PUBLIQUE MARIE CURIE / administrations Departementales - conseil gĂ©nĂ©ral RUE DES ECOLES91620 - La Ville-du-Bois Travail ✆ Non communiquĂ© Boutique en ligne non prĂ©cisĂ©Fax Site web Liens directs vers les menus du site internet Horaires d'ouverture Les horaires d'ouverture ne sont pas encore indiquĂ©s GĂ©olocalisation GPSCoordonnĂ©es GPS 1LATITUDE Inscrit dans les catĂ©gories Ville administration departementale Ă  La Ville-du-Bois 91 DĂ©partement administration departementale 91 Essonne France www Annuaire administrations Departementales - conseil gĂ©nĂ©ral DĂ©signation NAF Ma page Conseil ActivitĂ© * L'Ă©tablissement ECOLE MATERNELLE PUBLIQUE MARIE CURIE a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Commune et commune nouvelle, 8510Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 6 Ă  9 salariĂ©s ComplĂ©ment sociĂ©tĂ© / Ă©tablissement * Nom de l'entreprise / Ă©tablissement COMMUNE DE LA VILLE DU BOISÉtablemment principal Etablissement non siĂšgeEnseigne ECOLE MATERNELLE PUBLIQUE MARIE CURIEDate de crĂ©ation 21 dĂ©cembre 1983Date de dĂ©but d'activitĂ© 21 dĂ©cembre 1983APE 8411ZSecteur d'activitĂ© Administration publique gĂ©nĂ©raleCatĂ©gorie d'entreprise PMENature de l'activitĂ© Non renseignéCommune et commune nouvelleNumĂ©ro de SIREN 219106655NumĂ©ro de SIRET 21910665500026NIC 00026Effectif nombre de salariĂ©s AnnĂ©e 2016 6 Ă  9 salariĂ©sSurface d'exploitation Non indiquĂ© Cette Fiche est la vĂŽtre? Mettez Ă  jour / corriger / supprimer Vous aimez cet Ă©tablissement ? Faites-le savoir !!! Annonces complĂ©mentaires Il n'y a aucune publicitĂ© sur les inscriptions payantes. Autres adresses de l'entreprise RĂ©seaux sociaux & autres sites Nos autres sites Web Sur les reseaux sociaux MĂ©dias/VidĂ©os Promotions ou CommuniquĂ©s Sites conseillĂ©s Quelques sites conseillĂ©s par l'entreprise Entreprises amies Parmis les entreprises amies Pages web Pages web indexĂ©es Extrait du moteur de recherche Premsgo Voir aussi Cette page Ă  Ă©tĂ© regĂ©nĂ©rĂ©e en date du mercredi 8 avril 2020 Ă  004012. Pour modifier ces informations, vous devez ĂȘtre l'Ă©tablissement ECOLE MATERNELLE PUBLIQUE MARIE CURIE ou agréé par celui-ci. 1 Pour une gĂ©localisation trĂšs prĂ©cise et trouver les coordonnĂ©es GPS exactes, vous pouvez consulter le site du cadastre ou celui de l'ING pour des cartes et services personnalisĂ©s. * Les informations complĂ©mentaires sur l'Ă©tablissement ECOLE MATERNELLE PUBLIQUE MARIE CURIE dans la commune de La Ville-du-Bois 91 ne sont qu'Ă  titre indicatif et peuvent ĂȘtres sujettes Ă  quelques incorrections. Ces informations n'ont aucun caractere officiel et ne peuvent ĂȘtres utilisĂ©es comme Ă©lĂ©ment Ă  valeur juridique. Pour toute prĂ©cision ou correction, merci de vous connecter sur le compte de l'Ă©tablissement si vous ĂȘtes celui-ci ou accrĂ©ditĂ©.
ÉcoleĂ  Marcoussis (91) : trouver les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone et adresses des professionnels de votre dĂ©partement ou de votre ville dans l'annuaire PagesJaunes
C'Ă©tait la premiĂšre pierre d'un chantier en fait dĂ©jĂ  bien avancĂ©. Hier, la ville a officiellement lancĂ© les travaux du futur groupe scolaire Marie-Curie, dans le quartier du Bel-Air. Cette actuelle Ă©cole primaire de neuf classes va ĂȘtre agrandie pour en compter douze, et une Ă©cole maternelle mitoyenne de six classes est actuellement en train de sortir de terre, portant ainsi la capacitĂ© du futur ensemble Ă  525 rĂ©pondra Ă  toutes les normes environnementales Il s'agit d'anticiper l'arrivĂ©e de nouveaux enfants dans le cadre des projets d'urbanisme et notamment celui de la LisiĂšre Pereire », explique Priscille Peugnet, l'Ă©lue chargĂ©e aux travaux. Un chantier nĂ©cessitant selon elle une grande vigilance » car il est menĂ© sur un site occupĂ©. Toutes les dispositions ont Ă©tĂ© prises pour le sĂ©curiser et on collabore Ă©troitement avec les parents, l'Ă©quipe pĂ©dagogique, mais aussi les riverains. Une lettre de chantier leur est distribuĂ©e afin de suivre l'Ă©volution du chantier », reprend l'adjointe en prĂ©cisant qu'il n'y a pas de grands changements Ă  prĂ©voir en termes d'accessibilitĂ© ».A la rentrĂ©e prochaine, les Ă©lĂšves seront provisoirement accueillis dans la future Ă©cole maternelle afin de permettre la rĂ©habilitation de leur actuel Ă©tablissement. L'ensemble jugĂ© trĂšs homogĂšne » et rĂ©pondant Ă  toutes les normes environnementales avec toiture vĂ©gĂ©talisĂ©e et systĂšme de rĂ©cupĂ©ration des eaux de pluie » doit ouvrir ses portes dans sa configuration dĂ©finitive un an plus tard, Ă  la rentrĂ©e de septembre 2018. Le coĂ»t de cette opĂ©ration est estimĂ© Ă  7,85 M€ dont 2 M€ financĂ©s par des subventions.
MarieCurie: Destinations: école primaire de garçon puis de filles, actuellement école élémentaire : Dénominations: école primaire: Illustrations Haut de page. Plans et élévations de l'école. Dessins de Ph. Pinho, architecte, 1873 (AM Mantes-la-Jolie, FI2 64) Plan de l'école. Dessin de l'architecte (illisible) 1884. (AM Mantes-la-jolie, 1Fi 265) Projet de

La RĂ©union compte 523 Ă©coles du premier degrĂ© maternelles, Ă©lĂ©mentaires et primaires, dont 497 Ă©coles publiques et 26 Ă©coles privĂ©es sous maternelle constitue le cycle des apprentissages premiers. La formation dispensĂ©e dans les classes et les Ă©coles maternelles favorise l’éveil de la personnalitĂ© des enfants, stimule leur dĂ©veloppement sensoriel, moteur, cognitif et social et concourt Ă  leur Ă©panouissement Ă©lĂ©mentaire accueille les Ă©lĂšves de 6 Ă  11 ans sur 5 niveaux de classes le cours prĂ©paratoire CP, le cours Ă©lĂ©mentaire 1Ăšre annĂ©e CE1, le cours Ă©lĂ©mentaire 2e annĂ©e CE2, le cours moyen 1Ăšre annĂ©e CM1 et le cours moyen 2e annĂ©e CM2. Elle constitue le dĂ©but de la scolaritĂ© obligatoire. Maternelle Eudoxie Nonge26 Chemin des Ecoliers – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 11 40Maternelle Aurore152 RTE GABRIEL MACE – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 52 56 97– FAX 02 62 52 56 97Maternelle Bouvet35 Rue Bouvet – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 22 92– FAX 02 62 21 22 92Maternelle Les Cocotiers6 Chemin du Case Domenjod – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 53 53 87Maternelle Michel Debre8 Rue Indiana – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 00 78Maternelle Vauban II1 Rue Benoite Boulard – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 89 69 – FAX 02 62 21 89 69Maternelle Les CamĂ©liasRUE Nicol de la Serve – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 66 38– FAX 02 62 21 66 38Maternelle Les Baies Roses9 Rue Pierre de Coubertin – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 97 18 67Maternelle Herbiniere Lebert62 Avenue Joseph Bedier – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 11 06Maternelle Damase Legros14 Rue de la Gare – Le Chaudron – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 13 93– FAX 02 62 28 13 93Maternelle Saint-Bernard61 Rue de PĂšre Rainmbault – 97417 LA MONTAGNETĂ©l 02 62 23 62 44– FAX 02 62 23 62 44Maternelle Les Eglantines13 Rue de la Chapelle – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 29 72 30Maternelle Bois de NeflesPlace de la Mairie – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 24 07Maternelle Petite Ile18 Place de la Delivrance – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 50 88– FAX 02 62 21 50 88Maternelle Les Jacarandas2 Rue de la Cure – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 07 58Maternelle Gisele Calmy Parc Montreuil107 Bis Rue Sainte Marie – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 03 29– FAX 02 62 21 03 29Maternelle La Povidence33 Bis Boulevard de la Providence – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 63 62Maternelle Les Tulipiers89 Allee des Tulipes – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 68 16– FAX 02 62 28 68 16Mail ec-Tulipiers La Source60 Boulevard de la Source – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 34 12Maternelle Champ Fleuri2 Rue Edmond Rostand – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 21 34 86Mail La Riviere GPE 243 Bis Quai Est – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 08 96– FAX 02 62 21 08 96Maternelle Francoise Mollard56 Rue de la Maternelle – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 24 11– FAX 02 62 30 24 11Maternelle Canal du Brule45 Allee des Rubis Bellepierre – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 10 37Maternelle Les Bringelliers18 Bis Chemin des Bringelliers – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 29 18 38– FAX 02 62 29 18 38Maternelle Philippe Vinson5 Bis Chemin Bailly – 97417 LA MONTAGNETĂ©l 02 62 23 61 93– FAX 02 62 23 61 93Maternelle Vauban GPE 11 Boulevard Vauban – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 17 73– FAX 02 62 21 17 73Maternelle Ylang-Ylang15 Rue de la Digue – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 94 09Maternelle Les Flamboyants157 Rue Jules Auber – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 13 82– FAX 02 62 21 13 82Maternelle Centrale51 Rue Sinte Anne – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 32 65Maternelle Saint-Francois 7eme KM137 Route de Saint Francois – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 09 33– FAX 02 62 30 09 33Maternelle Les Badamiers28 C Route du Moufia – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 29 42– FAX 02 62 28 29 42Maternelle Jean de la Fontaine54 Rue de la Maternelle – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 26 65Maternelle Les Bancouliers34 Boulevard de l’Horizon – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 12 56– FAX 02 62 28 12 56Primaire Canal du BrulePK 3 – Bellepierre – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 17 83– Fax 02 62 21 17 83Mail Alain Lorraine91 Allee des Tulipes – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 29 02 29– Fax 02 62 29 02 29Primaire Bory de Saint Vincent4 Chemin Bois Rouge – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 52 52 47– Fax 02 62 52 52 47Primaire Primat30 Rue du Stade de l’Est – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 23 85– Fax 02 62 28 23 85Mail ec-primat Bouvet Groupe B35 Rue Bouvet – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 13 89– Fax 02 62 21 13 89Mail Piton Bois de Nefles173 Route Piton Bois Nefles – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 21 85– Fax 02 62 28 39 76Primaire Centrale121 Bis Rue Jules Auber – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 16 76– Fax 02 62 21 28 08Mail ec-centrale Bois de Nefles151 Route des Ananas – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 27 93– Fax 02 62 29 05 28Primaire Saint Francois 7eme Km10 Allee des Ecoles – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 09 71– Fax 02 62 30 03 24Mail Les Tamarins109 Rue Lor les Hauts – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 14 19– Fax 02 62 29 11 72Mail ec-tamarins Jean Baptiste Bossard7 Rue Lacroix – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 21 40– Fax 02 62 29 51 14Primaire Philippe Vinson34 Route des Palmiers – 97417 LA MONTAGNETĂ©l 02 62 23 63 07– Fax 02 62 23 65 88Mail Les CameliasRue Nicol de la Serve – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 18 20– Fax 02 62 21 49 12Primaire Les Eglantines1 Rue des Eglantines – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 29 61 07Primaire Henry Dunant99 Boulevard de la Trinite – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 06 43– Fax 02 62 30 28 60Mail Candide Azema Groupe ARue Victor Hugo – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 35 25– Fax 02 62 30 35 25Mail Damase Legros16 Rue de la Gare – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 04 96Primaire Candide Azema BBoulevard Notre Dame de la Trinite – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 35 31– Fax 02 62 30 35 31Mail La ChaumierePK 1 Rampes de Saint Francois – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 37 89– Fax 02 62 30 37 89Mail ec-chaumiere Les Baies Roses7 Rue Pierre de Courbertin – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 29 44 72Primaire Gabriel MaceRue de la Source – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 22 95– Fax 02 62 21 49 27Mail Bellevue2 Chemin du Finisere – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 52 52 36Primaire Saint Francois 4eme Km51 Route de Saint Francois PK 4 – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 30 09 21Mail Leon Dierx62 Rue Sainte Marie – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 09 14– Fax 02 62 21 49 57Primaire Application Bellepierre12 Allee des Saphirs – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 05 88– Fax 02 62 21 05 88Mail eca-bellepierre Saint Bernard 15eme KmRue du Pere Raimbault – 97417 LA MONTAGNETĂ©l 02 62 23 61 13Mail ec-st-bernard Joinville132 Rue Jules Auber – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 06 45– Fax 02 62 21 01 19Mail ec-joinville Ruisseau Blanc3 Chemin des Mimosas – 97417 LA MONTAGNETĂ©l 02 62 23 60 14– Fax 02 62 23 72 98Mail Les Lilas4 Rue de la Cure – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 00 96Mail ec-lilas Ilet a Quinquina60 Ilet a Quinquina – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 53 53 54– Fax 02 62 53 53 54Primaire Catholique Sainte Clotilde45 Avenue Desbassyns – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 14 94Primaire Jules Reydellet B101 Rue de la Republique – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 32 62– Fax 02 62 21 32 62Mail Les Badamiers28 D Route Du Moufia – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 28 54Mail ec-badamiers Domenjod45 Route de Domenjo – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 53 53 70– Fax 02 62 53 53 70Primaire Les Bancouliers32 Bld de l’Horizon – Moufia – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 00 98– Fax 02 62 29 09 37Mail ec-bancouliers Eudoxie Nonge40 Avenue Eudoxie Nonge – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 05 85– Fax 02 62 28 05 85Mail Ancien Theatre73 Rue Alexis De Villeneuve – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 32 82– Fax 02 62 21 32 82Mail Immaculee Conception12 Rue Sainte Anne – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 20 02 15– Fax 02 62 21 60 45Mail Bretagne Grand Canal79 Chemin Grand Canal – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 52 52 69Primaire Brule9 Chemin du Cimetiere – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 23 01 16– Fax 02 62 23 01 16Mail ec-brule Bouvet Groupe A35 Rue Bouvet – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 21 15 71– Fax 02 62 21 52 32Mail Les Bringelliers18 Chemin des Bringelliers – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 29 42 58– Fax 02 62 29 55 01Primaire La Medersa99 Rue Juliette Dodu – 97479 ST DENIS CEDEXTĂ©l 02 62 21 23 03– Fax 02 62 21 09 51Primaire Philibert Commerson252 Route Gabriel Mace – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 52 52 24– Fax 02 62 52 52 24Mail ec-commerson Herbiniere Lebert66 Avenue Joseph Bedier – 97490 STE CLOTILDETĂ©l 02 62 28 11 35– Fax 02 62 29 13 08Mail Catholique Sacre Coeur181 Rue Juliette Dodu – 97400 ST DENISTĂ©l 02 62 20 03 97– Fax 02 62 20 17 27Mail ecpr-sacre Maternelle FlacourtRue Augustin Panon – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 40 59– FAX 02 62 53 40 59Maternelle A-M de Gaudin de la Grange29 Rue Emery Talvy – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 43 76Mail Le VillageRUE Gay Lussac – Grande Montee – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 94 32Maternelle DuparcRue Marcel Goulette – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 53 99Mail ecm-Duparc EsperanceRue Jean XXIII – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 60 45– Fax 02 62 53 60 45Mail ec-esperance Duparc2 Rue Marcel Goulette – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 53 90Primaire Catholique Sainte MadeleineRue Roger Payet – Riviere des Pluies – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 56 92– Fax 02 62 97 75 98Primaire MokaChemin Moka – Riviere des Pluies – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 53 40Primaire DesbassynsRue Desbassyns – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 53 60Primaire Ravine Cocos52 Route de Montee Sano – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 50 29– Fax 02 62 53 50 29Primaire Louis Lagourgue11 Avenue Des Jacquiers – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 10 10– Fax 02 62 97 61 09Mail Albert Montlivet5 Rue Leon Dierx – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 41 19Primaire La Confiance268 Chemin Fleurette – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 53 56– Fax 02 62 53 53 56Primaire Bois RougeRue Routier de Grandval – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 51 42Primaire Terrain ElisaRue Elisa – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 41 41– Fax 02 62 53 41 41Mail Vincent Boyer de la Giroday3 Rue Emery Talvy – 97438 STE MARIETĂ©l 02 62 53 40 76– Fax 02 62 53 40 76Mail → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Sainte-Suzanne pdf – 818 KoMaternelle Bagatelle239 Rue Louis Hoareau – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 48 52 13– Fax 02 62 48 52 13Maternelle Rene Manglou41 Avenue Mahatma Gandhi – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 46 01 32Maternelle Heva14 Rue Aantoine Abeilard – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 98 06 99– Fax 02 62 52 28 82Maternelle Les BauhiniasRue Jacques Bel Air – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 52 15 97– Fax 02 62 52 15 97Mail Commune Carron154 Route de la Commune Carron – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 52 10 17Primaire Rene Manglou41 Avenue Mahatma Gandhi – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 46 00 30Mail La Marine14 Rue de l’Assomption – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 52 30 72– Fax 02 62 52 30 72Primaire Catholique Sainte Suzanne84 Avenur Pierre Mendes France – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 52 32 66– Fax 02 62 52 32 66Primaire Sainte Vivienne11 Rue de l’Eglise – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 46 53 25– Fax 02 62 46 88 58Primaire Commune Ango147 Chemin Commune Ango – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 52 10 47Primaire Bras Pistolet23 Chemin des Goyaviers – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 47 02 47Primaire Bagatelle239 Rue Louis Hoareau – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 48 51 91– Fax 02 62 48 51 91Primaire Centre Antoine Bertin5-7 Rue du General de Gaulle – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 52 30 65– Fax 02 62 52 30 65Mail Deux Rives4 Rue Laurent Damour – 97441 STE SUZANNETĂ©l 02 62 47 01 21Mail → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Saint-Paul pdf – 993 KoMaternelle Centre Saut Paul2 Rue du General de Gaule – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 52 38Maternelle Grand Fond147 Chemin Summer – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 24 27 90Maternelle Les Fourmis145 Route Desbassyns – 97423 LE GUILLAUMETĂ©l 02 62 32 50 72Maternelle BarrageRue Wan-Hoi – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 33 59 51Maternelle Des Roches Noires7 Rue du Port – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 24 42 71– Fax 02 62 24 42 71Maternelle Centre Saint Gilles Les Hauts28 Rue des Ecoles – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 22 78 24– Fax 02 62 22 78 24Maternelle Corbeil15 Rue de Corbeil – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 33 50 38Maternelle Route Hubert Delisle113 Route Hubert Delisle – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 32 70 70– Fax 02 62 32 70 70Maternelle Les Bougainvilliers34 Ruelle des Ajoncs – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 33 80 15Maternelle Grande Fontaine20 Impasse des Roseaux – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 53 61Maternelle Etang Saint-PaulRue du 20 Decembre – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 56 47Maternelle Villele15 Rue des Petits Bois – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 22 91 71Maternelle SALINE LES BAINS37 Rue des Macabits – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 33 93 58– Fax 02 62 33 93 58Maternelle Paille en Queue9 RUE CLAUDE DE SIGOYER – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 78 47– Fax 02 62 22 78 47Maternelle SalineRUE Cazanove – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 33 52 29– FAX 02 62 33 52 29Maternelle LaperrierChemin Tour des Roches – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 45 68 84Maternelle Les Caramboles10 Rue des Caramboles – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 07 85– Fax 02 62 44 07 85Maternelle Carrosse19 Rue des Vivanneaux – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 24 50 44 – Fax 02 62 24 50 44Maternelle Ravine Trois BassinsSaint Coeur – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 24 83 55Maternelle Ravine Daniel45 Chemin du Cimetiere – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 24 83 69– FaX 02 62 24 83 69Maternelle Combava48 Ter Rue des Flamboyants – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 02 41– Fax 02 62 44 02 41Primaire Bras Canot104 Route de Bras Canot – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 32 70 91– Fax 02 62 32 70 91Primaire Sainte Bernadette131 CD 4 Bellemene – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 55 52 85– Fax 02 62 55 85 50Primaire Sans Souci163 Route de Sans Souci – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 16 10Mail ec-sans-souci BarrageChemin Acadine – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 33 54 91Mail ec-barrage Le Ruisseau6 Chemin Polpost – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 01 18Mail ec-ruisseau Notre Dame des Graces97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 22 73 96Primaire Hermitage les Bains1 Rue des Maldives – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 33 82 73Primaire Grand Fond151 Chemin Summer – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 24 43 61– Fax 02 62 24 43 61Mail Notre Dame de la Visitation8 Rue de l’Eglise – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 22 21– Fax 02 62 44 52 29Primaire Saline les Bains24 Route Nationale – Trou d’Eau – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 24 61 50Primaire Fleurimont Groupe 261 Route de Guillaume – Plateau Caillou – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 81 83– Fax 02 62 22 81 83Mail EperonCD 10 Route du Theatre – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 22 73 15Primaire Catholique Saint Charles300 Rue Saint Louis – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 50 30Primaire Hermitage Les HautsChemin de Fond de Puits – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 33 50 10– Fax 02 62 33 56 76Mail ec-hermitage Bac Rouge19 Route du Maido – 97423 LE GUILLAUMETĂ©l 02 62 32 50 20– Fax 02 62 32 50 20Mail Catholique Rosalie Jahouvey12 Rue du Pere Davelu – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 55 55– Fax 02 62 22 55 55Primaire BellemeneBellemene – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 71 75Primaire Savannah Usine21 Rue Courbe – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 56 15– Fax 02 62 22 56 15Mail ec-savanna Tan Rouge CentreTan Rouge – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 32 70 22Mail Les Palmistes21 Chemin Dijoux – 97423 LE GUILLAUMETĂ©l 02 62 32 51 23– Fax 02 62 32 51 23Mail ec-palmistes VilleleleRue des Petits Bois – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 22 72 39– Fax 02 62 55 76 65Mail ec-villele Bois Rouge4 Chemin de l’Ecole – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 74 86– Fax 02 62 22 74 86Mail Zac la Renaissance1 Bis Rue des Saphirs – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 55 72 65Primaire Saint Gilles les Hauts40 Chemin des Ecoles – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 22 73 04– Fax 02 62 22 73 04Mail Aliette Hortense24 Chemin Cazanove – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 33 51 39Primaire Bois de Nefles32 Rue de l’Eglise – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 00 07– Fax 02 62 44 00 07Primaire Ravine DanielRoute Hubert Delisle – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 24 82 55Mail Sarda Garriga9 Rue Sarda Garriga – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 50 91Mail Paul Julius Benard139 Route Hubert Delisle – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 32 70 92Mail Etang163 Boulevard du Front de Mer – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 51 07Primaire Guillaume Centre62 Rue Albert Lougnon – 97423 LE GUILLAUMETĂ©l 02 62 32 44 14– Fax 02 62 32 54 10Mail Fleurimont Groupe 1Lotissement Combavas – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 72 21Primaire Petite France33 Chemin de l’Ecole – 97423 LE GUILLAUMETĂ©l 02 62 32 50 71– Fax 02 62 32 50 71Primaire Grande Fontaine175 Chemin du Tour des Roches – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 56 63– Fax 02 62 22 56 63Mail Les Combavas50 Rue Des Flamboyants – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 00 39– Fax 02 62 44 00 39Primaire Hangar156 Chemin Zephyr – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 00 87– Fax 02 62 44 00 87Primaire Les Chocas20 Chemin Neuf – 97411 BOIS DE NEFLES ST PAULTĂ©l 02 62 44 02 10– Fax 02 62 44 02 10Mail ec-Chocas Carrosse10 Chemin Carrosse – 97434 ST GILLES LES BAINSTĂ©l 02 62 24 48 47– Fax 02 62 24 48 47Mail ec-Carrosse Bernica21 Route de Fatima – 97435 ST GILLES LES HAUTSTĂ©l 02 62 22 72 64– Fax 02 62 22 72 64Mail ec-Bernica Plateau Caillou5 Rue Claude de Sigoyer – 97460 ST PAULTĂ©l 02 62 22 78 65– Fax 02 62 22 78 65Mail Saline Groupe A37 Rue du Relais – 97422 LA SALINETĂ©l 02 62 33 51 30 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de la Possession pdf – 945 KoMaternelle Jacques Duclos3 Rue des Ecoles – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 44 81 62Maternelle Isnelle AmelinZAC Saint Laurent – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 44 65 00Maternelle Arthur Almery32 Rue Pablo Picasso – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 22 22 70Maternelle Evariste Courteaud122 Rue des Lataniers – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 22 23 57Maternelle CelimeneRue Pablo Neruda – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 32 14 11Maternelle Auguste LacaussadeRiviĂšre des Galets – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 43 65 85Maternelle Raymond Mondon4 Rue des CitĂ©s Unies – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 22 20 60Maternelle Henri LapierreAvenue Raymond Verges – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 22 23 03Primaire Jean Jaures26 Rue Louvard de Pontlevoye – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 44 72 43Primaire Ilet a MalheurIlet a Malheur – Mafate – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 43 18 17Primaire Henri Lapierre30 Rue Raymond Verges – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 22 21 77Primaire Roche PlateCirque de Mafate – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 43 75 54Primaire Roland Jamin3 Rue Gremain Elisabeth – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 32 00 02Primaire Victor Hugo49 Rue Maurice Thorez – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 44 80 63Primaire Paul Elaurd9 Rue des Ecoles – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 44 81 60Primaire Auguste Lacaussade10 Rue Louise Michel – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 42 02 79Primaire Ilet a BourseCirque de Mafate – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 67 07 91Primaire Andre Malraux135 Rue Pablo Neruda – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 44 80 55Primaire Ilet Les OrangersCirque de Mafate – 97419 LA POSSESSIONTĂ©l 02 62 43 78 27– Fax 02 62 43 78 27 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles du Port pdf – 888 KoMaternelle Pauline Kergomard2 Rue François Villon – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 09 06– Fax 02 62 42 09 06Maternelle AndrĂ© Haorau3 Rue de Grenoble – SIDR – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 12 46Maternelle Benjamin Hoareau28 Rue Charles Fourier – 97420 LE PORTTel 02 62 43 27 81Maternelle Eugene Dayot15 Rue Maurice Thorez – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 07 45Maternelle Rene Michel23 Rue Rene Michel – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 04 34– FAX 02 62 42 04 34Maternelle Laurent VergesRue Rosa Luxembourg – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 07 88Maternelle Henri Wallon32 Rue Auguste Lacaussade – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 07 96– FAX 02 62 42 07 96Maternelle Delpha AppolinaRue Leonard de Vinci – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 02 42Maternelle Rico CarpayeRue Sarda Garriga – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 01 45Mail Georges Thiebaut23 Avenue Lenine – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 43 37 85– FAX 02 62 43 37 85Mail Francoise DoltoRue Louis Aragon – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 26 43– FAX 02 62 42 26 43Maternelle Gervais Barret13 AllĂ©e Che Guevara – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 43 36 94– FAX 02 62 43 36 94Maternelle Yvonna Bigot46 Rue Lepervenche – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 06 08Primaire Aristide Bolon12 Rue Christian Sinope – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 43 49 70Mail Francis Riviere1 Allee Francois Villon – ZUP 1 – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 15 93Primaire Camille Macarty34 Rue A Lacaussade SATEC 2 – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 07 78Primaire Georges ThiebautAvenue Lenine ZAC 1 – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 43 27 67– Fax 02 62 43 27 67Mail Paule Legros26 Rue Jules Ferry – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 04 69– Fax 02 62 42 04 69Mail Gervais Barret2 Allee Che Guevara – ZUP 2 – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 43 36 93– Fax 02 62 43 36 93Mail Laurent Verges7 Rue Rosa Luxembourg – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 02 41– Fax 02 62 42 02 41Primaire Francoise DoltoAvenue Louis Aragon – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 26 44Mail Eugene DayotRue Louise Michel – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 08 50– Fax 02 62 42 08 50Mail Leonide Letoullec76 Rue de la Martinique – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 08 79– Fax 02 62 42 08 79Primaire Raoul FruteauRue Alice Peverelly – ZUP 3 – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 43 33 34Mail Benjamin Hoareau30 Rue Charles Fourier – RN 4 – 97420 LE PORTTĂ©l 02 62 42 20 26 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Saint-BenoĂźt pdf – 874 KoMaternelle La Poussiniere9 Rue Lucien Duchemann – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 13 08Maternelle Bois-Joli6 Rue Andre Duchemann – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 18 14Maternelle Edmond Albius2 Chemin Baptiste Cambourg – 97437 STE ANNETĂ©l 02 62 51 03 01Maternelle Les HibiscusBras Fusil – Avenue Jean Monnet – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 41 99Maternelle Andre Hoareau64 RN2 Le Butor – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 33 65Maternelle Les Orangers385 Route Nationale 2 – 97437 STE ANNETĂ©l 02 62 51 03 56– Fax 02 62 51 03 56Primaire Emilie Moreau37 Chemin Beauvallon – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 13 49Primaire Petit Saint Pierrre90 Chemin Gallias les Hauts – 97437 STE ANNETĂ©l 02 62 51 03 38– Fax 02 62 51 03 38Mail Andre Duchemann39 La Confiance – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 91 08Primaire Lucie Prudent15 Rue Chatel – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 00 46Primaire Beaulieu3 Bis Rue Beaulieu – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 12 56Mail ec-Beaulieu Reine Pitou2 Chemin Belliers – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 10 92Mail des Girofles20 Rue Jean Moulin – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 12 38Mail ec-Girofles Alexis de Villeneuve131 Chemin de l’Abondance – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 12 85– Fax 02 62 50 16 82Mail Denise Salai1 Chemin Prevoisy – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 12 68Primaire Catholique Sainte Marguerite7 Rue Montfleury – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 34 76Primaire Odile Elie3 Rue du Frere Scubillon – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 10 91– Fax 02 62 50 46 26Mail Edmond Albius2 Chemin Baptiste Cambourg – 97437 STE ANNETĂ©l 02 62 51 03 01Primaire Andre Hoarau64 RN2 Beaufond – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 11 72Mail Julie Huet15 Chemin Morange – 97437 STE ANNETĂ©l 02 62 51 03 31Primaire Catholique Saint JosephBras Canot – 57 Chemin Cratere – 97470 ST BENOITTĂ©l 02 62 50 33 78– Fax 02 62 92 90 70 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Saint-AndrĂ© pdf – 856 KoMaternelle Emile Thomas220 Rue Emile Thomas – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 58 08 56Maternelle Les Cytises852 Rue de Cambuston – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 07 79Maternelle Felicienne JeanRue du Stade – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 27 55Maternelle Agenor Saint Clair114 Chemin de l’Ecole – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 26 47Maternelle Les Capucines469 Rue de la Gare – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 04 45Maternelle La Cresonniere20 Rue Gabriel Vayaboury – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 07 83Maternelle Les Flamboyants19 Rue des Manguiers – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 01 80Maternelle Les Tourterelles95 Ruelle Clovis Petit Bazar – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 07 84Primaire Saint Clair Agenor114 Chemin de l’Ecole – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 01 52Mail Sainte Genevieve447 Avenue de Bourbon – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 04 89– Fax 02 62 46 60 24Primaire Bras des Chevrettes479 Bras des Chevrettes – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 47 00 02– Fax 02 62 47 17 61Mail Henri Morange851 Rue de Cambuston – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 01 81Mail Raymond Allard110 Rue des Flamboyants – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 07 66Mail Felicienne Jean74 Rue du Pere Buschere – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 00 50Mail Etang Cambuston63 Ruelle des Orchidees – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 04 52– Fax 02 62 58 28 48Mail Raphael Vidot589 Rocade Sud Mille Roches – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 01 14Mail Leconte de Lisle63 Chemin Lazare – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 01 06Primaire Docteur Martin1451 Chemin du Centre – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 02 21Mail L’Arrivee116 Rue du Pere Teste – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 58 35 53Primaire Ravine Creuse174 Chemin de la Ravine Creuse – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 04 24Mail Paul Hermann310 Rue Lacaussade – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 03 65Primaire Teza Marius64 Lotissement Diore – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 52 82– Fax 02 62 58 59 86Mail La Cressonniere22 Bis Rue Gabriel Vayaboury – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 04 09– Fax 02 62 58 53 74Mail ec-Cressonniere N-Dame de la Salette140 Alléé les Soeurs – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 35 16Primaire Jean Albany43 Rue des Dalhias – 97440 ST ANDRETĂ©l 02 62 46 99 43 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Salazie pdf – 787 KoMaternelle Maximilienne LambertRue Bois de Pommes – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 56 07Maternelle Mare Ă  Vieille PlaceChemin Butor – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 53 48Primaire Mare a Poules d’EauMare Ă  Poules d’Eau – Hell Bourg – 97433 SALAZIETĂ©l 0262475004Primaire Mare Ă  Vieille PlaceChemin Butor – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 53 48Primaire Mare a CitronsMare a Citrons – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 51 41Primaire Bois de PommesBois de Pommes – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 58 01– Fax 02 62 47 58 01Mail Mare a MartinMare a Martin – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 90 96– Fax 02 62 47 90 96Primaire Grand IletRue du Pere Jouhanno – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 71 24Primaire Catholique N-Dame de LourdesRue Amiral Lacaze – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 84 08Primaire Hell BourgRue de la Cayenne – 97433 SALAZIETĂ©l 02 62 47 81 69– Fax 02 62 47 81 69 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Saint-Pierre pdf – 931 KoMaternelle Heva56 Rue Francois de Mahy – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 96 12– Fax 02 62 25 96 12Mail Indira Gandhi177 Avenue General de Gaulle – 97410 ST PIERRETĂ©l 0262310052Maternelle Marie Curie10 Rue de la Cayenne – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 27 44Maternelle Edith Piaf1 Chemin du Goufre Terre Sainte – 97459 ST PIERRE CEDEXTĂ©l 02 62 25 10 61Maternelle Flora Tristan46 Chemin Calogine – 97432 RAVINE DES CABRISTĂ©l 02 62 49 42 47Maternelle George Sand77 Route Ligne Paradis – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 04 51Maternelle Elsa TrioletRue du Pere Favron – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 06 99– Fax 02 62 25 06 99Maternelle Alice Peverelly20 Rue Amiral Lacaze – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 01 60Maternelle Simone de Beauvoir24 Rue Pasteur – 97432 RAVINE DES CABRISTĂ©l 02 62 49 77 67Primaire Jacques Prevert22 Rue Pavee – 97449 ST PIERRE CEDEXTĂ©l 02 62 25 10 83Primaire Georges Brassens17 Allee des Lauriers Roses – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 85 20Mail Henri Lapierre2 Chemin Antoine Picard – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 31 00 80Primaire Ambroise Vollard152 Concession Conde – 97432 Rav. des CABRISTĂ©l 02 62 38 54 42Mail Charles Cros3 CD3 Mont Vert les Hauts – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 38 90 63– Fax 02 62 38 90 63Mail Benjamin MoloiseChemin Salomon Malangu – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 01 65Mail Albert Camus4 Rue Croix Jubile – Terre Sainte – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 18 13– Fax 02 62 35 15 28Mail Raymond Mondon106 Avenue General de Gaulle – 97448 ST PIERRE CEDEXTĂ©l 02 62 31 00 61Mail Edmond Albius38 Rue Hippolyte Piot – 97432 Rav. des CABRISTĂ©l 02 62 49 50 43Primaire Louis Pasteur123 Rue Francois de Mahy – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 05 92Mail Martin Luther-King179 Boulevard Luc Donat – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 06 44– Fax 02 62 25 58 80Mail Jean JauresRue de Cayenne – 97459 ST PIERRE CEDEXTĂ©l 02 62 25 00 64EMAIL Jean-Paul Sartre2 Rue Pasteur – 97432 Rav. des CABRISTĂ©l 02 62 49 50 12Mail Jean Moulin121 Rue Francois de Mahy – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 10 44Mail Jean Albany1 Chemin du Gouffre – 97459 ST PIERRE CEDEXTĂ©l 02 62 25 02 03Mail Notre Dame de la Providence47 Rue Ary & Marius Leblond – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 59 50– Fax 02 62 25 59 50Mail Louis AragonRue du Pere Favron – 97410 ST PIERRETĂ©l 02 62 25 22 65Mail → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles du Tampon pdf – 1 MoMaternelle de Bras CreuxRue des Petunias – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 82 26Maternelle 14 Ăšme KM11 Rue des Bambins – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 17 42Maternelle 17 Ăšme KM130 Chemin Barbot – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 03 83Maternelle Georges BessonChemin Mazeau Trois Mares – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 57 27 80Mail Petit Tampon37 Rue des Goyaviers – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 26 48– Fax 02 62 27 26 48Maternelle 23 Ăšme KM23 Ăšme KM – 97418 LA PLAINE DES CAFRESTĂ©l 02 62 27 51 50Mail Pont d’Yves2 Chemin Henri Cabeu – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 23 60Maternelle Charles IsautierBoulevard Michel Debre – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 57 58 88Maternelle 12 Ăšme KM30 Rue Bigey – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 26 25Mail ec-12eme SIDR 400115 Rue Jules Bertaud – 97835 LE TAMPON CEDEXTĂ©l 02 62 27 03 64Maternelle Jules FerryRue Jules Ferry – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 03 13Primaire Dassy28 Rue du Dassy – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 01 09Mail ec-Dassy Vincent Sery105 Chemin Stephane – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 57 60 72– Fax 02 62 27 13 85Mail Quatre Cents131 Chemin Campcourt – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 12 79Primaire Notre-Dame-de-la-PaixRoute Notre Dame de la Paix – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 50 86Mail Piton Hyacinthe59 Chemin des Acacias – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 51 97Primaire Louis Clerc Fontaine74 Rue Jules Bertaud – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 02 55Mail Grande Ferme12 Route de Grande Ferme – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 52 63Primaire Pont d’Yves5 Route Henri Cabeu – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 13 61– Fax 02 62 27 13 61Mail Petite FermeRue – 24 KM97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 52 78Primaire Petit Tampon35 Impasse des Goyaviers – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 10 47Mail Bois CourtRue Raphael Douyere – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 54 84Mail 12 eme Km65 Rue Saint Vincent de Paul – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 05 77Primaire Bourg Murat9 Rue Josemond Lauret – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 50 76Mail Antoine Lucas3 Rue des Abeilles – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 05 79– Fax 02 62 57 43 42Mail 19 eme KmN° 49 3 – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 50 61Mail ec-19eme Ligne d’Equerre103 Chemin Ligne d’Equerre – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 38 92 38Primaire Piton de la Ravine Blanche1 Chemin Rosemont 24 eme Km97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 0262275289Primaire Alfred Isautier10 Chemin de l’Ecole – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 38 90 80Mail Bras CreuxImpasse des Petunias – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 12 09Primaire Edgar Avril22 Rue des Ecoles PK 23 – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 51 41Mail Jules Ferry29 Rue Jules Ferry – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 02 81– Fax 02 62 27 02 81Mail Charles IsautierRue Lucien Gasparin – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 57 58 89– Fax 02 62 59 86 94Mail 17 eme Km130 Chemin Barbot – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 13 62Mail ec-17eme Coin TranquilleRue du Coin Tranquille – 97418 LA Pl. des CAFRESTĂ©l 02 62 27 54 24Primaire Marthe Robin136 Rue Jules Bertaut – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 30 43Primaire 14 eme Km26 RN 3 PK 14 – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 05 17Mail ec-14eme → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Saint-Louis pdf – 931 KoMaternelle Noe Fougeroux25 Rue des Petites Nattes – 97450 SAINT-LOUISTĂ©l 02 62 26 00 82Maternelle Desforges BoucherRue Sainte Therese – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 00 94Maternelle Jules FerryRue Jules Ferry – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 03 13Maternelle Roland GarrosRue Saint Philippe – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 91 15 49Maternelle Robert Debre10 Rue du Belvedere – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 18 20Mail Plateau GoyavesRue Auguste Laree – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 05 51Maternelle Ravine Piments1 Avenue Pasteur – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 26 45Maternelle Saint-Exupery67 Rue Hubert Delisle – 97421 LA RIVIERETĂ©l 02 62 39 02 90Mail IEM Charles Isautier3 Rue Marius et Ary Leblond – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 91 29 69– Fax 02 62 91 29 50Primaire Paul Eluard21 Rue Leconte de Lisle – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 11 85– Fax 02 62 91 00 66Mail Alcide BaretRue Evariste de Parny – 97421 LA RIVIERETĂ©l 02 62 39 02 47Mail Jean Hoarau37 Route Hubert Delisle – 97421 LA RIVIERETĂ©l 02 62 39 72 24Mail Plateau GoyavesRue Auguste Larree – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 04 90Primaire Hippolyte Foucque3 Rue Sarda Garriga – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 10 39Primaire Alphonse Daudet14 Bis RN 5 Petit Serre – 97421 LA RIVIERETĂ©l 02 62 39 20 38Mail Adrienne Lenormand5 Chemin Fleury – 97421 LA RIVIERETĂ©l 02 62 39 36 32Mail Rene Perianayagom23-25 Rue des Petites Nattes – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 00 82Primaire Henry Lapierre45 Rue de Dr Raymond Verges – 97450 ST LOUISTel 02 62 26 10 27– Fax 02 62 91 15 14Mail Ambroise Vollard254 Route de Cilaos – 97421 LA RIVIERETĂ©l 02 62 39 02 75Mail Jean Mace5 Rue du Docteur Aubry – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 12 22Mail Anatole France108 Rue de Dr Schweitzer – Ouaki – 97421 LA RIVIERETĂ©l 02 62 39 02 72– Fax 02 62 39 78 05Mail Catholique Saint Joseph de Cluny23 Rue Lambert – 97450 ST LOUISTĂ©l 02 62 26 17 35– Fax 02 62 91 09 79 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de l’Etang-SalĂ© pdf – 790 KoMaternelle l’Avenir23 Rue du Stade – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 37 77Maternelle Jeanne Visnelda1 Rue Chabrier – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 55 87Maternelle Roche Carangue2 Avenue de Provence – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 64 69– Fax 02 62 26 64 69Maternelle Petit Tampon37 Rue des Goyaviers – 97430 LE TAMPONTĂ©l 02 62 27 26 48– Fax 02 62 27 26 48Primaire Jeanne NativelRuelle de la Citerne Lambert – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 48 40– Fax 02 62 26 56 63Mail Olivier Payet2 Bis Avenue d’Aquitaine – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 64 81Primaire Gabin Dambreville21 Rue du Stade – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 37 60Primaire Francis Riviere5 Rue Chabrier – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 31 18– Fax 02 62 26 57 12Mail Joseph Leperlier192 Rue du Maniron – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 37 08Primaire Pierre CadetLes Canots – 97427 L ETANG SALETĂ©l 02 62 26 33 79 → TĂ©lĂ©charger la liste des Ă©coles de Saint-Joseph pdf – 875 KoMaternelle Les Jacques45 Rue Eugene Michel – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 52 84Maternelle Langevin1 Rue de la Carriere Cite SMA – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 01 43Maternelle Vincendo16 Rue Georges Fourcade – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 20 75Primaire Bas-de-Jean-Petit1 Rue des Flamboyants – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 23 04Primaire Grand Coude15 Rue de l’Usine a The – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 14 47Mail Les Lianes4 Rue des Ecoliers – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 52 08Mail ec-Lianes Des Goyaves1 Rue des Cent Marches – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 50 01Mail ec-Goyaves Langevin25 Rue Gabriel Mace – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 54 71Mail ec-Langevin La Passerelle10 Chemin Bancoule – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 33 24Mail ec-Passerelle Lenepveu1 Boulevard de Lenepveu – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 53 24 – Fax 02 62 56 53 24Mail ec-Lenepveu Centre240 Rue Raphael Babet – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 51 91Primaire Matouta8 Chemin Cascavelle – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 28 48– Fax 02 62 37 28 48Mail ec-Matouta Butor31 Rue Roland Garros – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 51 93Mail ec-Butor Jean Petit49 Rue Amelie Lebon – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 52 22Mail Les Cryptomerias255 Rue Claude Marion – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 40 00Primaire Vincendo12 Rue Geaorges Fourcade – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 20 10Mail ec-Vincendo Carrosse136 Rue de la Chapelle – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 53 89Mail ec-Carosse Les Jacques3 Rue Amiral Courbet – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 52 91Mail ec-Jacques Bezaves35 Rue Harry Truman – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 55 03Mail ec-Bezaves La Crete 123 Rue Rabelais – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 37 40 03Mal Catholique Sainte-Anne11 Rue Mere Theresa – 97480 ST JOSEPHTĂ©l 02 62 56 60 67– FAX 02 62 56 60 67

LesProjets auxquels École primaire publique Marie Curie a participĂ©. Projet. Le vivant, objets de rituels La Ville de Tours prĂ©voit un investissement de 73 millions d’euros pour la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique ou la reconstruction de onze Ă©coles. La future Ă©cole Jean De La Fontaine. © Visuel cabinet Alta, architecte GwenaĂ«lle Le Chapelain Les faits L’école maternelle Jean de la Fontaine, Ă  Tours, va ĂȘtre dĂ©molie pour ĂȘtre reconstruite avec une ossature en bois. Agrandie cinq classes contre trois, elle sera Ă©galement isolĂ©e avec de la paille et des bardages en bois, et un toit en zinc voir photo du visuel architecte ci-dessus. L’orientation de l’établissement tiendra compte de l’ensoleillement et la cour devra Ă©viter les Ăźlots de chaleur. D’aprĂšs la municipalitĂ©, 80 % de l’espace sera consacrĂ© au jeu et au vĂ©gĂ©tal » et 20 % au bĂ©ton clair plutĂŽt que du bitume ». Les travaux, qui doivent commencer en 2022, s’achĂšveront normalement en 2024. PrĂšs de 7,5 millions d’euros seront investis pour cela. Le contexte Cette reconstruction est l’une des grandes lignes du plan Ă©coles en transition » de la nouvelle majoritĂ© 73 millions d’euros doivent ĂȘtre consacrĂ©s Ă  la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique ou la reconstruction de onze Ă©coles d’ici Ă  2027. D’autres Ă©tablissements sont concernĂ©s par ce projet global. Il s’agit de l’école Ă©lĂ©mentaire Claude-Bernard pour une dĂ©molition et reconstruction et de la primaire Camus-Maurois pour l’aspect restauration et une extension. Il y aura aussi la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique de la primaire Gustave-Flaubert, l’élĂ©mentaire Giraudoux, la maternelle/Ă©lĂ©mentaire Arthur-Rimbaud. Mais aussi la dĂ©molition- reconstruction-extension des maternelles Marie-Curie, Kleiber, Mermoz et l’élĂ©mentaire Maryse-BastiĂ©. Le point de vue Pour le maire Emmanuel Denis, cette rĂ©novation de l’école Jean De La Fontaine est un projet exemplaire ». L’adjoint Ă  l’éducation, Franck Gagnaire, estime pour sa part que cette Ă©cole Ă©tait trop petite. La partie Ă©lĂ©mentaire a Ă©tĂ© reconstruite en 2014, la maternelle attendait son tour. » Quant au programme global concernant les autres Ă©coles, Emmanuel Denis a dĂ©clarĂ© Cela fera onze passoires Ă©nergĂ©tiques en moins. Soit un gain de 150 t de gaz Ă  effet de serre gĂ©nĂ©rĂ© par la Ville en moins. » AurĂ©lien Germain Enseignement Ă  distance, nouveaux bacheliers, remise en cause des dĂ©parts Ă  l’étranger
 Aux alĂ©as habituels d’une annĂ©e de formation s’ajoutent les imprĂ©vus. En mai 2020, 82 % des lycĂ©ens et Ă©tudiants interrogĂ©s par l’IFOP admettaient privilĂ©gier la proximitĂ© gĂ©ographique de leur lieu d’étude pour dĂ©cider de leur orientation. En mĂȘme temps, pourquoi quitter la Touraine, alors qu’on y est si bien ? Plus sĂ©rieusement, au-delĂ  du voeu de rester proche de sa famille, il est fort probable que le spectre du Covid-19 continue de planer sur le futur des lycĂ©ens et Ă©tudiants. Dans les Ă©tablissements privĂ©s comme Ă  l’UniversitĂ© de Tours, le confinement du printemps a obligĂ© enseignants et Ă©tudiants Ă  passer du jour au lendemain Ă  l’enseignement Ă  distance. L’exigence acadĂ©mique est restĂ©e la mĂȘme » La qualitĂ© de la formation en a-t-elle souffert et les futurs diplĂŽmes perdront-ils en valeur ? Non, pour CĂ©cile Goi, Vice-PrĂ©sidente de l’UniversitĂ© de Tours en charge de la Formation et de la Vie Universitaire Il n’y a pas eu d’inertie ou d’arrĂȘt des formations au moment du passage Ă  distance, et l’exigence acadĂ©mique est restĂ©e la mĂȘme, grĂące Ă  l’investissement des personnels de l’UniversitĂ© et des Ă©tudiants. » Rien n’indique toutefois que l’enseignement supĂ©rieur serait prĂȘt Ă  adopter durablement la pĂ©dagogie du blended learning qui mĂ©lange distanciel et prĂ©sentiel À l’UniversitĂ©, nous avons opĂ©rĂ© cette adaptation dans l’urgence, pour assurer la continuitĂ© pĂ©dagogique. Mais il est difficile de dire si cela serait intĂ©ressant sur le long terme la pĂ©dagogie Ă  distance peut ĂȘtre bonne, si elle s’inscrit dans une prĂ©paration et une didactique spĂ©cifiques ; et ce serait oublier l’importance du prĂ©sentiel qui fait de l’universitĂ© un lieu de vie, d’échange, d’apprentissage et d’exercice de la citoyennetĂ©. » Impact sur les formations Et malgrĂ© la mise en place rĂ©ussie des outils d’enseignement Ă  distance, la crise Covid-19 a tout de mĂȘme eu un impact sur certaines formations, qui incluaient des Ă©changes Erasmus Ă  l’étranger ou des stages en entreprise, pour beaucoup mis entre parenthĂšses cette annĂ©e, et sans doute l’annĂ©e prochaine
 Mais ce n’est pas lĂ  la seule nouveautĂ© de cette rentrĂ©e et de la suivante. La plateforme Parcoursup oĂč les futurs bacheliers enregistreront leurs voeux d’orientation ouvrira en effet ses inscriptions le 20 janvier Ă  la premiĂšre gĂ©nĂ©ration nouveau bac ». Avec lui, finies les filiĂšres comme L, ES ou S depuis la rentrĂ©e 2019, les lycĂ©ens suivent des enseignements de tronc commun Ă  tous, auxquels s’ajoutent trois options en premiĂšre, et deux options en terminale. Les cocktails possibles sont a priori infinis, mais forcĂ©ment conditionnĂ©s par les offres de chaque Ă©tablissement
 et par les souhaits d’orientation des Ă©lĂšves, qui confronteront rĂȘves et rĂ©alitĂ© dĂšs l’ouverture du catalogue de formations sur la plateforme web, en dĂ©cembre. Enfin, un autre changement modifie le paysage des Ă©tudes supĂ©rieures, avec en 2021 la disparition dĂ©finitive de la premiĂšre annĂ©e d’études de santĂ© PACES Parcours d’AccĂšs SpĂ©cifique SantĂ©. Cette annĂ©e, elle coexiste dĂ©jĂ  avec ses deux remplaçants le PASS Parcours AccĂšs SantĂ© SpĂ©cifique et la Licence Option SantĂ©. Nous avons observĂ© un appel d’air important sur l’entrĂ©e dans les Ă©tudes de santĂ©, explique CĂ©cile Goi. Aujourd’hui, l’UniversitĂ© de Tours compte 1 300 Ă©tudiants dans ces filiĂšres en premiĂšre annĂ©e, mais le passage en deuxiĂšme annĂ©e reste sĂ©lectif. » Entre Covid-19 et rĂ©formes, les formations de demain seront donc forcĂ©ment placĂ©es sous le signe de l’inĂ©dit ! Maud Martinez > Retrouvez notre numĂ©ro spĂ©cial formation dans notre rubrique l’hebdo en PDF juste ici ! Le premier petit-dĂ©jeuner gratuit a Ă©tĂ© servi aux maternelles de l’école Marie-Curie, au Sanitas. Un dispositif pĂ©dagogique qui devrait ĂȘtre dĂ©ployĂ© ailleurs. Photo illustration Adobe Stock Les faits En fin de semaine derniĂšre, les grandes sections de la maternelle Marie-Curie ont pu dĂ©vorer un petit-dĂ©jeuner
 gratuit Ă  l’école ! Au menu ? Chocolat chaud, prunes, baguette viennoise. De quoi tenir jusqu’à midi. Ce sera dĂ©sormais le cas une fois par semaine pour ces petites Ă©lĂšves de l’établissement situĂ© au Sanitas. Le contexte Marie-Curie est pour le moment la seule Ă©cole concernĂ©e en Indre-et-Loire. Mais d’autres devraient suivre les prochains mois. En effet, ce dispositif Petit-dĂ©jeuner gratuit » devrait ĂȘtre dĂ©ployĂ© dans les Ă©coles dites Rep et Rep+, volontaires dans le cadre du Plan pauvretĂ© annoncĂ© par le gouvernement. À l’échelle locale, l’initiative a Ă©tĂ© lancĂ©e par la direction acadĂ©mique et la Ville de Tours. Les enjeux Familles qui manquent de temps, moyens financiers plus faibles, pas l’habitude
 Les raisons sont nombreuses et le petit-dĂ©jeuner passe, de fait, souvent Ă  la trappe. Ce dispositif doit amener les enfants Ă  commencer la journĂ©e avec un repas complet. Une enveloppe de 262 000 € a Ă©tĂ© allouĂ©e. Le but est Ă©galement de proposer un petit- dĂ©jeuner Ă©quilibrĂ©. Le tout, accompagnĂ© d’un projet Ă©ducatif, comme l’éducation au goĂ»t par exemple. Le point de vue On estime que 15 % des enfants arrivent en cours le ventre vide dans les quartiers dĂ©favorisĂ©s. L’initiative du petit-dĂ©jeuner gratuit a donc tout d’une bonne idĂ©e, afin d’aider enfants et parents. C’est aussi l’occasion d’attaquer la journĂ©e sans manque et sans l’estomac dans les talons. Vers la Toussaint, un bilan devrait ĂȘtre dressĂ©. Suivant les conclusions, l’école Marie-Curie pourrait alors augmenter le nombre de ces petits-dĂ©jeuners hebdomadaires servis par la cuisine centrale de Tours. D’autres Ă©coles et d’autres villes pourraient Ă©galement s’y essayer JouĂ©-lĂšs- Tours, Saint-Pierre-des-Corps, etc. et dĂ©velopper ce concept dans leurs zones prioritaires. Branle-bas de combat dans les lycĂ©es tourangeaux oĂč, le 2 septembre, la rĂ©forme aboutissant en 2021 Ă  l’instauration d’un nouveau bac, enclenche la premiĂšre ! Finies les sĂ©ries S, ES, L
 sauf pour les Ă©lĂšves de terminale, cette annĂ©e. Place aux spĂ©cialitĂ©s. Ça grince chez les profs et ça cogite dur dans les familles. Explications. C’est comme si on avait pris toutes les matiĂšres des sĂ©ries S, ES, L, qu’on en avait modulĂ© les horaires, puis ajoutĂ© deux ou trois autres disciplines, comme le numĂ©rique. Tout cela mis dans un grand sac, on aurait ensuite proposĂ© aux Ă©lĂšves de se construire un parcours scolaire Ă  la carte, en fonction de quelques critĂšres, façon rĂšgle du jeu. À l’arrivĂ©e, un mĂȘme bac pour tous. Bonjour le progrĂšs ! Bonjour la pĂ©dagogie ! » La rĂ©action de ce professeur d’un lycĂ©e tourangeau d’enseignement gĂ©nĂ©ral, pour aussi radicale qu’elle puisse paraĂźtre, tĂ©moigne d’un profond dĂ©sarroi et de grandes craintes dans le corps enseignant Ă  quelques jours de la rentrĂ©e des classes. Alors, complĂštement rĂ©volutionnaire et casse-tĂȘte cette rĂ©forme qui verra, cette annĂ©e, les Ă©lĂšves de premiĂšre essuyer les plĂątres du nouveau dispositif ? L’inquiĂ©tude est Ă©galement de mise dans les familles. Gabriel, 16 ans, Ă©lĂšve au lycĂ©e Grandmont, a dĂ©jĂ  goĂ»tĂ©, l’an passĂ© en seconde, au petit jeu du choix des spĂ©cialitĂ©s qui feront dĂ©sormais le sel du bac. Mes parents avaient des rĂ©fĂ©rences claires avec les sĂ©ries ES, L, S. Mais lĂ , on nous a demandĂ© de choisir trois spĂ©cialitĂ©s que je devrais suivre en premiĂšre parmi une douzaine proposĂ©e. Ça a Ă©tĂ© compliquĂ© de faire un choix, alors avec mon pĂšre, on a dĂ©cidĂ© que je ferai des maths, parce qu’il faut faire des maths, et puis j’ai pris histoire-gĂ©o et sciences de la vie et de la terre pour varier le plus. » Usine Ă  gaz » Ce que Gabriel ne prĂ©cise pas, c’est qu’avant la fin de l’annĂ©e scolaire, il devra dĂ©cider d’abandonner en terminale une de ces spĂ©cialitĂ©s, tout en ayant Ă©tĂ© notĂ© dessus dans le cadre du contrĂŽle continu comptant pour le nouveau bac 2021. On voit dĂ©jĂ  l’étendue de l’usine Ă  gaz qu’on nous a concoctĂ©e », insiste un autre enseignant de Tours. Qu’ils soient professeurs de sciences de la vie et de la terre SVT, de physique-chimie, d’histoire-gĂ©o ou de lettres, une trĂšs grande majoritĂ© des enseignants ont, Ă  travers les syndicats ou par leur propre voix, fait part de leur inquiĂ©tude sur la dĂ©stabilisation complĂšte du dispositif pĂ©dagogique que risque d’engendrer, selon eux, cette rĂ©forme. La retenue des copies du bac a Ă©tĂ©, en juin dernier, une des manifestations fortes de la contestation. La dĂ©structuration du modĂšle de la classe telle qu’elle existait jusqu’à maintenant avec les sĂ©ries — Sur un groupe de 35 Ă©lĂšves, dix feront physique-chimie, pendant que cinq autres iront en spĂ©cialitĂ© numĂ©rique, dix autres en LittĂ©rature Ă©trangĂšre, etc. Quelle pagaille ! », constate un autre prof —, mais aussi la mise en concurrence des matiĂšres-spĂ©cialitĂ©s auprĂšs des Ă©lĂšves, insĂ©curise le corps enseignant. Coup d’arrĂȘt Ă  l’hĂ©gĂ©monie des maths » Cette rĂ©forme avait pour but de ne plus faire la part belle Ă  la filiĂšre S. Son but Ă©tait de mettre un coup d’arrĂȘt Ă  l’hĂ©gĂ©monie des maths. RĂ©sultat dans mon lycĂ©e 90 % des Ă©lĂšves ont choisi les maths en spĂ©cialitĂ©. Et c’est bien normal, ça les sĂ©curise », poursuit, dĂ©sabusĂ©, cet enseignant de SVT qui craint aussi d’avoir moins d’heures de cours si les Ă©lĂšves se dĂ©tournent de sa matiĂšre, ou alors de devoir se dĂ©doubler dans plusieurs Ă©tablissements. DestinĂ©e Ă  limiter les Ă©checs des Ă©tudiants dans le supĂ©rieur, en projetant les Ă©lĂšves dĂšs la seconde vers leur devenir, la rĂ©forme des lycĂ©es et du bac porte Ă©galement, selon les observateurs et les syndicats d’enseignants, la patte du pouvoir politique en place. C’est un changement de monde, insiste un professeur tourangeau de physique-chimie. Les proviseurs vont devenir des chefs d’entreprise, les Ă©lĂšves des utilisateurs et les enseignants seront des coachs, des managers. On me demande de faire de l’orientation pour les Ă©lĂšves mais ce n’est pas mon mĂ©tier ! Je suis devenu professeur pour transmettre un savoir et pas pour devenir manager d’un groupe de jeunes. » Dans tous les lycĂ©es tourangeaux, la tension a Ă©tĂ© palpable entre les hiĂ©rarchies administratives, tenues Ă  un droit de rĂ©serve comprĂ©hensible, les profs inquiets et les familles dans le doute. Certains profs veulent toutefois ĂȘtre optimistes. Attendre que les choses se mettent en place. Car pour beaucoup, une rĂ©forme Ă©tait nĂ©cessaire. Une enseignante en lettres qui constatait que la libertĂ© laissĂ©e aux enseignants de choisir les Ɠuvres, support de leurs cours, engendrait de rĂ©elles inĂ©galitĂ©s entre les Ă©lĂšves lors du bac, regrette que le nouveau dispositif, au lieu de sĂ©lectionner un nombre moyen d’oeuvres littĂ©raires en premiĂšre, ait limitĂ© Ă  trois les ouvrages par thĂšme d’études. On passe de tout, et parfois n’importe quoi, Ă  trĂšs peu et trĂšs dur. Ainsi, parmi les Ɠuvres proposĂ©es au bac de premiĂšre Ă  des Ă©lĂšves qui ne sont, en majoritĂ©, pas littĂ©raires, on trouve pour juin prochain une oeuvre de Marguerite Yourcenar que j’ai moi-mĂȘme Ă©tudiĂ©e en classe supĂ©rieur d’hypokhĂągne Ă  la Sorbonne. » Le constat est hĂ©las le mĂȘme pour les mathĂ©matiques, oĂč dĂ©sormais, seul l’ancien niveau de S sera au programme. Peu de chances donc pour les futurs Ă©conomistes branchĂ©s, littĂ©raires un peu lunaires ou humanistes bien-pensants de parvenir Ă  conserver les maths jusqu’en terminale ! Texte Thierry Mathiot / Photos Adobe Stock – Phovoir Une classe de 6e doit ĂȘtre supprimĂ©e au collĂšge Vinci Ă  Tours. Les enseignants protestent. CollĂšge LĂ©onard de Vinci / Google Maps Lundi 1er juillet au matin, devant le collĂšge LĂ©onard de Vinci Ă  Tours, une vingtaine d’enseignants et de parents d’élĂšves se sont rassemblĂ©s. Ils protestaient contre la fermeture d’une classe de 6e prĂ©vue Ă  la rentrĂ©e prochaine de septembre. Un courrier a Ă©tĂ© transmis Ă  l’inspection d’acadĂ©mie d’Indre-et- Loire, rappelant l’inquiĂ©tude grandissante quant au projet de fermeture d’une des 5 classes actuelles par le rectorat. Dans les colonnes de la NR, Didier Jalans, prof d’histoire-gĂ©ographie, a indiquĂ© Si l’acadĂ©mie maintient son projet, nous aurions des effectifs supĂ©rieurs Ă  30 Ă©lĂšves par classe, avec plusieurs traducteurs ou accompagnants AESH dans des salles qui ne sont pas prĂ©vues pour cela. » Le collĂšge accueille effectivement de nombreux Ă©lĂšves sourds ou malentendants. Un reprĂ©sentant du rectorat devait recevoir les parents et enseignants en colĂšre, mardi 2 juillet. [MISE A JOUR 04/07/2019 Les enseignants ont finalement obtenu gain de cause. Le directeur acadĂ©mique renonce Ă  fermer une des 5 classes Dans un mois, des milliers de canards de bain vont envahir le Cher aux abords du chĂąteau de Chenonceau. Une Duck Race » qui permettra d’aider trois associations. SAUVONS PAULINE Sauvons Pauline », c’est le nom de l’association qui soutient une jeune femme atteinte d’une maladie dĂ©gĂ©nĂ©rative nommĂ©e syndrome de Rasmussen. Cette maladie auto-immune et inflammatoire entraĂźne une atrophie progressive de l’hĂ©misphĂšre gauche du cerveau de Pauline. Cela a pour consĂ©quence de trĂšs nombreuses crises d’épilepsie, jusqu’à 200 par jour, ainsi qu’une paraplĂ©gie et la perte, entre autres, de la parole ou de la mĂ©moire Ă  court terme », explique l’association. ÂgĂ©e aujourd’hui de 24 ans, Pauline a dĂ©couvert Ă  l’ñge de 20 ans qu’elle Ă©tait atteinte de cette maladie trĂšs rare. Elle Ă©tait alors en premiĂšre annĂ©e de master Ă  l’Espe École supĂ©rieure du professorat et de l’éducation de Tours. Pauline doit suivre un traitement lourd et onĂ©reux en France et au Canada, oĂč le 1er cas porteur de cette maladie a Ă©tĂ© dĂ©couvert par le Dr ThĂ©odore Brown Rasmussen, qui exerçait Ă  l’hĂŽpital neurologique de MontrĂ©al », explique son compagnon ThĂ©o, qui la soutient au quotidien avec sa famille. GrĂące Ă  une premiĂšre cagnotte en ligne, Pauline avait ainsi pu suivre un traitement au laser basse intensitĂ© au Canada en mai dernier. Il n’y a que 50 cas rĂ©pertoriĂ©s au monde dont 10 en France. L’argent rĂ©coltĂ© par la Duck Race permettra de participer Ă  la location de l’appareil laser dont elle a besoin pour ses traitements, qui coĂ»te 600 € par mois », explique Carl Thiercelin, organisateur de la course. Les abords du chĂąteau de Chenonceau vont voir quelques canards dĂ©barquer ! LA MAISON DES PARENTS Comme une bulle dans l’hĂŽpital. La Maison des parents de Clocheville a Ă©tĂ© créée en 1995, en partie grĂące aux piĂšces jaunes elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par Bernadette Chirac. Elle accueille des familles de personnes hospitalisĂ©es, dont une majoritĂ© de parents, de tous les hĂŽpitaux et cliniques de la rĂ©gion, Ă  des tarifs trĂšs modĂ©rĂ©s fixĂ©s en fonction des revenus. Des gens qui habitent loin peuvent ainsi disposer d’une chambre et d’un espace de restauration sur place », dĂ©crivent les bĂ©nĂ©voles qui s’occupent de faire tourner cette maison eux-mĂȘmes. Ils sont ainsi une trentaine Ă  se relayer pour s’occuper de la rĂ©ception, des chambres et des trois repas servis par jour, une organisation associative unique — avec la Maison des parents d’OrlĂ©ans — pour ce type d’établissement. Des salariĂ©s rĂ©alisent toutefois le mĂ©nage et la prĂ©paration des repas. Mais le travail des bĂ©nĂ©voles ne s’arrĂȘte pas Ă  l’aspect pratique. Ils sont aussi lĂ  pour Ă©couter les parents inquiets, rassurer les proches et les encourager dans ces moments difficiles. Au maximum, 60 personnes peuvent ĂȘtre hĂ©bergĂ©es Ă  la Maison des Parents, rĂ©parties dans 30 chambres. Mais il y a en moyenne 45 personnes en continu, pour des durĂ©es variables de quelques jours Ă  quelques mois. Selon sa prĂ©sidente Chantal Desaguiller, les dons issus de la Duck Race permettront d’investir pour le fonctionnement de la maison, dans le mobilier ou le remplacement du chauffe-eau par exemple. » UNE ÉCOLE-CENTRE POUR LES ENFANTS AUTISTES Le projet de Christophe Villemain, maire de Mosnes, serait d’adosser aux travaux de l’école publique existante un centre pilote pour les enfants autistes. Afin que chacun des enfants accueillis puisse y dĂ©couvrir et apprendre des mĂ©thodes innovantes pour l’aider Ă  progresser. Parmi les moyens utilisĂ©s la musicothĂ©rapie, les contacts avec les animaux dont l’équithĂ©rapie ou les jeux avec des couleurs dans l’art-thĂ©rapie. En fonction de sa propre personnalitĂ© et de son degrĂ© d’autisme, chaque enfant va ainsi pouvoir trouver les techniques qui lui conviennent, mais aussi en Ă©liminer certaines qui ne lui correspondent pas Ă  ce moment-lĂ  de sa vie. Les enfants resteraient un certain temps pour dĂ©finir ce dont ils ont besoin, une Ă  trois semaines en moyenne », dĂ©crit le maire de Mosnes. Un Ă©tablissement unique en France qui travaillera en lien avec l’actuel Centre de recherche sur l’autisme de l’hĂŽpital Bretonneau Ă  Tours. Le nouveau bĂątiment pourra accueillir 80 enfants dans la partie Ă©cole primaire publique et 50 enfants autistes jusqu’à 11 ans, de la rĂ©gion et d’ailleurs. Ce lieu, mixte » Ă  l’heure des repas et des rĂ©crĂ©ations, aura aussi pour vocation d’aider les parents d’enfants autistes en proposant des formations et des informations sur les diverses mĂ©thodes existantes. Pour financer ce projet, dix concerts dans dix cathĂ©drales et Ă©glises ont Ă©tĂ© donnĂ©s dans la rĂ©gion Centre et Ă  Rennes. Les parrains de cette action nommĂ©e Une musique, un sourire » Ă©taient Francis Perrin, qui se bat pour son fils autiste Louis, et l’actrice VĂ©ronique Jannot. Au total, enfants en France sont autistes mais seulement 10 % utilisent la bonne mĂ©thode d’apprentissage », explique Christophe Villemain, qui a mĂȘme Ă©tĂ© contactĂ© par la Nouvelle-ZĂ©lande pour un projet similaire. Le maire qui ne se reprĂ©sentera pas en 2020, voudrait que les travaux commencent au dĂ©but de l’annĂ©e prochaine. Un chantier en bonne voie. Il manque un million d’euros pour finaliser le projet », prĂ©cise le porteur de projet ravi d’ĂȘtre soutenu par la Duck Race. PRATIQUE Dimanche 9 juin, journĂ©e d’animations Ă  Civray-de-Touraine, de 10 h Ă  17 h. LĂącher de canards Ă  14 h de la galerie de Chenonceau. > Plus d’informations sur ⇒ Retrouvez l’interview des organisateurs juste ici ! Laetitia Toffart est coach d’orientation scolaire et professionnelle Ă  Tours. Elle livre quelques conseils pour se lancer correctement
 et pour arrĂȘter de stresser. C’est l’heure de s’orienter ? Alors suivez les conseils ! A comme annĂ©e de cĂ©sure L’annĂ©e de cĂ©sure, bonne ou mauvaise chose ? Pour Laetitia Toffart, la rĂ©ponse est claire C’est super bien ! » Cette parenthĂšse d’un an dans le cursus d’une Ă©tudiant e permet de faire un moment de pause, de souffler avant de repartir ». Stop aux prĂ©jugĂ©s ce n’est pas l’annĂ©e de la glandouille expression des annĂ©es 1920, de rien. L’annĂ©e de cĂ©sure, ce n’est pas un moment oĂč on ne fait rien, attention ! C’est valider un projet et s’ouvrir Ă  des choses qu’on ne connaĂźt pas. On gagne en maturitĂ© », prĂ©cise la coach qui rappelle Ă©galement que de plus en plus d’écoles post-bac valorisent ce choix. C comme coaching C’est une des solutions parmi tant d’autres pour s’aider dans son orientation. Laetitia Toffart, dont c’est le mĂ©tier donc, explique son rĂŽle On aide les lycĂ©ens et Ă©tudiants sur les questions d’orientation et on les accompagne pour qu’ils se projettent dans leur avenir professionnel. L’idĂ©e est de ne pas penser en terme de stratĂ©gie d’études mais de se dire “ vers quoi j’ai envie de me diriger ? ’’ » Avec elle, le jeune imagine l’aprĂšs et devient acteur de son projet ». [Les prestations d’un coach en orientation sont payantes – NDLR]. D comme dĂ©dramatiser Comment peut-on dĂ©dramatiser intelligemment l’orientation ? Il faut partir du principe que rien n’est jouĂ©, que tout peut Ă©voluer », conseille Laetitia Toffart. Selon elle, il y a bien trop de pression. Les choix se font trĂšs tĂŽt. Parlez-en de façon posĂ©e. Et puis, il y a de plus en plus de possibilitĂ©s d’alternance. » Pour elle, il faut Ă©galement arrĂȘter de dire que tel secteur est bouchĂ©. D’une, car on ne sait jamais ce qu’il peut se passer d’ici plusieurs annĂ©es qui eut cru qu’un jour, X aurait Ă©tĂ© pris comme astrologue de tmv ?. De deux, car si l’élĂšve est motivĂ© et qu’il aime ce qu’il fait, il s’en sortira ». La passion avant tout. E comme erreur Oui, on le sait orientation = stress. Et oui, on le sait MĂŽman, je me suis trompĂ© dans mon orientation, c’est la fin du monde, on va tous mourir. » Oui, mais non. Rien n’est grave !, rĂ©pĂšte Laetitia Toffart. Il y a de plus en plus de passerelles pour changer. Une erreur d’orientation est rattrapable. Il suffit simplement de se demander pourquoi on s’est trompĂ©. C’est souvent par mĂ©connaissance. Il ne faut pas dramatiser ce n’est pas une question de vie ou de mort. » Donc lycĂ©ens, Ă©tudiants et parents ! on se dĂ©tend. P comme potentiel C’est l’un des mots-clĂ©s Ă  retenir. Le conseil le plus prĂ©cieux Ă  fournir Ă  un jeune qui choisit son orientation ? Il faut se baser sur le potentiel, l’envie et la motivation », dit Laetitia Toffart. Le potentiel permet d’ĂȘtre acteur de son projet. Et si on est motivĂ©, on rĂ©ussit. CQFD. P comme parents Laetitia Toffart On vous voit, les parents stressĂ©s. Certains influencent le choix des enfants. Mais il faut Ă©viter. En revanche, les parents sont utiles pour parler du monde professionnel. C’est important, ils doivent partager leurs expĂ©riences et faire entrer en contact les jeunes avec leurs rĂ©seaux ». D’aprĂšs une Ă©tude de l’Observatoire du premier emploi et d’Opinion- Way pour le site My Job Glasses, 69 % des jeunes estiment que l’école ne les a pas assez prĂ©parĂ©s Ă  leur premier emploi. Alors chers parents, Ă  vos conseils ! > Contact Laetitia Toffart Propos recueillis par AurĂ©lien Germain Quand l’apprentissage sĂ©duit 75 % des jeunes Suisses, la France peine Ă  le valoriser. Ils ont entre 17 et 25 ans, ils travaillent dur mais gardent le sourire ces huit apprentis tourangeaux nous ont expliquĂ© leurs choix. PAOLO BETTENCOURT, 17 ANS, APPRENTI PALEFRENIER-SOIGNEUR Non, on ne va pas vous faire le coup de L’homme qui murmurait Ă  l’oreille des chevaux ». Ça collerait bien Ă  Paolo mais c’est tellement clichĂ© qu’on va rĂ©sister Ă  la tentation. N’empĂȘche que l’apprenti palefrenier avouons-le, pour les nĂ©ophytes que nous sommes, ça sonne trĂšs Game of Thrones est bien plus prompt Ă  parler aux chevaux qu’aux journalistes. Ça tombe bien finalement, il devrait rencontrer davantage de spĂ©cimens de la premiĂšre espĂšce que de la seconde. Ils m’apaisent les chevaux, pas les journalistes. Avec eux, je me sens bien », finit par lĂącher Paolo. Le jeune homme suit des cours au CFA Centre de formation des apprentis de Fondettes et fait son apprentissage Ă  La GrenadiĂšre, le centre Ă©questre de Saint- Cyr-sur-Loire. Son outil indispensable ? Le grattoir, sorte de large pelle, grĂące auquel il nettoie les box. OCÉANE SIMMONEAU, 20 ANS, APPRENTIE FLEURISTE OcĂ©ane a les fleurs dans la peau. Au sens propre comme au figurĂ© l’apprentie fleuriste s’est fait tatouer deux roses entrelacĂ©es sur l’avantbras. J’ai toujours aimĂ© les fleurs, c’est de famille mon grand-pĂšre Ă©tait passionnĂ© », glisse-t-elle. Depuis trois ans, la chic petite boutique de Dominique Beauchesne [qui vient malheureusement de nous quitter Ă  l’ñge de 65 ans, NDLR] de la rue Courteline Ă  Tours, l’accueille en apprentissage. Elle y prĂ©pare son brevet professionnel, aprĂšs un CAP qu’elle a dĂ©crochĂ© en juillet de cette annĂ©e. L’apprentissage, elle aurait voulu le commencer plus tĂŽt, dĂšs la 3e. Mais dur dur de dĂ©crocher si jeune un contrat en alternance ! Dans la boutique, on est dans la rĂ©alitĂ©, c’est ce qu’il y a de mieux pour prĂ©parer Ă  la vie professionnelle », commente-telle. Sa fleur prĂ©fĂ©rĂ©e ? La digitale, rĂ©pond-elle sans hĂ©siter, plantant haha ses yeux dans ceux de son interlocuteur. Jolie, mais mortelle ». Avec un sĂ©cateur entre les mains, OcĂ©ane ferait presque flipper. GUILLAUME BUREAU, 17 ANS, APPRENTI TAILLEUR DE PIERRE C’est au niveau de l’enceinte de la citĂ© royale de Loches un beau jour de pluie que nous avons dĂ©nichĂ© Guillaume, en deuxiĂšme annĂ©e de CAP de tailleur de pierre en apprentissage entre le CFA de Saint-Pierre-des-Corps et l’entreprise Menet. Tout en se pliant Ă  nos caprices On peut utiliser le compas, pour la photo ? Et la hache ? Ah oui, c’est bien la hache ! » il a gracieusement expliquĂ© qu’il a voulu entrer en apprentissage parce qu’il dĂ©testait les cours ». Il a fait un stage de 3e dans cette mĂȘme entreprise et le mĂ©tier lui a plu. J’ai aimĂ© travailler avec les monuments, je trouve que c’est quelque chose de chouette, la matiĂšre, la pierre, mais surtout ça a un cĂŽtĂ© artistique et ancien. Quand on dit qu’on travaille sur les monuments historiques, c’est forcĂ©ment bien vu. Un seul problĂšme la pluie. » SOULEYMANE OUATTARA, 17 ANS , APPRENTI BOUCHER En le trouvant couteau en main Ă  dĂ©sosser un Ă©norme morceau de viande, on ne s’attendait pas Ă  sa timiditĂ©. Au milieu des gigots, palerons, et autres jambons de la boucherie-charcuterie Dufresne, place Velpeau, nous comprenons que Souleymane est pragmatique. Il nous explique en effet qu’il a choisi le CAP Boucher du CFA de JouĂ©-lĂšs-Tours parce qu’en boucherie c’est difficile de chĂŽmer et qu’en apprentissage on est payĂ©. » Au CFA il se sent favorisĂ© je trouve ça mieux que de rester au lycĂ©e pendant trois ans oĂč on fait beaucoup moins de pratique. » Actuellement en premiĂšre annĂ©e, il apprend Ă  diffĂ©rencier les morceaux de viande, leur temps de cuisson
 et ne dirait pas non Ă  un bon morceau de filet de bƓuf. HÉLOÏSE BARBE, 21 ANS, APPRENTIE CORDONNIÈRE On est loin du cordonnier voĂ»tĂ© sur une machine Ă  peine Ă©clairĂ©e dans un boui-boui aussi sombre qu’un cendrier usager. HĂ©loĂŻse, en apprentissage Ă  l’Atelier de la CordonniĂšre, Ă  Tours, est fraĂźche, sympa, et symbolise Ă  elle seule le renouveau de la profession. Elle travaille auprĂšs de Cindy, jeune et dynamique cordonniĂšre, tout juste installĂ©e. En arrivant ici, j’ai eu l’impression de me jeter dans le vide, tĂ©moigne HĂ©loĂŻse. J’apprends Ă  rĂ©pondre vite et facilement Ă  la demande du client
 » Le seul bĂ©mol, dit-elle, c’est d’alterner semaines de cours et semaines de travail. Ça met dans une position d’entre-deux parfois inconfortable, on peut perdre le fil de travaux en cours, c’est un peu frustrant. Mais ça donne envie de travailler ! Et c’est en entreprise que j’apprends le plus ». SIMON PIETRZAK, 20 ANS, APPRENTI SOMMELIER Quand Simon dit que ça sent le sous-bois, c’est rarement Ă  l’occasion d’une balade en forĂȘt. Le jeune apprenti sommelier, au Bistrot des Belles caves Ă  Tours depuis septembre, dĂ©gaine son tire-bouchon plus vite que son ombre, visiblement Ă  l’aise dans son tablier de sommelier. J’ai une semaine de cours au CFA et deux semaines en entreprise, explique le jeune homme. La formation me donne une bonne base thĂ©orique pour la connaissance des vins mais c’est trĂšs important d’ĂȘtre sur le terrain ici, David, mon maĂźtre d’apprentissage, m’apprend le vin mais aussi le service, ce qui est le premier mĂ©tier du sommelier ». Le jeune homme au nom imprononçable apprĂ©cie tout particuliĂšrement la libertĂ© que lui laisse l’équipe du Bistrot sur le choix des vins Ça me donne une grande confiance en moi ! Ici, j’apprends Ă  ĂȘtre autonome et Ă  bosser en Ă©quipe. Quand j’entrerai dans une entreprise, je serai prĂȘt ». HUGO LANDI, 19 ANS, APPRENTI CARROSSIER Les voitures, je m’en fous ». On est Ă  VeignĂ©, dans le garage Auto Classique Touraine, et c’est donc Hugo, apprenti carrossier depuis deux ans, qui nous parle. Qui nous dĂ©contenance, plus prĂ©cisĂ©ment. C’est-Ă -dire que dans un entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la carrosserie de voitures anciennes, on s’attend Ă  un autre type d’entrĂ©e en matiĂšre. Mais finalement non, Hugo n’est pas mal lunĂ©, il est juste un poil brut de dĂ©coffrage. Ce que j’aime, poursuit-il, c’est travailler la taule, et c’est sur les voitures qu’il y a le plus de technique, c’est ici que c’est passionnant ». Ah, on a eu peur
 Hugo prĂ©fĂšre mĂȘme de loin ĂȘtre au garage qu’en cours. Son rythme deux semaines en classe au CFA de Tours-Nord, quatre semaines en entreprise. Rester assis sur une chaise, trĂšs peu pour moi. L’apprentissage, ça me permet de travailler, d’ĂȘtre payĂ© et de faire un truc que j’aime ». AUDREY FRUTEAU DE LACLOS, 24 ANS, APPRENTIE PÂTISSIÈRE Audrey n’est pas gymnaste, enfin pas Ă  notre connaissance, mais elle maĂźtrise parfaitement le grand Ă©cart l’apprentie pĂątissiĂšre, avant de coiffer sa toque et de manier le fouet, a d’abord suivi des Ă©tudes d’architecture Ă  La RĂ©union. Rien Ă  voir, donc. Ça ne m’a jamais plu, l’architecture », lĂąche-t-elle. Mais me lever pour faire des gĂąteaux, ça me met de bonne humeur. » Ni une ni deux, elle passe son CAP, intĂšgre les compagnons du devoir Ă  Paris puis, dans le cadre de son tour de France, atterrit dans le petit mais fameux ! laboratoire de la pĂątisserie-chocolaterie Bigot Ă  Amboise. Il y a pire, comme destination ! C’est une ambiance familiale, mais il y a un bon esprit de travail, c’est trĂšs rigoureux, c’est tout ce que j’aime dans la pĂątisserie ! Et travailler en entreprise, c’est comme ça qu’on apprend le plus vite. » Textes ChloĂ© Chateau et GaĂ«lle Le Roux Photos 1, 2, 5 Ă  8 GaĂ«lle Le Roux / Photos 3 & 4 ChloĂ© Chateau Un parking Ă  Ă©tages, une Ă©cole et des logements sont prĂ©vus. Le promoteur a Ă©tĂ© choisi. La Ville de Tours a dĂ©signĂ© l’opĂ©rateur qui rĂ©alisera les travaux en haut de la TranchĂ©e, afin de reconfigurer la zone situĂ©e derriĂšre l’ancienne mairie de Saint-Symphorien. Icade – le mĂȘme groupe choisi pour le projet de rĂ©novation des Halles – a Ă©tĂ© retenu. Leur projet prĂ©voit la dĂ©molition et la reconstruction de l’école Victor-Hugo, 24 000 mÂČ de bureaux et de logements, ainsi qu’un nouveau parking-relais avec espace vĂ©lo. Ce dernier point n’est d’ailleurs pas du goĂ»t de tous les riverains. Comme l’indiquent nos confrĂšres d’Info-Tours, ce parking Ă  2 Ă©tages inquiĂšte les membres de l’association Les Riverains de la place de la TranchĂ©e qui y voient une source de pollution supplĂ©mentaire. Ce lifting de la TranchĂ©e ne coĂ»tera rien Ă  la Ville tout est Ă  la charge d’Icade. Si les premiĂšres Ă©tudes seront menĂ©es en 2019, le chantier de la nouvelle Ă©cole devrait commencer en 2021 pour une rentrĂ©e scolaire prĂ©vue en 2022. L’ensemble, avec les logements, se poursuivra jusqu’en 2026-2027. Qu’il soit pratiquĂ© sous un chapiteau Ă©tincelant ou dans la rue, le cirque plaĂźt souvent. Mais au-delĂ  des tournĂ©es de grandes enseignes accueillies chaque annĂ©e sur le territoire et du Festival international de la MĂ©tropole, quel avenir pour le cirque ? Les plus anciens se souviennent de l’ñge d’or du cirque en Indre-et-Loire. C’était au milieu du XXe siĂšcle. De 1933 Ă  1972, Charles Spiessert, directeur du cĂ©lĂšbre cirque Pinder, avait installĂ© ses entrepĂŽts dans son immense propriĂ©tĂ© de Chanceaux-sur-Choisille. MatĂ©riel et vĂ©hicules y Ă©taient stockĂ©s et bricolĂ©s durant les longs mois d’hiver, alors qu’artistes et animaux y rĂ©pĂ©taient leurs prochains numĂ©ros. En dĂ©but de saison, la troupe commençait immanquablement sa tournĂ©e Ă  Tours, en plein centre-ville, place de la gare, attisant la joie et la fiertĂ© des habitants. Lola et Gaston dans leur dernier spectacle Qui sommes nous-je ? », actuellement en tournĂ©e. C’est sur cette base que la MĂ©tropole tourangelle semble fonder son ambition de devenir une rĂ©fĂ©rence en la matiĂšre, grĂące Ă  son Festival International du cirque [qui a connu son lot de polĂ©miques en raison de numĂ©ros avec des animaux, NDLR], dont la 2e Ă©dition s’est dĂ©roulĂ©e les 28, 29 et 30 septembre dernier. Selon moi, il y a quatre crĂ©neaux Ă  dĂ©velopper pour favoriser le rayonnement et l’attractivitĂ© de la Touraine, explique CĂ©dric de Oliveira, vice-prĂ©sident en charge des Ă©quipements culturels et de la communication de Tours MĂ©tropole. Ce sont les arts de la rue, le livre, la musique classique et les arts du cirque. » Et de poursuivre Les Tourangeaux ayant Ă©tĂ© bercĂ©s par les annĂ©es Pinder, l’organisation d’un Festival international de cirque se justifiait. » Soit. Mais qu’en est-il du cirque les 362 autres jours de l’annĂ©e ? Certes, le secteur est dynamique sur le territoire. Enseignement et crĂ©ation sont assurĂ©s par plusieurs compagnies et familles circassiennes. Mais, comme l’économie de l’ensemble du secteur du spectacle vivant, voire de la culture, celle du cirque se fait raide comme le fil du funambule
 La concurrence ne cesse de s’accroĂźtre – en France, le nombre d’artistes de cirque est passĂ© de 71 en 1987 Ă  1107 en 2001 – alors que les aides publiques diminuent et que la diffusion reste limitĂ©e. La Famille MorallĂšs, installĂ©e Ă  Monthodon depuis 1970, en tĂ©moigne. Nous Ă©tions une compagnie d’une dizaine d’artistes, raconte Didier Mugica, alias Gaston. Aujourd’hui, nous sommes deux et prĂ©sentons un spectacle dans une forme artistique plus contemporaine. Malheureusement, en Touraine, le cirque nouveau est trĂšs peu reprĂ©sentĂ©. On tourne de plus en plus en dehors de la rĂ©gion Centre. C’est regrettable. » De son cĂŽtĂ©, le cirque Georget, créé en 1982, fort d’une solide rĂ©putation dĂ©partementale en termes de pĂ©dagogie circassienne, confirme. Nous sommes une entreprise, explique fiĂšrement Christelle Georget. On ne dĂ©pend de personne et ça a toujours Ă©tĂ© comme ça. MalgrĂ© tout, la conjoncture est trĂšs difficile. Nous ne recevons aucune aide. Ce qui nous sauve, c’est la fidĂ©litĂ© de nos spectateurs. Ils reviennent d’annĂ©e en annĂ©e pour notre spectacle de NoĂ«l car ils apprĂ©cient le cĂŽtĂ© intime de notre petit chapiteau. » C’EST QUOI CE CIRQUE ?! Pour la compagnie tourangelle C Koi Ce Cirk, l’annĂ©e 2018 a Ă©tĂ© fatale. Alors qu’elle enseignait le cirque Ă  3 000 enfants dans son Ă©cole et au sein d’une vingtaine de structures socio-culturelles du dĂ©partement depuis 13 ans, alors qu’elle Ă©tait dĂ©bordĂ©e de travail et que ses listes d’attente n’en finissaient pas, elle a dĂ» renoncer Ă  son activitĂ© pĂ©dagogique et licencier ses cinq salariĂ©s en juin dernier, faute de moyens. L’annĂ©e 2018 a Ă©tĂ© fatale pour les cours de l’école C Koi Ce Cirk
 Photo archives tmv Pour Ludovic Harel, son fondateur qui poursuit l’activitĂ© spectacle de la compagnie, le seul espoir pour faire vivre le cirque en Touraine, c’est de voir naĂźtre une vraie volontĂ© politique. Aujourd’hui, un budget colossal est engagĂ© sur le festival international, pour 3 jours dans l’annĂ©e. Alors qu’on pourrait crĂ©er un vrai lieu de pratique et de proposition artistique, avec les acteurs de terrain, pour une pratique quotidienne. » Une ambition partagĂ©e par Didier Mugica Le territoire a besoin de lieux oĂč l’on montre LES arts du cirque. OĂč l’on pourrait voir des spectacles traditionnels mais aussi d’autres formes plus contemporaines, plus difficiles d’accĂšs. Car il existe un public pour ça. Un public qui s’intĂ©resse plus Ă  l’aspect culturel des choses qu’à la vente de popcorn, Ă  qui on pourrait offrir autre chose que Pinder. » Cette carte montre le manque des structures labellisĂ©es PĂŽles nationaux cirque » par le ministĂšre de la Culture. Source MinistĂšre de la Culture Qu’à cela ne tienne. CĂ©dric de Oliveira a l’ambition de regrouper l’ensemble des compagnies locales au sein d’une infrastructure culturelle dĂ©diĂ©e aux arts du cirque. Avec pourquoi pas une grande Ă©cole internationale. » Malheureusement, l’idĂ©e semble traĂźner dans les tuyaux de l’agglo depuis bientĂŽt 20 ans
 En attendant, les appĂ©tences de la MĂ©tropole se tournent davantage vers le cĂŽtĂ© clinquant du cirque. S’il est vrai que les deux Ă©ditions du Festival ont attirĂ© 27 000 personnes au total, elles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un budget de communication faramineux 300 000 € pour la premiĂšre Ă©dition, dont 100 000 € pour la seule communication et 50 000 € pour la prestation achetĂ©e Ă  l’entreprise privĂ©e Imperial Show, qui empoche donc l’ensemble des recettes de la fĂȘte. Une opĂ©ration sans intĂ©rĂȘt selon Emmanuel Denis, conseiller municipal de l’opposition. Pour se construire une identitĂ©, il faut certains ingrĂ©dients. Et ça commence par l’implication des acteurs locaux. On a de vraies compagnies de cirques ici. On aurait plus intĂ©rĂȘt Ă  capitaliser lĂ -dessus, plutĂŽt que de faire venir un show clĂ©-en-main, qu’on verra ailleurs. » Comme en Corse, qui accueille chaque annĂ©e, depuis 8 ans, son Festival International de cirque, organisĂ© par
 Imperial Show. Et qui dit mĂȘme organisateur dit mĂȘmes numĂ©ros Ă  deux exceptions prĂšs, mĂȘme prĂ©sentateur, mĂȘme orchestre et mĂȘme plus grand chapiteau d’Europe
 EnquĂȘte Jeanne Beutter Cette affiche reprĂ©sente le manque criant en Touraine. Les Ă©lĂšves d’Indre-et-Loire sont retournĂ©s en cours. Voici quelques chiffres sur les effectifs. Lundi 3 septembre, 109 230 Ă©lĂšves d’Indre-et- Loire ont fait leur rentrĂ©e en classes primaires, collĂšges et lycĂ©es. >En dĂ©tail, 57 000 enfants sont dans le premier degrĂ© maternelles et Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, dont 6 000 dans le privĂ© -1,2 %. Pour les plus grands, ils sont plus de 52 000, avec la grande majoritĂ© dans le public 42 526 collĂ©giens et lycĂ©ens, un chiffre en augmentation. >La rentrĂ©e est Ă©galement marquĂ©e par la remise Ă  plat de la rĂ©forme des rythmes scolaires qui avait beaucoup fait causer. Dans le dĂ©partement, 53 communes appliqueront encore la semaine de quatre jours et demis cette annĂ©e, soit 13 % des Ă©tablissements. >Pour les parents des plus jeunes, il s’agira aussi de faire parfois face au dĂ©doublement des classes de CP. Cette annĂ©e, la mesure s’étend. Dans le dĂ©partement, quinze classes de CP sont concernĂ©es cela reprĂ©sente 187 Ă©lĂšves. Quinze autres classes de CE1 seront Ă©galement dĂ©doublĂ©es. >Enfin, qui dit rentrĂ©e dit
 vacances. Courage, celles de la Toussaint dĂ©buteront le 20 octobre ! [SpĂ©cial AssisesDuJournalisme] Journaliste de tĂ©lĂ©vision TF1, La Cinq, France 3 tout juste retraitĂ©e, Marie-Laure Augry a fait partie de la toute premiĂšre promotion de l’IUT de journalisme de Tours dĂ©sormais EPJT. Elle nous raconte ses dĂ©buts, il y a cinquante ans. Vous avez fait partie de la premiĂšre promotion de journalistes de l’IUT, de 1968 Ă  1970. Comment s’est passĂ©e votre entrĂ©e dans ce nouvel Ă©tablissement ? Ça fout un coup de vieux n’est-ce pas ! Il y avait Ă  Tours un IUT d’Information et de Communication et de Documentation. On Ă©tait une trentaine, je crois, dans le dĂ©partement de journalisme, installĂ©s non pas oĂč se trouve l’IUT aujourd’hui, mais Ă  la caserne Meunier, dans des baraquements en bois, chauffĂ©s au poĂȘle, prĂšs du ChĂąteau de Tours. C’était sympa, un peu ambiance Grand Meaulnes ». C’est seulement la deuxiĂšme annĂ©e qu’on a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s dans un bĂątiment tout juste construit au Pont Volant. Au dĂ©part, nous n’avions rien, aucun matĂ©riel audiovisuel Ă  notre disposition, juste une imprimerie. Il y avait quand mĂȘme une nouveautĂ© l’enseignement avait tout un versant pratique. Il y avait des journalistes professionnels qui venaient donner des cours, ce qui Ă©tait la grande nouveautĂ© des IUT. Comment avez-vous vĂ©cu Mai 68 ? C’était un moment important pour moi. C’était quatre mois avant la rentrĂ©e. Les IUT sont le rĂ©sultat de mai 68, le ministĂšre de l’Éducation nationale avait dĂ©cidĂ© de crĂ©er des cycles courts en prise avec l’entreprise, moins universitaires et plus pratiques. Quels professionnels sont venus Ă  l’IUT ? Il y avait un lien trĂšs fort avec La Nouvelle RĂ©publique puisque c’était le journal local. Les journalistes de la NR venaient donner des cours et on avait aussi des confĂ©rences qui Ă©taient Ă  l’initiative du journal. L’occasion de rencontrer des journalistes de diffĂ©rents horizons, grands reporters ou autres et qui venaient apporter leur tĂ©moignage et discuter avec nous. Parfois, ça se terminait par un dĂźner dans les caves du cĂŽtĂ© de Vouvray. Vous avez par la suite travaillĂ© Ă  TF1, puis La Cinq et France 3
 Avez-vous Ă©tĂ© formĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision ? Non absolument pas. Je savais que tout ce qui pouvait toucher Ă  l’audiovisuel, la radio ou la tĂ©lĂ©vision correspondait plus Ă  mes envies et Ă  mes dispositions que la presse Ă©crite, alors qu’à ce moment-lĂ  on arrivait plus facilement Ă  trouver des stages dans les journaux rĂ©gionaux. Je suis entrĂ©e par la toute petite porte. À la maison de la radio d’abord, Ă  l’Interservices Jeunes et j’ai continuĂ© Ă  TF1, au desk de politique intĂ©rieure dirigĂ© par Joseph Poli. J’ai triĂ© les dĂ©pĂȘches pendant un an et demi, deux ans, et seulement aprĂšs j’ai commencĂ© Ă  faire du reportage. Je suis entrĂ©e par la toute petite porte » Que sont devenus vos camarades de promotion ? Il y avait Alain Texier qui a Ă©tĂ© pendant trĂšs longtemps LE » rĂ©alisateur d’UshuaĂŻa Nature. Beaucoup d’autres sont partis dans la presse quotidienne rĂ©gionale. À l’époque, quels journalistes vous inspiraient ? Les journalistes de rĂ©fĂ©rence qu’on pouvait avoir Ă  ce moment-lĂ , c’était plus la radio, comme Julien Besançon Europe 1, parce que je n’avais pas la tĂ©lĂ©vision chez moi. C’étaient des grands reporters ou des journalistes comme Françoise Giroud fondatrice de l’Express. Que pensez-vous de cette formation avec le recul ? Ça a Ă©tĂ© une chance et une opportunitĂ©, je ne sais pas si je serais allĂ©e passer les concours d’une Ă©cole parisienne, pas sĂ»r. En commençant, j’avais une base et une ouverture d’esprit qui m’avaient Ă©tĂ© donnĂ©es par l’IUT. Aviez-vous imaginĂ© ce que la tĂ©lĂ©vision, alors en noir et blanc, allait devenir ? C’était difficile de l’imaginer. La premiĂšre rĂ©volution technique, ça a Ă©tĂ© le passage Ă  la vidĂ©o. Un passage important, pour les journalistes reporters d’images et les monteurs surtout. La rĂ©volution aujourd’hui, se situe du cĂŽtĂ© des gens qui nous Ă©coutent, nous regardent et nous lisent, on ne pouvait pas l’apprĂ©hender. Et le tournant a Ă©tĂ© important lors de l’éclatement des radios FM et l’arrivĂ©e d’autres chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision. On est quand mĂȘme restĂ©s jusqu’en 1981 avec seulement trois chaĂźnes de tĂ©lĂ© et quatre radios. Par la suite, ĂȘtes-vous retournĂ©e Ă  l’IUT pour enseigner ? Non, je n’ai jamais Ă©tĂ© professeur. J’y suis allĂ©e une fois pour une confĂ©rence, il y a deux-trois ans, et pour les quarante ans. Que pensez-vous du passage du DUT en Master de journalisme Ă  la rentrĂ©e prochaine ? Ne connaissant pas le contenu de la formation, j’ai du mal Ă  donner mon avis. Ce que je constate c’est que de plus en plus de formation se font Ă  bac +3, bac +4 aprĂšs une licence et je trouve ça dommage qu’on ne conserve pas les formations en IUT, juste aprĂšs le bac. Pour accĂ©der Ă  l’école, il faut quand mĂȘme donner trois ans, oĂč l’on va acquĂ©rir un plus haut niveau de culture gĂ©nĂ©rale et tous types d’enseignements, mais Ă  mon Ă©poque on pouvait entrer par la petite porte. Les IUT permettent une mixitĂ© sociale et une diversitĂ© des profils. > L’Ecole publique de journalisme de Tours EPJT fĂȘte ses 50 ans en mars. Plus d’infos sur la formation ICI. Course, saut et escalade le parkour est l’art du dĂ©placement en utilisant le mobilier urbain. Une Ă©cole a ouvert Ă  Saint-Pierredes- Corps et forme les yamakasi de demain. Le Parkour ? C’est se dĂ©placer de la maniĂšre la plus efficace et rapide possible d’un point A Ă  un point B », dit Charles Brunet, ici en photo. Photo Le soleil tombe doucement. Saint-Pierre-des- Corps grelotte avec quatre petits degrĂ©s en cette fin fĂ©vrier. La fraĂźcheur enveloppe les ateliers de la Morinerie. Dans ce hangar, un couloir oĂč s’alignent des locaux d’artistes. La douce quiĂ©tude est troublĂ©e par le roulement d’un skateboard qui se dirige vers le fond. Sur sa planche, Martin, jeune ado blond aux petites lunettes, aussi relax qu’un surfeur californien. PassĂ© une porte oĂč est collĂ©e une affiche West Coast Academy, il se dirige vers de grands Ă©chafaudages. Dix secondes plus tard, il s’y balance, s’accroche, grimpe avec une aisance et une souplesse dĂ©concertantes, sous l’oeil bienveillant de son mentor, Charles Brunet. Ce trentenaire tourangeau de l’asso GravitĂ© ZĂ©ro/Parkour37, membre de la team West Coast Academy, est un traceur » pro qui a ouvert, en octobre 2017, une Ă©cole de parkour, la premiĂšre de la rĂ©gion. Un sport pour les adeptes de la libertĂ© du corps et du dĂ©placement. De quoi ravir Martin Ici, c’est un peu ma deuxiĂšme maison », se marre-t-il. C’est toujours encadrĂ©, donc je peux me surpasser. » L’école compte plus de 200 licenciĂ©s, ĂągĂ©s de 9 Ă  30 ans. Photo Julien Pruvost Le cours va commencer. La voix de Charles rĂ©sonne dans la salle de 400 mÂČ. Le cadran Ă  LED au mur affiche 17 h 29 et 58 secondes. J’avais bien dit que c’était 17 h 30 pĂ©tantes », sourit-il. Cet endroit est un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ©. Créé avec trois fois rien AprĂšs avoir galĂ©rĂ© Ă  trouver un lieu, un ami m’a conseillĂ© les ateliers de la Morinerie. Le local n’était pas cher. » Pour le matĂ©riel ? De la rĂ©cup’ pour les palettes, une structure achetĂ©e Ă  Amiens pour les Ă©chafaudages et un grand merci Ă  l’asso de gym de Saint-Pierre qui nous a donnĂ© certains tapis et matelas. » Soit un lieu d’entraĂźnement idĂ©al avant d’affronter la rue et son mobilier urbain. NINJA WARRIOR ET ACROBATIES Charles Brunet, prof et pro du parkour, pratique depuis 15 ans. Sa chaĂźne YouTube compte 67 000 abonnĂ©s. Photo Tandis que Charles retrace l’histoire, LĂ©onard, en stage ici, est en charge de l’échauffement. Poignets, coudes, genoux, chevilles, cou et nuque tout y passe. Et c’est parti ! Par petits groupes, les jeunes Ă©lĂšves sautent par-dessus des blocs, s’accrochent Ă  des hauteurs inimaginables, enchaĂźnent roulades, sauts de chats » et saltos. Ouais, c’est un peu Ninja Warrior », sourit Charles, avant de charrier un apprenti qui enchaĂźne les pirouettes au-dessus d’un gros cube en mousse Si tu touches l’obstacle, c’est cinq pompes ! » L’ambiance est bon enfant, la fraĂźcheur du hangar est oubliĂ©e. On s’entraĂźne dur. Corentin, par exemple, avec ses saltos arriĂšres hallucinants. Il a 17 ans et pratique depuis 7 mois. Comme le prouvent ses figures, sa prĂ©fĂ©rence va au freerun. C’est une variante qui implique des acrobaties en plus. Le freerun embellit le dĂ©placement en parkour », nuance cet ancien fan de BMX et de trottinette freestyle. Le sourire aux lĂšvres, engoncĂ© dans son maillot bleu, Corentin triture sa petite barbe et s’amuse de ses dĂ©buts, lorsque, tout petit, il grimpait dĂ©jĂ  aux arbres ». Maintenant, c’est sur les murs en ville. En fait, je m’adapte aux autres dans la rue. Si quelqu’un n’avance pas devant moi, je me dis tout de suite tiens, et si je le dĂ©passais plutĂŽt en m’accrochant Ă  ce rebord de fenĂȘtre ? Le parkour me fait dĂ©couvrir la ville diffĂ©remment, c’est un deuxiĂšme point de vue. Tout se joue au mental
 et je n’ai pas peur du bĂ©ton ! ». L’heure tourne et c’est dĂ©jĂ  bientĂŽt la fin du cours. Subejan, 13 ans, le bonnet enfoncĂ© sur la tĂȘte laissant choir ses longs cheveux, continue les figures sans s’arrĂȘter. Trois ans de pratique, mais capable de surmonter n’importe quel obstacle et visiblement Ă  l’aise aussi bien en parkour qu’en freerun. Seul Ă©quipement nĂ©cessaire pour pratiquer le parkour ? De bonnes chaussures ! Photo Julien Pruvost Les autres Ă©lĂšves s’enflamment, c’est le moment du floor is lava » [le sol est de la lave, NDLR]. Exercice fendard interdiction de toucher le sol avec ses pieds. Les bras sont mis Ă  rude Ă©preuve, on saute de bloc en bloc, les chevilles arrĂȘtent les corps, les muscles amortissent les chutes, les pieds ne doivent pas se placer trop haut. Ça peut ĂȘtre dangereux », souffle Charles. Sous leurs airs de casse-cou, les traceurs sont prudents et font preuve d’une grande maĂźtrise. Charles est comme un grand frĂšre. Il chapeaute et conseille. Les Ă©tirements indispensables. Ici, avec Subejan, 13 ans. Photo AurĂ©lien Germain Ici, on donne nos expĂ©riences et on dĂ©couvre sa voie. La technique est lĂ , ils travaillent maintenant leur autonomie et leur crĂ©ativitĂ©. » Plus qu’un sport urbain, le parkour est une philosophie. L’association le rappelle d’ailleurs sur sa page internet Notre Ă©tat d’esprit est l’entraide, le partage et la persĂ©vĂ©rance. » Trois valeurs respectĂ©es au pied de la lettre Ă  l’école du parkour. > En savoir plus ou pour les cours et stages > VidĂ©os Reportage AurĂ©lien Germain L’équilibre parfait pour un traceur ? Souplesse et puissance. Photo AurĂ©lien Germain Ambiance studieuse au sein de la nouvelle Ă©cole de cinĂ©ma de Tours. Les tout premiers Ă©lĂšves de l’Escat se prĂ©parent Ă  partir en tournage. Action ! Silence, ça tourne ! », demande Aude, rĂ©alisatrice en herbe, derriĂšre un cameraman et un patient improvisĂ©, allongĂ© sur une table. Fais un plus gros plan. Il ne faut pas qu’on la voie dans le champ », avance-t-elle Ă  son camarade, un poil autoritaire. Aude le sait, sur un plateau, c’est chacun sa place. À ses cĂŽtĂ©s, JĂ©rĂ©my, premier assistant. Il note l’avancĂ©e des prises et rĂ©pond aux demandes de sa rĂ©al ». Un autre trĂ©pied pour la camĂ©ra ? Il l’a. LibĂ©rer une salle ? Il s’exĂ©cute. Discret, son histoire personnelle aurait pourtant de quoi inspirer ces Luc Besson de demain. J’étais pĂątissier-boulanger mais j’écris depuis longtemps des scĂ©narios. J’ai inventĂ© ma premiĂšre piĂšce en CE2, se souvient le jeune homme de 19 ans qui finance seul sa formation Ă  l’Escat. Travailler dans le cinĂ©ma c’était un rĂȘve, mais avant, j’ai travaillĂ© un an en Angleterre et j’ai aussi appris beaucoup auprĂšs de grands chefs-pĂątissiers Ă  Paris. Revenu Ă  Tours, c’est lĂ  que j’ai vu qu’une Ă©cole de cinĂ©ma allait ouvrir. J’étais le premier Ă  appeler la directrice. » Comme JĂ©rĂ©my, 53 autres Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s pour faire partie de la premiĂšre promotion de l’Escat, Ă  Tours-Nord, dans les anciens ateliers des Compagnons du Devoir. ÂgĂ©s de 17 Ă  28 ans, ils viennent essentiellement de Tours. Cet aprĂšs-midi-lĂ , la moitiĂ© d’entre eux prĂ©pare le tournage de leur troisiĂšme court-mĂ©trage de l’annĂ©e. L’autre moitiĂ© de la promotion Ă©tant dĂ©jĂ  partie enregistrer. Tout l’espace a Ă©tĂ© investi les deux classes, l’espace cuisine, le foyer », le plateau
 DivisĂ©s en quatre groupes, ils ont deux heures pour tourner les plans d’un court-mĂ©trage de cinq minutes. ArmĂ© d’une Sony PX-70 », comme on dit dans le jargon, d’une perche et d’un micro, un groupe s’est enfermĂ© dans une salle de classe. C’est Cassandre la rĂ©alisatrice. DerriĂšre ses grandes lunettes rondes, elle surveille attentivement le dĂ©roulement de la scĂšne dans l’écran de la camĂ©ra. Le livreur sonne enfin
 fait semblant, un homme ouvre, un pistolet dans le dos, il prend le paquet et referme la porte. Coupez ! C’est l’histoire d’un soldat traumatisĂ© par la guerre qui ne trouve pas le sommeil, rĂ©sume Cassandre. Nous allons tourner dans un appartement la semaine prochaine et un magasin de surplus militaire nous prĂȘtera des Ă©lĂ©ments de dĂ©cor. » De l’autre cĂŽtĂ© du couloir, dans la cuisine, autre histoire, autre ambiance un prisonnier qui sort de prison veut tuer son pĂšre
 et coupe des oignons avec un Ă©norme couteau. Effrayant. Tout comme l’aiguille qui tourne alors que le groupe n’a filmĂ© qu’un tiers des plans prĂ©vus. Dans 20 minutes, ils devront passer au montage pour avoir une idĂ©e du rĂ©sultat et rĂ©ajuster, voire totalement modifier leur plan de bataille. On les met constamment en difficultĂ© de tournage, rĂ©vĂšle un professeur fondu dans la masse des Ă©tudiants. On leur donne beaucoup moins de temps pour qu’ils apprennent Ă  faire des choix, on les sort un peu de leur cocon pour qu’ils soient prĂ©parĂ©s Ă  la rĂ©alitĂ©. Ils ont deux ans de sĂ©curitĂ© avant le crash test Ă  la sortie », explique franchement leur professeur Geoffroy Virgery, rĂ©alisateur de 25 ans Ă  Tours. Avec lui, ils ont aussi analysĂ© des films, dĂ©couvert les Ă©clairages et le tournage spĂ©cifique pour donner une ambiance nocturne. La thĂ©orie et la pratique se rejoignent toujours ici. DEUX ANS AVANT LE CRASH-TEST Dans toute cette agitation, Bryan vaque Ă  ses occupations et vide les poubelles du Foyer. Chaque Ă©lĂšve effectue une semaine de rĂ©gie dans l’annĂ©e, comme sur un plateau », explique Sarah Chauvet, directrice adjointe. On veut qu’ils respectent la profession de rĂ©gisseur et qu’ils aient une attitude professionnelle ». Dans cette Ă©cole, pas de notes et la possibilitĂ© d’effectuer des stages Ă  tout moment, en fonction des demandes des boĂźtes de productions. Quitte Ă  louper quelques semaines de cours. Je suis parti en stage deux semaines sur le tournage d’un tĂ©lĂ©film pour France 3 Ă  Tours. J’ai appris Ă  “ percher ” sans bouger d’un pouce, vĂ©rifier les batteries, transporter le matĂ©riel
 », dĂ©crit Bryan, qui, Ă  21 ans, dĂ©tient dĂ©jĂ  un CAP projectionniste. OccupĂ©e Ă  monter une captation de concert dans un canapĂ©, Julie revient de six semaines en stage rĂ©gie » avec une Ă©quipe d’Arte en Touraine. Un bon moyen de dĂ©couvrir les codes de ce milieu et d’acquĂ©rir de prĂ©cieux contacts professionnels. S’investir, ĂȘtre rigoureux, ne pas avoir peur des responsabilitĂ©s demeurent ainsi autant de qualitĂ©s pour devenir cameraman, monteur, scĂ©nariste ou rĂ©alisateur. Un rĂȘve qui semble devenir rĂ©alitĂ© pour les Ă©lĂšves de l’Escat. Isabelle Heurtaux et Sarah Chauvet POUR ALLER PLUS LOIN UNE CENTAINE D’ÉLÈVES EN SEPTEMBRE 2018 Créée par Isabelle Heurtaux et co-dirigĂ© par Sarah Chauvet, l’Escat, premiĂšre Ă©cole de cinĂ©ma de Tours dont tmv vous avait rĂ©vĂ©lĂ© l’exclusivitĂ© en fĂ©vrier 2017, s’apprĂȘte Ă  recruter une nouvelle promotion. Bilan d’une annĂ©e pleine de promesses. Comment se sont passĂ©s les premiers mois de l’école ? Tout se dĂ©roule parfaitement ! Je vois des Ă©lĂšves qui s’épanouissent, l’ambiance est familiale
 Je cultive ce groupe comme si c’était une vraie Ă©quipe de cinĂ©ma, je les connais tous et ils savent qu’ils sont un peu les chouchous ». L’an prochain, ce ne sera peut-ĂȘtre pas aussi facile d’organiser des projections et des soirĂ©es Ă  100. Les productions de films vous appellent souvent pour des stagiaires ? Oui, il y avait un rĂ©el besoin. On est en contact avec le rĂ©alisateur Philippe de Chauveron Qu’est-ce-qu’on a fait au bon Dieu qui doit passer dans la rĂ©gion pour son prochain film. Qui a donnĂ© les premiĂšres masterclass ? La 1re assistante Julie Navarro Insoupçonnable, le rĂ©alisateur Éric Barbier La Promesse de l’Aube et le producteur Éric Altmayer Chocolat. En premiĂšre annĂ©e, les Ă©lĂšves touchent Ă  tout et l’annĂ©e suivante, ils se spĂ©cialisent. Quelles sont les propositions de l’Escat ? Comme prĂ©vu, il y aura une classe RĂ©alisateur, une autre en Image et une autre de Production dont on n’était pas certain l’an dernier, pour l’aspect administratif, recherche de financement, lĂ©gislation, etc. Des projets pour la suite ? Pour le moment, j’étais surtout dans l’organisation interne, mais Ă  l’avenir j’aimerais ouvrir l’école vers l’extĂ©rieur. Avoir un rapport avec des festivals de cinĂ©ma, pour pouvoir emmener les Ă©lĂšves sur ces Ă©vĂ©nements. En attendant, leurs premiers courts-mĂ©trages ont participĂ© au Mobile Film Festival et au festival DĂ©sirs
DĂ©sir, un groupe a rĂ©alisĂ© la bande-annonce du Festival International de CinĂ©ma Asiatique de Tours, d’autres ont fait des captations et on a un projet de web-sĂ©rie en mars. > Samedi 17 mars, de 11 h Ă  17 h, journĂ©e portes ouvertes de l’Escat, 34 rue de SuĂšde, Ă  Tours. Renseignements au 02 46 65 53 37 ou par mail Ă  escatfrance Depuis 2002, la Cefim forme dans ses locaux du quartier des Deux-Lions une centaine d’étudiants par an aux mĂ©tiers du web, des rĂ©seaux et du numĂ©rique. Franck Gauttron, le fondateur et directeur, nous prĂ©sente son Ă©cole. FORMATIONS Il y a trois types de formations. La formation diplĂŽmante donne un niveau bac+2. L’entrĂ©e se fait sur dossier, les Ă©tudiants travaillent en alternance et ont un examen final. Les cursus vont du designer web au technicien informatique en passant par le community manager. Ce sont uniquement des cours techniques, avec de l’anglais obligatoire en plus. Un total de 35 heures par semaine. Ensuite il y a des formations de quelques jours pour des salariĂ©s d’entreprise et des formations de sensibilisation au numĂ©rique. » ÉTUDIANTS En formation diplĂŽmante, les Ă©tudiants ont entre 18 et 30 ans. Certains sont en rĂ©orientation, certains ont dĂ©jĂ  un bac+5. Il y a une majoritĂ© d’hommes, on a moins de candidature chez les femmes. La plupart viennent de la rĂ©gion ou des dĂ©partements voisins. » COÛT DES ÉTUDES Nos formations coĂ»tent environ 6 000 euros l’annĂ©e. La plupart sont prises en charge, soit par PĂŽle emploi, soit par la RĂ©gion ou par des entreprises elles-mĂȘmes. Mais comme il est difficile d’avoir un job Ă  cĂŽtĂ©, il faut s’assurer de pouvoir assumer le coĂ»t de la vie Ă  Tours. » FORMATEURS Il y a quatorze formateurs permanents et une vingtaine d’intervenants extĂ©rieurs. J’attends d’eux qu’ils aient une solide expĂ©rience professionnelle et une grande capacitĂ© au travail d’équipe. Actuellement, ils viennent pour la plupart de la rĂ©gion Centre. » EMPLOI À LA SORTIE Tous les Ă©tudiants doivent avoir un emploi Ă  la sortie de la formation. Certains sont embauchĂ©s par de gros groupes, comme Atos ou Orange, d’autres par des agences rĂ©gionales ou des agences de communication. Ils restent Ă  80 % en rĂ©gion Centre. Quelques-uns tentent le freelance mais on le dĂ©conseille au dĂ©but. Depuis deux ans, il y a plus d’offres d’emploi que d’étudiants dans certains domaines comme, en dĂ©veloppement web par exemple. Ils ont donc plusieurs possibilitĂ©s d’embauche. » SALAIRE À LA SORTIE Pour les dĂ©veloppeurs web, les salaires sont autour de 25 000 euros par an. Pour certains ça peut monter Ă  30 000 ou 35 000 euros par an. Les grosses sociĂ©tĂ©s payent mieux mais certains Ă©tudiants recherchent plutĂŽt une bonne ambiance dans une Ă©quipe qu’un plus gros salaire. » DES PROJETS J’ai trois projets. D’abord trouver des locaux plus grands. Ensuite chercher davantage de profils d’étudiants, surtout des femmes mais aussi travailler avec des migrants, certains ont dĂ©jĂ  des bases. Enfin, travailler sur la transition numĂ©rique des entreprises. » >> + d’infos sur le site de l’école. Textes Margaux Dussaud Ă©tudiante Ă  l’EPJT Ce week-end c’est le Festival international de magie au Vinci. Avant d’y aller, tmv a fait un petit tour dans une Ă©cole de magie situĂ©e Ă  Tours ! Victor Capron en jaune, magicien professionnel. Comme Harry Potter, le cerf pourrait ĂȘtre son patronus. Les seules diffĂ©rences avec le cĂ©lĂšbre sorcier, c’est que Victor Capron, Tourangeau de 24 ans, n’a pas de cicatrice sur le front. L’animal majestueux ne jaillit pas non plus de sa baguette mais a pris place sur son pull, sa carte de visite et dans son salon. Une piĂšce qui se transforme d’ailleurs en mini-Poudlard plusieurs fois par semaine. En soirĂ©e et le mercredi, il accueille ainsi des apprentis magiciens dans son appartement, rue du Commerce, pour leur enseigner les rudiments de la magie. Ils sont ĂągĂ©s de 7 Ă  61 ans et ont optĂ© pour cette formule, comme d’autres prendraient des cours de guitare. Ces cours, dispensĂ©s Ă  quatre personnes au maximum en mĂȘme temps, restent une premiĂšre Ă  Tours. Tout juste diplĂŽmĂ© d’un master de psychologie, le magicien Victor Capron enseigne son art depuis le 28 septembre. Il propose des cycles de cinq mois pour les adultes de plus de 13 ans et de neuf mois pour les enfants de 7 Ă  12 ans rĂ©partis par groupes d’ñges. Je fonctionne avec des modules de cours qui explorent la magie des cartes, la magie du quotidien, le mentalisme, la mise en scĂšne et la crĂ©ation
 donc il est possible d’intĂ©grer le cours tout au long de l’annĂ©e », prĂ©cise le passionnĂ© qui fait parti du collectif de quatre magiciens Next Level Illusion, avec qui il a lancĂ© cette structure de formation. Des cours pour tous les niveaux Originaire de Normandie, il a dĂ©veloppĂ© sa passion pour les tours de passe-passe Ă  l’ñge de 8 ans. Pendant que d’autres regardaient les dessins animĂ©s Disney sur petit Ă©cran, je me passais en boucle les VHS, les DVD puis les vidĂ©os YouTube de magiciens », raconte-il. Un apprentissage solitaire, un peu chaotique. Il y a de tout sur Internet. Si on compare la magie Ă  la cuisine, c’est comme si on pouvait apprendre Ă  faire des recettes de cuisine d’un super-chef sans savoir rĂ©aliser une mayonnaise. Moi je suis lĂ  pour montrer aux Ă©lĂšves les bases, pour qu’ils puissent ensuite construire un numĂ©ro complet avec plusieurs Ă©lĂ©ments », image Victor Capron. Manier les cartes, exercice indispensable. D’ailleurs, ce soir-lĂ , deux Ă©lĂšves attendent autour de la table du salon. Les bougies sont allumĂ©es, les tapis de cartes sont sortis, ils sont prĂȘts Ă  s’exercer. Jonathan Begot, 31 ans s’adonne Ă  la magie Ă  un humble niveau depuis tout petit. Martin Maes, lycĂ©en de 15 ans, s’y intĂ©resse quant Ă  lui depuis un an. C’est au prĂ©cĂ©dent festival de magie de Tours que ça m’a vraiment plu. J’apprĂ©cie cet art de bluffer les spectateurs. Avec ces cours j’aimerais un jour avoir un niveau professionnel sans forcĂ©ment en faire mon mĂ©tier », dĂ©crit le plus jeune des sorciers. Victor Capron sort un de ses nombreux jeux de carte et leur montre un tour dans lequel une carte pliĂ©e en deux semble changer de face en coulissant dans une autre. Le tout, enrobĂ© d’un boniment * qui raconte une histoire de trous noirs. Les garçons sont bluffĂ©s. Mais ils auront droit au truc » du magicien, le gimmick * qui fait que la magie opĂšre. Et en l’espace de 30 minutes ils en font de mĂȘme avec plus ou moins de facilitĂ©. Manipuler les cartes dĂ©veloppe la motricitĂ© et dĂ©lie les doigts. Ce qui permet, Ă  terme, de plier l’auriculaire sans plier l’annulaire par exemple », dĂ©crit le professeur. Il vaut mieux refaire le tour en rentrant chez nous une fois et s’entraĂźner un peu tous les jours, sinon, on l’oublie vite », prĂ©cise Jonathan. Pendant le cours, ils auront aussi droit Ă  un peu d’histoire ou de psychologie de la magie. Pour le moment, ces aficionados du close-up * n’osent pas beaucoup montrer leur talent, mais la confiance ne saurait tarder Ă  venir. Victor Capron donnera Ă  partir de fĂ©vrier une formation de 3 h par semaine pour les amateurs qui ont un trĂšs bon niveau technique et qui dĂ©sireraient crĂ©er leur entreprise de magie. Des stages et des initiations sont Ă©galement dispensĂ©s tout au long de l’annĂ©e pour tous les niveaux. Et promis, personne ne disparaĂźtra. >> En savoir plus sur ou au 06 63 81 99 24 Le lexique du magicien * Boniment La formule magique. Ou plutĂŽt, le texte qui va agrĂ©menter un tour. Chaque magicien raconte sa propre histoire pour enrober sa manipulation. Gimmick Ce n’est pas une grimace, mais un outil utilisĂ© en magie pour rĂ©aliser des tours. Close-up C’est un type de magie qui vient de l’anglais close-up », gros plan. Il se dĂ©roule par exemple pendant les cocktails, trĂšs proche des invitĂ©s. Oh ! Vous avez une piĂšce derriĂšre l’oreille ! Études courtes ou longues ? Dans quel domaine ? Quel casse-tĂȘte de rĂ©pondre Ă  toutes ces questions. La clĂ© se trouve dans la connaissance de soi. A Brassart, on maĂźtrise la 3D ! Photo Pauline Phouthonnesy Pour savoir oĂč l’on va, il faut savoir oĂč l’on est. ». L’adage prend tout son sens quand on parle d’orientation. À quelques jours des salons de l’étudiant Ă  JouĂ©-lĂšs-Tours 11 novembre et Tours 18 novembre, certains lycĂ©ens ou collĂ©giens – et leurs parents inquiets – se penchent en ce moment sur leur avenir, avec un grand A. Youtubeuse, joueur de football professionnel, concepteur de jeux vidĂ©os font plus rĂȘver que les mĂ©tiers de l’industrie, aux dĂ©bouchĂ©s pourtant nombreux. Et comme si ce n’était pas assez compliquĂ© de faire un choix, le marchĂ© du travail fluctue Ă  toute vitesse, obligeant les travailleurs et travailleuses de demain Ă  changer de profession plusieurs fois dans leur carriĂšre. Françoise Guyard, consultante en ressources humaines du cabinet Cursus CompĂ©tences Ă  Tours, accompagne des lycĂ©ens dans cette recherche d’orientation. Le processus est le mĂȘme quand il s’agit d’un Ă©tudiant ou d’un adulte en reconversion. Il faut commencer par comprendre qui est la personne, comment fonctionne son cerveau, quelle est son Ă©ducation, de quelles formes d’intelligences elle dispose. » Et pour cela, il est plus facile de se faire aider par un regard extĂ©rieur. À travers des entretiens, des tests de personnalitĂ© – comme le MBTI – les psychologues du travail peuvent ainsi dresser un profil, matrice du reste du cheminement. Ces professionnels peuvent ainsi dĂ©celer nos talents. C’est le psychologue amĂ©ricain Howard Gardner qui a Ă©tabli, dans les annĂ©es 1980, une thĂ©orie selon laquelle il existe huit formes d’intelligence 1. Elles sont Ă  disposition de chacun mais sont plus oĂč moins dĂ©veloppĂ©es. En moyenne, un individu en possĂšde trois ou quatre dominantes. On retrouve l’intelligence verbale et linguistique de ceux qui maĂźtrisent les lettres Ă  l’écrit comme Ă  l’oral ; l’intelligence logico-mathĂ©matique de ceux qui aiment rĂ©soudre des problĂšmes ; l’intelligence corporelle-kinĂ©sthĂ©sique de ceux qui savent utiliser leur corps ; l’intelligence musicale de ceux qui sont plus sensibles aux sons ; l’intelligence spatiale de ceux qui pensent en imaginant une image dans leur tĂȘte ; l’intelligence interpersonnelle de ceux qui ont de l’empathie ; et enfin l’intelligence intrapersonnelle, la connaissance de soi-mĂȘme. AprĂšs avoir dĂ©fini qui l’on est, il faut se confronter aux idĂ©es de mĂ©tiers auxquels on pense ou bien Ă©tablir des domaines professionnels en adĂ©quation avec son profil. La troisiĂšme et derniĂšre Ă©tape confirmera ou non ces premiers tracĂ©s. Il s’agit de se confronter Ă  la rĂ©alitĂ© en se rendant auprĂšs de professionnels. C’est la technique de l’ADVP, Activation du DĂ©veloppement Vocationnel », prĂ©cise Françoise Guyard. Pour un lycĂ©en, ce bilan peut durer six heures alors qu’un adulte qui rĂ©alise un bilan de compĂ©tences peut passer jusqu’à 24 heures pour affiner son projet. Il faut aussi prendre en compte le contexte familial et les rĂ©alitĂ©s du marchĂ© du travail », ajoute Carole Leroux, conseillĂšre en formation continue au Greta. Carole Leroux accompagne des personnes de tous Ăąges Ă  la mobilitĂ© professionnelle ou gĂ©ographique. Selon une Ă©tude canadienne, la population europĂ©enne est la moins mobile pour des raisons familiales, financiĂšres et administratives. Nous avons aussi des jeunes qui n’ont aucune expĂ©rience professionnelle mais qui arrivent avec des loisirs, des compĂ©tences acquises dans le cadre associatif, et qui servent de leviers ». ÊTRE ACTEUR DE SON ORIENTATION Dans la pĂ©riode difficile et compliquĂ©e qu’est l’adolescence, les jeunes ont parfois des difficultĂ©s Ă  se projeter. Ils se sentent seuls pour identifier leurs talents, perdus dans le labyrinthe des formations, le monde Ă©conomique leur fait peur et les parents sont tout aussi perdus », constate Françoise Guyard qui donne Ă©galement des confĂ©rences dans les Ă©tablissements scolaires. Elle rassure les parents et les Ă©lĂšves qui ont parfois du mal Ă  se comprendre car ils n’ont pas les mĂȘmes attentes du monde professionnel. Les parents peuvent commencer Ă  parler d’orientation avec les adolescents Ă  partir de la 3e, les aider Ă  comprendre le marchĂ© du travail, Ă  mieux se connaĂźtre, Ă  se rendre aux salons, aux portes ouvertes et Ă  rĂ©aliser des stages pendant les vacances. Et leur donner le droit de se tromper », conseille Françoise Guyard. Il faut qu’ils soient actifs dans leur orientation. Des Ă©coles comme Brassart, permettent par exemple, aux Ă©lĂšves de passer une journĂ©e en immersion dans l’école. Et finalement, comme de nombreux adultes aujourd’hui, ils s’orienteront tout au long de leur vie. 1 Intelligences multiples, Howard Gardner, 1983. Renforcer les liens entre gĂ©nĂ©rations et lutter contre l’isolement, ce sont les ambitions de plusieurs projets intergĂ©nĂ©rationnels nĂ©s en Touraine. Zoom sur trois initiatives. OFFRE TOIT À PARTAGER Florent est un jeune homme gentil et patient. Sa prĂ©sence vaut de l’or ! », s’exclame Edith VanbockstaĂ«l. La septuagĂ©naire partage son appartement avec ce lycĂ©en de 17 ans depuis le mois de janvier. Une cohabitation rĂ©ussie, malgrĂ© les soixante ans qui sĂ©parent les deux colocataires. Comment se sont-ils rencontrĂ©s ? GrĂące Ă  l’association tourangelle Jeunesse et Habitat, qui a repris en 2015 le concept un toit en partage », créé par Françoise Menant il y a dix ans. Le but favoriser la cohabitation intergĂ©nĂ©rationnelle en mettant en relation des jeunes de moins de 30 ans Ă  la recherche d’un logement, avec des seniors disposant d’une chambre libre Ă  leur domicile. Partage, solidaritĂ©, tolĂ©rance les bĂ©nĂ©ficiaires doivent adhĂ©rer aux valeurs du projet. Un critĂšre que l’association vĂ©rifie dĂšs la premiĂšre rencontre avec les personnes intĂ©ressĂ©es. En fonction des goĂ»ts et des attentes de chacun, elle tente de constituer les meilleurs binĂŽmes. Elle organise leur rencontre puis reste prĂ©sente pour accompagner la cohabitation. Actuellement, le dispositif accueille 15 binĂŽmes, un autre est en cours de signature. Avis aux jeunes intĂ©ressĂ©s 5 seniors restent en attente. Pour 180 € par mois, Florent dispose d’une chambre et d’un cabinet de toilette indĂ©pendant, ainsi qu’un accĂšs Ă  la cuisine et au salon. Une somme modeste contractualisĂ©e dans le cadre d’un bail meublĂ©, sous l’oeil de l’association le loyer ne doit pas dĂ©passer 250 € par mois charges comprises. Une autre formule est possible une convention d’hĂ©bergement, lorsque le locataire paie uniquement les charges. L’objectif permettre aux jeunes d’accĂ©der Ă  des logements peu onĂ©reux. Ce n’est pas l’argent qui a motivĂ© ma participation, prĂ©cise Edith. Je recherchais la compagnie d’une personne patiente et serviable, surtout pendant la semaine car je suis seule. Toutes mes attentes ont Ă©tĂ© comblĂ©es, c’est formidable. » Et ça va mĂȘme au-delĂ  Lorsqu’il rentre le soir, il s’installe Ă  cĂŽtĂ© de moi pour me raconter sa journĂ©e, ses soucis. » Florent, lui, apprĂ©cie cette solution pratique et Ă©conomique » Je suis lĂ  pour l’aider quand elle en a besoin, et elle me laisse ma libertĂ©. Je suis tombĂ© sur la bonne personne. » Une mise en relation rĂ©ussie, estime Jeunesse et Habitat, qui souhaite favoriser le dialogue et la solidaritĂ© entre gĂ©nĂ©rations. Pour Aline Largeau, chargĂ©e de dĂ©veloppement habitat Ce n’est pas une location comme les autres, mais la rencontre de deux personnes qui inventent leur maniĂšre de vivre ensemble. » ÉCHANGE PERMIS DE CONDUIRE CONTRE COMPAGNIE Alexandra Cormier a 25 ans. Elle travaille Ă  ChĂąteau-Renault et habite au Boulay, une commune voisine. Sans voiture, c’est compliquĂ© mais elle n’a pas les moyens de financer son permis de conduire. Suzanne Durand, elle, a 89 ans. Elle vit au foyer Le Maine Ă  ChĂąteau-Renault. Elle se sent parfois seule et ne bouderait pas un peu de compagnie. GrĂące Ă  une initiative communale, les deux femmes ont nouĂ© une relation privilĂ©giĂ©e, et Alexandra espĂšre bien dĂ©crocher le prĂ©cieux papier rose. Cette initiative, c’est le permis solidaire un dispositif social intergĂ©nĂ©rationnel mis en place depuis octobre 2013 Ă  ChĂąteau-Renault. Le principe ? Un jeune effectue 50 heures de bĂ©nĂ©volat, rĂ©parties en gĂ©nĂ©ral sur huit semaines, auprĂšs d’une personne ĂągĂ©e. Il reçoit en Ă©change un financement du centre communal d’action sociale CCAS pour son permis de conduire. Lors du bilan, une enveloppe de 1250 € est versĂ©e en trois fois Ă  l’une des trois auto-Ă©coles de la ville », indique ChloĂ© Daumain, coordinatrice du CCAS. SĂ©lection des bĂ©nĂ©ficiaires, signature d’un contrat d’engagement par les deux parties, livret de suivi
 Le projet est encadrĂ© pour Ă©viter tout abus. En gĂ©nĂ©ral, ça fonctionne bien. Nous nous efforçons de constituer des binĂŽmes selon les personnalitĂ©s de chacun. Le seul souci rencontrĂ©, ce sont quelques jeunes qui n’ont pas eu la motivation suffisante pour persĂ©vĂ©rer jusqu’à l’obtention du permis », prĂ©cise ChloĂ© Daumain. Alexandra Cormier, elle, compte bien aller jusqu’au bout Ce permis, je l’ai tellement attendu ! Je pourrai enfin ĂȘtre autonome. Mon quotidien sera plus facile. » Les deux femmes, qui se sont rencontrĂ©es l’étĂ© dernier, ont partagĂ© promenades, parties de triominos ou discussions autour d’un café  Ça m’a apportĂ© beaucoup de bonheur », reconnaĂźt Suzanne. Quant Ă  Alexandra, au-delĂ  du financement de son permis, elle a trouvĂ© ce projet super » car elle adore le contact avec les gens ». Aujourd’hui, le duo continue Ă  se voir de temps en temps. Rien que pour le plaisir. QUAND L’ÉCOLE ET LA MAISON DE RETRAITE FONT BON MÉNAGE Venir Ă  l’école pour assister Ă  un cours d’histoire ou faire une dictĂ©e. À Souvigny- de-Touraine, c’est possible Ă  tout Ăąge la Marpa-Ă©cole intĂšgre dans un mĂȘme lieu une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire et une maison de retraite. Ainsi, les rĂ©sidents de la Marpa Maison d’accueil et de rĂ©sidence pour l’autonomie sont les bienvenus Ă  l’école, et vice-versa. La maison de retraite compte dĂ©sormais 14 rĂ©sidents permanents, deux en accueil temporaire, et d’autres devraient bientĂŽt les rejoindre. CĂŽtĂ© Ă©cole, il y a 72 enfants. Ce dispositif innovant fait la part belle aux Ă©changes entre jeunes et personnes ĂągĂ©es. On organise des sĂ©ances hebdomadaires de jeux de sociĂ©tĂ©. Aussi, Ă  tour de rĂŽle, 6 Ă  8 enfants viennent manger Ă  la Marpa deux fois par semaine », explique Anne-Sophie Housseau, responsable de la Marpa. Autre initiative chaque mois, les anciens et les Ă©coliers qui fĂȘtent leur anniversaire confectionnent des gĂąteaux pour toute la Marpa-Ă©cole. L’occasion de souffler les bougies ensemble. Par Nathalie Picard Être payĂ© pour apprendre un mĂ©tier ? C’est possible, que l’on soit ingĂ©nieur ou esthĂ©ticienne. La formation en alternance prend du galon et espĂšre s’installer enfin dans tous les secteurs. Je ne voulais pas ĂȘtre assise toute la journĂ©e », Impossible pour moi de faire de la thĂ©orie pendant des annĂ©es, » J’avais besoin de concret ». Quand on les interroge, les mĂȘmes phrases reviennent. Alors ils ont sautĂ© dans le grand bain. On les trouve dans les boulangeries, les garages, les boutiques de vĂȘtements, les salons de coiffure mais aussi les banques, les cabinets de conseil, les fabricants de logiciel. Et ils sont ravis de leurs parcours, qui surprend encore. Eux, ce sont les apprentis. Un mode de formation trĂšs marginal en France, puisqu’il concerne seulement 6 % des jeunes de plus de 15 ans. En Allemagne, c’est 20 % et plus de 75 % en Suisse ! Comme on imagine bien que la population helvĂšte n’est pas composĂ©e exclusivement de pĂątissiers et de menuisiers, c’est bien que la formation professionnelle y est tout simplement privilĂ©giĂ©e, et ce, quelque soit le secteur d’activitĂ© et le poste exercĂ©. Longtemps cantonnĂ©e aux mĂ©tiers manuels et aux mĂ©tiers de bouche, la formation en alternance est enfin entrĂ©e dans les grandes Ă©coles et Ă  l’universitĂ©. Mais encore trop souvent par la petite porte. J’ai toujours Ă©tĂ© major de mes promotions et quand j’ai optĂ© pour un master en apprentissage, certains ne comprenait pas c’était vu comme une filiĂšre de garage, explique Julie. En 2010, l’Escem ne le prĂ©sentait pas mĂȘme sur son site ! C’est l’un de mes professeurs qui m’en a parlĂ©. Ce cĂŽtĂ© nĂ©gatif reste trĂšs prĂ©sent aujourd’hui encore, les gens sont Ă©tonnĂ©s que j’ai un bac +5 en alternance. » SitĂŽt son master obtenu, Julie a signĂ© un CDI Ă  la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, l’entreprise qui l’avait accueillie en alternance. Et ce serait Ă  refaire, la jeune femme le referait sans hĂ©siter J’ai mĂȘme eu le luxe de pouvoir choisir entre plusieurs postes Ă  la sortie de mon Ă©cole. À 22 ou 23 ans, c’est une vraie chance. » Pour les Ă©tudiants, l’apprentissage offre deux avantages uniques ĂȘtre en condition de travail rĂ©el tout en bĂ©nĂ©ficiant de la relative indulgence due Ă  un apprenti et percevoir un salaire. Un Ă©tudiant apprenti de 21 ans touche ainsi 895 euros par mois, une somme qui peut faciliter la prolongation des Ă©tudes supĂ©rieures. Et c’est l’employeur et l’État qui financent sa formation. Un argument qui convainc aussi les jeunes qui souhaitent acquĂ©rir leur indĂ©pendance sans sacrifier leurs Ă©tudes. L’universitĂ© a dĂ©veloppĂ© son propre CFA, le Centre de Formation des Apprentis des UniversitĂ©s Centre-Val de Loire, qui propose plus de 100 formations en alternance, dont une trentaine Ă  Tours licence professionnelle Gestion de l’environnement MĂ©tier des dĂ©chets, juriste d’entreprise, Master 2 en Management des Equipes, SantĂ© et QualitĂ© de Vie au Travail, journaliste, gĂ©nie Ă©lectrique ou licence pro OptomĂ©trie et basse vision, le catalogue est large. Des entreprises diverses et variĂ©es Et les entreprises d’accueil se sont, elles aussi, diversifiĂ©es. On y trouve mĂȘme la mairie de Tours. Depuis 2014, elle accueille chaque annĂ©e des apprentis jardiniers, cuisiniers ou techniciens en informatique
 Il nous semblait Ă©vident de soutenir ce mode de formation ». confirme Thibault Coulon, adjoint dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’emploi. L’apprentissage est une Ă©vidence pour les mĂ©tiers manuels, dans lesquels la pratique, la transmission du coup de main » est essentielle. Mais il a d’autres atouts pour convaincre les futurs ingĂ©nieurs ou techniciens spĂ©cialisĂ©s. Dans les entreprise high-tech, l’alternance est un rĂ©servoir d’innovation L’étudiant est complĂštement intĂ©grĂ© Ă  l’entreprise, cette visibilitĂ© sur plusieurs mois le rassure et le pousse Ă  s’investir sur des projets, explique Julien Rousseau, directeur de Suivideflotte. net, spĂ©cialiste de la gĂ©olocalisation. En reliant l’école et l’entreprise, ces travailleurs en alternance nous enrichissent ils offrent leurs connaissances, un regard extĂ©rieur, l’expĂ©rience de leurs professeurs et celle de leurs camarades. Les stagiaires apportent beaucoup d’idĂ©es, il faut parfois leur expliquer que les propositions doivent toujours rester en adĂ©quation avec le monde de l’entreprise et les besoins de nos clients. » De mĂȘme, dans les mĂ©tiers des ressources humaines, le terrain est le pivot d’une formation cohĂ©rente, selon BĂ©rengĂšre, qui suit en alternance un Master 2 Management StratĂ©gique des RH et Performance Durable Ă  l’IAE de Tours Impossible de se passer de la pratique ! Notre mĂ©tier est un mĂ©tier social, oĂč il faut ĂȘtre avec les salariĂ©s et connaĂźtre leur quotidien ». Une fois leur diplĂŽme obtenu, c’est cet ancrage dans le terrain qui est le meilleur atout des apprentis. Les pĂ©riodes en entreprise reprĂ©sentent entre la moitiĂ© et les deux-tiers de leur temps de formation. Ils ont dĂ©veloppĂ© des compĂ©tences professionnelles, une connaissance du milieu du travail, de ses exigences, des droits et des devoirs d’un salariĂ©, qui facilitent leur embauche. À Tours, le CFA des Douets forme chaque annĂ©e un millier d’apprentis du CAP au BTS. Et pour valoriser ses formations, l’établissement mise sur deux cartes la raretĂ©, comme la formation ascensoriste deux seulement en France et l’ancrage dans le territoire pour les mĂ©tiers de bouche ou de vente. La rentrĂ©e 2017 offre ainsi une nouveautĂ© le CAP Vente alimentaire. Mais l’établissement l’admet il reste un gros travail de pĂ©dagogie Ă  faire auprĂšs des collĂšges et des parents pour expliquer que l’apprentissage est tout sauf un choix par dĂ©faut. Quel que soit le niveau du diplĂŽme. >> FORUM DE L’ORIENTATION Le 20 et 21 janvier, de 9 h Ă  17 h, au Parc des Expositions À Tours, un nouvel atelier permet aux enfants d’apprendre Ă  mĂ©diter et Ă  gĂ©rer leurs Ă©motions. Une initiative qui plaĂźt aux parents
 et mĂȘme aux enfants ! C’est un arbre trĂšs beau, un arbre trĂšs spĂ©cial. Un arbre Ă  souhaits qui est lĂ  depuis plus de 100 ans. Sur cet arbre, des pigeons peuvent rĂ©aliser des souhaits qui viennent droit du cƓur », raconte Anne- Laure Bihan-Poudec. À cĂŽtĂ© d’elle, six enfants se tiennent en cercle, les yeux fermĂ©s, assis en tailleur sur un tapis de sol. Lorsque l’histoire se termine, une clochette retentit. Les enfants peuvent alors dessiner leur souhait sur une page de leur cahier. L’objectif de ces ateliers de mĂ©ditation destinĂ©s aux enfants ? Apprendre Ă  se concentrer, dĂ©velopper son attention, reconnaĂźtre et gĂ©rer ses Ă©motions
 Une initiative originale, qu’Anne-Laure Bihan-Poudec, par ailleurs professeure des Ă©coles, avait en tĂȘte depuis quelques temps À l’école, j’ai constatĂ© que beaucoup d’enfants souffrent d’un certain mal-ĂȘtre, ou qu’ils ont du mal Ă  gĂ©rer leurs Ă©motions. En parallĂšle, j’ai commencĂ© Ă  pratiquer la mĂ©ditation Ă  titre personnel, et j’ai pensĂ© que ce serait un outil intĂ©ressant pour les enfants. » AprĂšs l’avoir expĂ©rimentĂ©e avec succĂšs dans sa classe, elle a suivi une formation Ă  la mĂ©thode Eline Snel, l’auteur du livre Calme et attentif comme une grenouille ». L’atelier s’articule autour de 8 sĂ©ances thĂ©matiques, afin d’acquĂ©rir les bases de la mĂ©ditation. Il n’y a pas de vocation spirituelle, prĂ©cise la jeune femme. Ce n’est pas du bouddhisme, mais juste un entraĂźnement Ă  l’attention et Ă  la gestion des Ă©motions. » Si les garçons et les filles prĂ©sents ne se sont pas inscrits de leur propre initiative, la plupart notent dĂ©jĂ  des bĂ©nĂ©fices. Comme Tiago, 9 ans, qui a Ă©crit sur son cahier que ça permet de se relaxer, ça fait du bien ». Ou Lisa, 12 ans, qui est contente d’avoir une nouvelle technique pour s’endormir le soir Je mets ma main sur mon ventre et je me concentre sur ma respiration. » Une mĂ©thode testĂ©e et approuvĂ©e. Nathalie Picard >Nouveau programme Ă  partir de janvier 2017. Plus d’informations sur Que mangent les quelque 7 200 Ă©lĂšves frĂ©quentant les cantines des Ă©coles de Tours ? Comment sont prĂ©parĂ©s leurs repas ? Quel est l’avenir de la restauration scolaire ? Tmv vous dit tout. Depuis 1976, les dĂ©jeuners et goĂ»ters des petits Tourangeaux sont prĂ©parĂ©s au sein d’une cuisine centrale, installĂ©e dans le quartier des Fontaines. Chaque jour, une soixantaine de personnes travaille Ă  la confection de 8 000 repas pour les Ă©coles, mais aussi les crĂšches, les centres de loisirs et le restaurant du personnel municipal. Et pour concevoir les menus de tout ce monde-lĂ , ça ne rigole pas ! En restauration collective, c’est le GEMRCN, Groupe d’étude des marchĂ©s restauration collective et nutrition, qui Ă©tablit les recommandations nutritionnelles poisson lors de 4 repas sur 20 au minimum, lĂ©gumes ou fruits crus au moins 10 fois sur 20 ou encore produits frits maximum 4 fois sur 20, etc. Sans compter les exigences de saison, de techniques de prĂ©paration, de l’éducation au goĂ»t et bien sĂ»r du coĂ»t. Pour ce travail, le chef de la cuisine centrale, M. Wallet, et les chefs de production sont Ă©paulĂ©s par deux diĂ©tĂ©ticiens. Les menus sont ensuite validĂ©s en commission Restauration qui rĂ©unit des reprĂ©sentants de la cuisine centrale, des Ă©tablissements directeur, agent de restauration et animateur, des membres de l’équipe municipale mais aussi des parents d’élĂšves. Ça vous intĂ©resse ? Renseignez-vous auprĂšs du PĂŽle Famille Éducation au 02 47 21 62 32. PETITS PLATS DANS LES GRANDS Construite Ă  une Ă©poque oĂč le foncier ne ruinait pas, notre cuisine centrale est particuliĂšrement spacieuse. Contrairement aux cuisines plus rĂ©centes, elle a la chance de disposer d’une lĂ©gumerie, d’une pĂątisserie et d’équipements permettant de travailler au maximum les produits bruts. Lors d’une visite des lieux d’ailleurs ouverte aux parents d’élĂšves trois fois par an, tmv a pu le constater les salades vertes fraĂźches sont triĂ©es, lavĂ©es et prĂ©parĂ©es. Idem pour les pommes de terre qui se transforment sous nos yeux en purĂ©e prĂ©vue pour le hachis parmentier. Les moelleux rĂ©guliĂšrement proposĂ©s au goĂ»ter sont Ă©galement faits maison. Depuis l’embauche des diĂ©tĂ©ticiens, il y a eu de gros progrĂšs de fait sur la qualitĂ© des aliments, notamment sur la viande, remarque une directrice d’école interrogĂ©e par tmv. Les laitages et les compotes sont aussi toujours des produits de marques. Il faut dire qu’on a la chance d’avoir encore une cuisine centrale publique et des gens qui cuisinent des produits bruts en majeur partie. Globalement, c’est bon ! ». Ouf, on est rassurĂ©s. Mais n’oublions pas qu’on reste dans une cuisine industrielle qui se passe encore difficilement de conserves, de surgelĂ©s et de produits dit de 4e gamme, c’est-Ă -dire prĂȘts Ă  l’emploi. Pour acheminer les repas dans les Ă©coles, la cuisine centrale des Fontaines fonctionne selon le principe de la liaison froide. ConcrĂštement, aprĂšs confection, les plats sont conditionnĂ©s en barquettes, rapidement refroidis, puis stockĂ©s et transportĂ©s dans les Ă©coles en vĂ©hicules rĂ©frigĂ©rants. Ils y seront ensuite remis Ă  tempĂ©rature. OpposĂ© Ă  la liaison chaude qui revient Ă  transporter les plats chauds, le systĂšme de liaison froide, majoritairement utilisĂ©, permettrait de garantir plus facilement la sĂ©curitĂ© sanitaire des repas, aux dĂ©pens, certes, d’une qualitĂ© gustative un peu moindre. Quoi ? Une qualitĂ© gustative moindre ? Mais quelle horreur ! Tout doux, Tornado ! À l’époque, elle avait Ă©tĂ© mise en place Ă  la demande des parents qui sinquiĂ©taient des risques d’intoxication liĂ©s aux liaisons chaudes
 Bref, ce qu’on peut retenir, c’est qu’avec la liaison froide, exit les frites. Cuites, refroidies puis rĂ©chauffĂ©es, on vous laisse imaginer l’état de la patate
 Exit aussi les steaks hachĂ©s semelles
 Re-ouf ! Jeanne Beutter >> POUR ALLER PLUS LOIN Le samedi 4 juin Ă  18 h ou 20 h 30, au chĂąteau de Moncontour, Ă  Vouvray >AccĂšs par la D952 ou D47 >RĂ©servation conseillĂ©e au 07 87 07 20 37. [youtube] Des Ă©tudiants de l’Esten de Tours lancent une appli mobile pour changer la vie et l’orientation scolaire. DĂ©cidĂ©ment, l’Esten Sup’édition regorge de talents. Cette fois, l’école supĂ©rieure des techniques de l’édition numĂ©rique a vu cinq de ses Ă©tudiants crĂ©er une appli mobile d’orientation scolaire. Pour leur projet, ils ont donc lancĂ© Future You, faite par des jeunes pour des jeunes », comme le prĂ©sente SolĂšne, l’une des meneuses du projet au cĂŽtĂ© de Faustine, Sylvain, Marine et Coralie. Le concept ? SuggĂ©rer Ă  chaque utilisateur, suite Ă  un quiz ludique, les types d’intelligence dont il dispose corporelle, musicale, naturaliste, interpersonnelle, etc., notion proposĂ©e par Howard Gardner, prof Ă  Harvard. L’appli propose alors diffĂ©rents exemples de mĂ©tiers correspondant Ă  ces types d’intelligence. Une maniĂšre de renouveler les outils d’orientation scolaire actuels qui se basent principalement sur les rĂ©sultats scolaires et qui ne conviennent souvent pas aux Ă©tudiants ». Cette appli a Ă©tĂ© commandĂ©e par par l’éditrice et grande professionnelle de Paris, Brigitte Legendre. Dans l’idĂ©al, elle sera disponible courant mai sur le Play store et iBooks, et certainement dĂ©but juin sur l’Apple store », prĂ©cise SolĂšne. > Pour en savoir plus Au Centre de formation des musiciens intervenants CFMI, de futurs artistes et pĂ©dagogues apprennent Ă  transmettre leur passion de la musique aux enfants. Tout un art. En cours de chant, il faut donner de la voix
 et des Ă©motions Ne cherchez pas. Ici, vous ne trouverez ni de sombres amphithéùtres, ni les interminables cours magistraux qui vont souvent avec. Pourtant, nous sommes bien Ă  l’universitĂ© François-Rabelais. Mais dans cet espace un peu Ă  part, la plus vaste salle de cours est un auditorium. Des balafons multicolores — sorte de xylophone en bois d’origine africaine — sont disposĂ©s en demi-cercle, face Ă  de larges baies vitrĂ©es offrant une belle vue sur les champs attenants. Un environnement propice Ă  l’inspiration. Bienvenue au Centre de formation des musiciens intervenants CFMI, un dĂ©partement universitaire qui occupe de charmants locaux sur les hauteurs de Fondettes. Sa mission former des personnes, Ă  la fois musiciennes et pĂ©dagogues, qui interviennent auprĂšs des enfants pour les sensibiliser Ă  la musique. Deux annĂ©es de formation professionnelle, basĂ©es sur diffĂ©rentes pratiques musicales et sur une rĂ©flexion pĂ©dagogique, permettent d’obtenir un prĂ©cieux sĂ©same le diplĂŽme universitaire de musicien intervenant. RĂ©pĂ©ter un rythme compliquĂ©, toujours et encore Ce jeudi-lĂ , Richard Vincent, enseignant en percussion, donne un cours de rythme aux Ă©lĂšves de deuxiĂšme annĂ©e. Chaque Ă©tudiant rĂ©pĂšte le rythme proposĂ© par leur professeur sur un balafon. La mission de Richard Vincent ? Je suis lĂ  pour dĂ©velopper le potentiel rythmique des Ă©lĂšves. Ils doivent ĂȘtre capables, avec les enfants, de chanter en s’accompagnant de rythmes. Cette indĂ©pendance de la voix et des mains est plus facile Ă  acquĂ©rir que celle d’une main par rapport Ă  l’autre. Nous travaillons cette difficultĂ© ensemble. » Qui peut le plus, peut le moins. Son tuyau ? RĂ©pĂ©ter toujours la mĂȘme mĂ©lodie permet de se donner des repĂšres. » Mine de rien, ce n’est pas facile. RĂ©ussir Ă  superposer des rythmes diffĂ©rents, travailler l’indĂ©pendance des deux mains
 Certains s’arrachent mĂȘme les cheveux. Comme Josefa Tvetey, 25 ans, qui a intĂ©grĂ© le CFMI aprĂšs un master de musicologie Le rythme, c’est compliquĂ© pour moi. J’ai du mal Ă  dissocier les deux hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©braux. Il faut persĂ©vĂ©rer, pratiquer en permanence », insiste la jeune femme qui travaille d’arrache-pied. Pour s’entraĂźner entre les cours, quelques studios attenants Ă  l’auditorium, avec synthĂ©tiseurs, ordinateurs et percussions, sont Ă  la disposition des Ă©tudiants. Chacun peut venir y travailler son instrument. À quelques mĂštres de l’auditorium, dans le bĂątiment principal du CFMI, le cours d’écriture se tient dans une salle aux murs rouges. L’enseignant, Dominique Billaud, et ses deux Ă©tudiants, Lucas et Jonathan, sont en grande discussion autour d’une partition posĂ©e sur le pupitre d’un piano Ă  demi-queue. Ici, les jeunes apprennent Ă  composer une chanson ils Ă©crivent le texte et inventent la musique pour un ensemble d’instruments. L’objectif ? Mettre le tout en scĂšne pour en faire un vrai spectacle. Toujours dans la perspective de leur futur mĂ©tier. Histoire de le vivre au moins une fois avant d’en monter avec les enfants. Dans le mĂ©tier de musicien intervenant, la crĂ©ation et l’inventivitĂ© sont essentielles », souligne Dominique Billaud. Les deux Ă©tudiants apportent leurs idĂ©es. J’aimerais crĂ©er sur le thĂšme du voyage. Les idĂ©es fourmillent, je les ai posĂ©es sur un carnet. Mais musicalement, ça ne se dĂ©gage pas encore. J’imagine quelque chose de massif, avec un chƓur et des instruments », annonce Lucas. L’enseignant, lui, est lĂ  pour les accompagner Ils restent libres de leur choix, et surtout, il n’y a pas de jugement de valeur. » Dans cette formation, l’attention portĂ©e Ă  chaque personne semble essentielle. Logique, si l’on considĂšre que la relation humaine est au coeur de la musique. Un moment de plaisir en cours de guitare Une impression confirmĂ©e lors du cours de chant, qui se dĂ©roule dans une petite salle au dernier Ă©tage du bĂątiment, au fond d’un couloir. Ici, on abat les masques, lance Muriel Marschal. C’est un sas de dĂ©compression, un endroit oĂč les Ă©tudiants se permettent de craquer. » L’enseignante donne toute son Ă©nergie dans un objectif donner aux Ă©lĂšves le goĂ»t d’eux-mĂȘmes et de leur voix, leur permettre de se sentir beau et confiant, Ă©radiquer tous leurs doutes. » En somme, apprendre Ă  s’aimer. Vaste programme. D’autant que travailler sur sa voix a quelque chose de troublant Des mĂ©tamorphoses s’opĂšrent. C’est trĂšs intime », avoue Lucie. La jeune femme se lance, debout face Ă  son pupitre, dans une interprĂ©tation de mon lĂ©gionnaire ». Muriel Marschal l’accompagne au piano C’est magnifique ! C’est hyper beau », s’enthousiasme-t-elle. Ici, enseignants et Ă©tudiants partagent une mĂȘme passion la musique. C’est maintenant l’heure du cours de guitare. Cet instrument populaire est le prĂ©cieux alliĂ© du musicien intervenant. Pratique et facile Ă  transporter, il s’avĂšre idĂ©al pour accompagner les enfants. En plus, la guitare s’adapte Ă  tous les styles, du country au rock. MaĂ«va, Marie et Jean-FĂ©lix s’entraĂźnent sur l’air de Helplessly Hoping, une belle chanson Ă  plusieurs voix accompagnĂ©es de deux guitares. Regardez-vous bien, vous devez suivre comme une ombre la voix de Marie, la chanteuse principale », leur conseille Émilie Sansous, l’enseignante. Dissociation des deux mains, souplesse, dextĂ©rité  Les Ă©tudiants doivent maĂźtriser suffisamment l’instrument afin de pouvoir gĂ©rer les erreurs des enfants qu’ils accompagnent », poursuit le professeur. À l’école, le groupe des cloches s’en donne Ă  coeur joie Et travailler avec des enfants, justement, ça s’apprend ! C’est une partie importante de la formation les Ă©tudiants animent chaque semaine des ateliers musicaux dans des Ă©coles. Comme chaque vendredi, Marie Menou, Ă©lĂšve en deuxiĂšme annĂ©e, se rend Ă  l’école Ă©lĂ©mentaire Jules- Verne Ă  Tours-Nord. Avec la classe de CM2 de Pierre Deseuf, elle monte un projet de crĂ©ation musicale autour de Casse-noisette. Non, il ne s’agit pas de leur apprendre Ă  jouer de la flĂ»te Ă  bec
 L’idĂ©e ? Amener les enfants Ă  crĂ©er eux-mĂȘmes leur morceau. » Avec leur enseignant, ils ont Ă©crit des virelangues que la musicienne rĂ©utilise À partir d’un texte Ă©crit rigolo, c’est plus facile de poser des rythmes. » Et ça marche Pirlipat a un papa qui fait du rap
 en mangeant ! », chantent les enfants en tapant avec lames, grelots, cloches et bĂątons. Ryad, 11 ans, aime cet atelier car on peut chanter et s’exprimer ! ». Au mois de mai, ils prĂ©senteront leur crĂ©ation sur une vraie scĂšne, comme des grands. Textes et photos Nathalie Picard >> RETROUVEZ LES PORTRAITS DE MUSICIENS INTERVENANTES JUSTE ICI ! > Pour le reportage photos Ă  l’école, vous pouvez retrouver notre numĂ©ro en PDF SUR CE LIEN l’article se trouve des pages 16 Ă  19 Flore Mabilleau Les cours rappellent la saga Star Wars, mais c’est avant tout un sport. L’AcadĂ©mie française de combat au sabre-laser accueille les futurs Jedi mais pas que Ă  OrlĂ©ans ou Ă  Paris. Un succĂšs monstre. Oh les mecs, on ne pourrait pas se faire un foot plutĂŽt ? » Quand j’ai demandĂ© un certificat mĂ©dical Ă  mon mĂ©decin pour pouvoir pratiquer le sabre laser, c ’était rencontre du troisiĂšme type ! Un vrai dialogue de sourds
 Il n’avait mĂȘme pas vu Star Wars. » Julien, 28 ans, tient Ă  le rappeler. Le sabre laser, c’est avant tout un sport. Si, si. C’est un cours d’escrime, mĂ©langĂ© au kendo. Tu transpires quand mĂȘme ! » Tout comme une vingtaine d’autres dans son groupe de la Sport Saber League, Julien manie le sabre laser tous les jeudis, de 20 h Ă  22 h, dans une salle Ă  OrlĂ©ans. Il y a certes une majoritĂ© d’hommes. Mais on compte aussi un bon tiers de femmes », souligne-t-il. Et tous les milieux sociaux sont reprĂ©sentĂ©s ouvriers, avocats, journalistes, gendarmes
 J’ai aussi connu une mĂšre de famille de 50 ans. Mais la moyenne d’ñge est de 30 ans. » Lui se revendique fiĂšrement comme geek » et fan de Star Wars ». Le profil que l’on trouve, selon lui, le plus souvent dans cette Ă©cole. Non, pardon, dans cette AcadĂ©mie », comme il tient Ă  le prĂ©ciser ne nous faisons pas d’ennemi, un coup de sabre laser dans le bidon est vite arrivĂ©. Adrien Koch Forbin, l’un des cofondateurs de l’AcadĂ©mie du sabre laser en France et issu du rugby, raconte que, que ce soit Ă  OrlĂ©ans ou Ă  Paris, c’est un sport hyper cardio. Les instructeurs viennent de l’escrime olympique, de l’aĂŻkido, du rugby, du kendo
 Star Wars, c’est une culture. Nous, on fait du combat. Nous sommes en tenue de sport et ce n’est pas du cosplay un loisir qui consiste Ă  jouer le rĂŽle d’un personnage de manga, de film, etc., NDLR. D’ailleurs, le sabre laser n’appartient pas qu’à La Guerre des Ă©toiles. » GUERRE ÉPÉE N’empĂȘche qu’avec son sabre laser, Julien sent quand mĂȘme la Force monter en lui Je n’aurais jamais fait un sport d’épĂ©e, si ce n’était pas avec un sabre laser », souligne-t-il. Quand je me bats, il y a le cĂŽtĂ© Star Wars qui ressort. Tu te prends pour un Jedi. » Un trip que certaine s ne comprennent pas forcĂ©ment. Ma grand-mĂšre par exemple », se marre Julien. Mais aussi parfois son entourage. J’ai l’impression d’ĂȘtre une bĂȘte de foire. Ils sont Ă©tonnĂ©s et posent toutes sortes de questions. Mais dans l’ensemble, les gens sont ouverts d’esprit. » Avant de prĂ©ciser qu’il n’aborde pas forcĂ©ment le sujet quand il rencontre une fille. De sabre laser au premier-rendez-vous tu ne parleras pas. C’est comme ça, c’est Yoda qui l’a dit ou ma mĂšre, je ne sais plus. Et ça Ă©vite peut-ĂȘtre un rĂąteau intergalactique. En attendant, ces sportifs d’OrlĂ©ans mais aussi Paris et bientĂŽt Cholet ! forment un club. Une communautĂ©, mĂȘme. Ils manient un sabre laser d’un kilo achetĂ© 100 € piĂšce aux États-Unis, chez UltraSabers pendant deux heures. Combats mixtes au programme. Et ne vous fiez pas aux apparences Une petite nana peut te mettre la pĂątĂ© ! », sourit Julien. Comme les autres apprentis Jedi, il n’en est qu’au niveau 1. On appelle ça la forme de combat ». La premiĂšre, Shii Cho, c’est la dĂ©termination. C’est la base. Ce n’est pas avec ça que vous mettrez une raclĂ©e Ă  Dark Vador. Les autres formes sont appelĂ©es Makashi concentration, Djem So persĂ©vĂ©rance ou encore Juyo fĂ©rocitĂ©, le 7e et dernier niveau. Le must du must. En fait, c’est comme au judo quand on passe les ceintures. À l’AcadĂ©mie, ce sont des formes de sabre laser ! », explique Julien. Et il en a de la chance, Julien
 Car au final, il fait tout de mĂȘme partie des heureux Ă©lus. Des rares chanceux qui ont rĂ©ussi Ă  avoir leur place 225 € l’annĂ©e Ă  OrlĂ©ans ; 320 € Ă  Paris. On a rapidement affichĂ© complet pour l’annĂ©e », indique Adrien Koch Forbin, encore ravi de l’incroyable succĂšs de la Sport Saber League. Un dĂ©ferlement d’inscriptions. Quelques mois Ă  peine aprĂšs son ouverture, en septembre 2015, l’AcadĂ©mie d’OrlĂ©ans est dĂ©sormais devenue une machine bien huilĂ©e. Pro jusqu’au bout des gants oui, il faut en porter pour pratiquer le sabre laser, ainsi qu’un masque intĂ©gral. Un futur incontournable, mĂȘme. On a travaillĂ© pour que ça fonctionne. On a rĂ©ussi le tour de force de faire accepter le sabre laser comme un vrai sport », se rĂ©jouit Adrien Koch Forbin. Julien, lui, pense sincĂšrement que cela va se dĂ©velopper en France ». Avant de remarquer En fait, c’est cool, car quant on y pense, je vis le lancement d’un nouveau sport
 » Plus d’informations sur le site officiel de l’AcadĂ©mie Sur Facebook EPJTMV. Aux collĂšges Christ-Roi et Sainte-Jeanne-d’Arc, deux Ă©tablissements privĂ©s, les Ă©lĂšves portent constamment un bracelet de couleur correspondant Ă  leur comportement. Un principe Ă©ducatif qui pose bien des questions. Reportage. Pour votre reportage, vous ne venez pas lĂ  uniquement afin de chercher la petite bĂȘte ? », nous demande un brin tendu Olivier Boyer, chef d’établissement du collĂšge privĂ© Christ-Roi. AprĂšs notre passage au collĂšge privĂ© Sainte-Jeanne-d’Arc, oĂč l’on aurait posĂ© des questions trop pointilleuses » Ă  Claudine Abraim, chef d’établissement, notre venue Ă©tait attendue et redoutĂ©e ?. Et pour cause le systĂšme de bracelets d’autonomie » instaurĂ© dans ces deux Ă©tablissements fait dĂ©bat. Le principe ? Porter constamment un bracelet de couleur correspondant Ă  un certain nombre de points acquis ou perdus selon le comportement de l’élĂšve. Plus le collĂ©gien a de points, plus il a de droits. La couleur du bracelet n’est pas liĂ©e aux notes, c’est en rapport avec l’autonomie et la responsabilitĂ© des Ă©lĂšves », explique Claudine Abraim. Chaque semaine, l’élĂšve gagne un point. Mais au moindre Ă©cart bavardage, oubli de matĂ©riel ou de bracelet, leçon non sue, travail non fait, etc, il est sanctionnĂ© par une perte de points. Les droits et les couleurs des bracelets varient sensiblement dans les deux Ă©tablissements. À Sainte-Jeanne-d’Arc, le meilleur bracelet est violet, avec 24 points. Le moins bon, blanc. À partir de 14 points soit 14 semaines de cours sans perte de points, un Ă©lĂšve peut lire en Ă©tude » quand il a terminĂ© son travail. Plus surprenant, avec le bracelet violet, l’élĂšve se voit accorder la gratuitĂ© de l’étude le soir ». Au Christ-Roi, les Ă©lĂšves avec le plus de droits obtiennent un bracelet vert avec 30 points, ceux avec le moins de droits en ont un rouge. Avec le bracelet vert, l’élĂšve peut choisir un camarade qui sera dans sa classe l’annĂ©e suivante ». Dans les deux cas, les Ă©lĂšves au meilleur bracelet ont accĂšs au graal », d’aprĂšs Claudine Abraim une salle oĂč ils peuvent ĂȘtre indĂ©pendants et et qu’ils peuvent dĂ©corer Ă  leur goĂ»t la salle violette » Ă  Sainte-Jeanne-d’Arc et le foyer » ouvert aux 4e et 3e Ă  Christ-Roi. Seul bĂ©mol, et pas des moindres le foyer n’existe pas encore au Christ-Roi. On nous promet cette salle depuis l’annĂ©e derniĂšre, mais elle n’existe toujours pas. RĂ©sultat avoir un bracelet vert n’est pas vraiment intĂ©ressant », confie Anne*, Ă©lĂšve de 4e. À Sainte-Jeanne-d’Arc, cette salle convoitĂ©e existe mais elle ne paye pas de mine. Elle est d’ailleurs fermĂ©e pour dĂ©gradation. Les Ă©lĂšves doivent apprendre Ă  respecter les rĂšgles », souligne Claudine Abraim. Ce systĂšme, impulsĂ© par Olivier Boyer, est nĂ© au collĂšge Sainte-Jeanned’Arc en 2009 On s’est demandĂ© et si on autorisait certaines choses Ă  certains Ă©lĂšves au lieu de tout interdire Ă  tout le monde comme le fait le rĂšglement intĂ©rieur ? Avec les bracelets, on dit merci aux Ă©lĂšves qui ne nous cassent pas les pieds. » Alors qu’il change d’établissement il y a trois ans, il dĂ©cide d’implanter ce fonctionnement au collĂšge Christ-Roi. C’est un dispositif qui est loin d’ĂȘtre parfait, prĂ©cise-t-il, mais on espĂšre qu’il encourage les Ă©lĂšves, qu’il les amĂšne Ă  plus d’humilitĂ© et de confiance en eux. » Sans surprise, la plupart des Ă©lĂšves avec les bracelets de la meilleure couleur sont plus favorables au systĂšme. Les droits que l’on nous accorde sont assez intĂ©ressants », explique Juliette, Ă©lĂšve en 4e au Christ-Roi, qui a le meilleur bracelet, le vert. Mais tous ne sont pas cet avis. Ces bracelets ne servent Ă  rien, c’est de la sĂ©grĂ©gation, comme dit ma mĂšre. Je prĂ©fĂšrerais que personne n’en ait », explique Anne. Son ami Julien*, en 4e, a lui un bracelet rouge. Il est contre ce systĂšme. Les Ă©lĂšves avec un bracelet vert sont vus par les profs comme les bons Ă©lĂšves, et ceux avec un bracelet rouge comme les mauvais Ă©lĂšves. Il y a du favoritisme. Quand on a un mauvais bracelet, on est stigmatisĂ©s. » Et si certains estiment que les droits qui leur sont accordĂ©s sont intĂ©ressants, d’autres sont mitigĂ©s. Maxime*, en 3e » Ă  Sainte-Jeanne-d’Arc, est trĂšs critique C’est un peu la prison ici. Il n’y a pas beaucoup de droits intĂ©ressants, ça ne vaut pas le coup de faire des efforts. Pour ceux qui n’ont pas le meilleur bracelet, il faut tout nĂ©gocier et avoir une bonne excuse afin d’avoir accĂšs au moindre droit. » Du cĂŽtĂ© des anciens Ă©lĂšves aussi, le constat est en demi-teinte. AndrĂ©a, passĂ©e par Sainte-Jeanne-d’Arc et maintenant en 1ere, recommande ce systĂšme. Elle a gardĂ© le meilleur bracelet de la fin de la 6e jusqu’à la 3e. Pour moi, ce systĂšme fonctionne trĂšs bien, je n’en retiens que du positif. » À cĂŽtĂ© d’elle, son amie Shauna, qui avait un bracelet d’un niveau infĂ©rieur, tempĂšre. Les groupes d’amis Ă©taient souvent composĂ©s d’élĂšves possĂ©dant un bracelet de mĂȘme couleur. C’était quand mĂȘme trĂšs strict mais maintenant que je suis au lycĂ©e, j’ai l’impression d’ĂȘtre plus autonome que ceux qui n’ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© du systĂšme. » Si ce systĂšme pose des questions, il n’est pas unique en France. On le retrouve notamment en Loire-Atlantique, au collĂšge privĂ© Saint-Joseph, Ă  Machecoul. LĂ -bas, c’est la couleur des cartes qui donne des droits. Dans l’école Ă©lĂ©mentaire Sainte-GeneviĂšve Ă  Luynes, les enfants aussi sont rĂ©compensĂ©s pour leur attitude. Mais lĂ -bas, aucune matĂ©rialisation. Les enfants n’ont ni carte, ni bracelet. Leur couleur » est simplement Ă©crite sur un tableau exposĂ© en classe. Si nous Ă©tions une plus grosse structure comme le Christ-Roi, ce serait sĂ»rement plus facile d’ĂȘtre rĂ©actif avec une couleur exposĂ©e, par exemple sur un bracelet », explique Marie Robin-Brossard, chef d’établissement et professeure en petite et moyenne section. Dans ces deux collĂšges, les bracelets ont pris une part trĂšs importante dans la vie des Ă©lĂšves. S’ils le montrent Ă  l’entrĂ©e de Sainte-Jeanne-d’Arc et dĂšs qu’ils ont besoin de prouver qu’ils ont le droit de faire quelque chose, ils deviennent aussi un moyen d’identification. Lola, Ă©lĂšve au Christ Roi, soupire Maintenant, quand on parle Ă  quelqu’un qu’on ne connaĂźt pas, on ne demande pas son prĂ©nom mais la couleur de son bracelet. » *Les prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s. Reportage de Jeanne Laudren et ChloĂ© Marriault Photos de Nathanja Louage et Victorine Gay EXTRAIT DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU COLLÈGE SAINTE-JEANNE-D’ARC Bracelet blanc de 0 Ă  3 points. Pas de droits particuliers. Bracelet jaune de 4 Ă  8 points. Droit d’exercer ses fonctions de dĂ©lĂ©guĂ© Droit de participer Ă  un club ou au spectacle de fin d’annĂ©e Droit d’accompagner un Ă©lĂšve ou de se rendre au secrĂ©tariat sur demande d’un professeur Bracelet rose de 9 Ă  13 points. Droit d’accĂšs Ă  un ordinateur de la salle d’étude pour rĂ©server ses cours au choix Droit de se faire prĂȘter une clĂ© par un adulte de l’établissement Droit d’ĂȘtre responsable d’un club Ă  partir du niveau 5e Bracelet vert de 14 Ă  17 points. Droit de lire en Ă©tude quand on a plus de travail. Droit de proposer son aide Ă  la cantine des maternelles. Droit d’accĂšs Ă  la zone de “travail de groupe” dans la salle d’étude. Bracelet bleu de 18 Ă  23 points. Droit d’accĂšs Ă  une salle d’étude autonome sur la pause mĂ©ridienne. Droit de choisir une heure pendant les cours au choix du vendredi aprĂšs-midi. Bracelet violet 24 points. Droit de choisir sa place en classe si accord du professeur ou du surveillant. Droit d’ĂȘtre en Ă©tude autonome sur dĂ©cision du surveillant ou dans une salle annexe Ă  la salle de cours sur dĂ©cision du professeur. Droit d’avoir accĂšs Ă  une salle sur une pause dĂ©jeuner, et aux rĂ©crĂ©ations, ou l’on peut Ă©couter de la musique, avoir un accĂšs libre Ă  des ordinateurs
 GratuitĂ© de l’étude le soir. Membre de droit d’accĂšs Ă  la zone d’ordinateurs dans la salle d’étude. Droit de dĂ©jeuner au rez-de-chaussĂ©e. Droit de sortie libre pendant l’étude du soir. EPJTMV La COP 21 s’ouvre aujourd’hui, Ă  Paris. Trop compliquĂ©e pour les enfants ? DĂ©trompez-vous ! Pour contrer le rĂ©chauffement climatique et traquer les mauvais Ă©cos-citoyens, les enfants ne manquent pas d’idĂ©es, mĂȘme Ă  10 ans. Les Ă©lĂšves de CM2 de l’école Clocheville ont rĂ©pondu aux questions de TMV. Photo Lucas Barioulet Les CM2 de l’école Clocheville de Tours sont plutĂŽt bien informĂ©s et concernĂ©s par la problĂ©matique de l’environnement. À la question Que savez-vous sur la COP 21 ? », les doigts se lĂšvent petit Ă  petit. C’est une rĂ©union entre plusieurs prĂ©sidents sur le climat », explique MathĂ©o, 10 ans. Ils parlent de la Terre », renchĂ©rit Violette. Pour eux, la question est primordiale. Quelqu’un de ma famille a pris la tempĂ©rature dehors il y a longtemps et l’a reprise cette annĂ©e. Elle avait montĂ© de plusieurs degrĂ©s », raconte Marguerite. C’est vrai, cette annĂ©e il a fait chaud beaucoup plus longtemps ! », rajoute sa voisine. Et ils nous montrent que les geste anti-Ă©colos sont partout, y compris Ă  cĂŽtĂ© de chez nous. Au bord de la Loire, il y a plein de saletĂ©s des bouteilles, des cigarettes, des papiers et mĂȘme un matelas ! », s’alarme l’un d’entre eux. Au parc, il y a des poubelles mais les gens cachent quand mĂȘme leurs dĂ©tritus dans les buissons ! » Les insectes, nourriture du futur ? Mais les Ă©lĂšves voient aussi plus loin que le bout de leur nez et sont au courant de ce qu’il se passe dans le monde. J’ai dĂ©jĂ  vu une photo d’un fleuve dans un pays pauvre oĂč on ne voyait plus l’eau tellement il y a avait de dĂ©chets. » Quand un bateau coule, le pĂ©trole va dans la mer et il tue les oiseaux et les poissons. » Dans le Petit Quotidien, j’ai vu qu’une riviĂšre Ă©tait devenue orange Ă  cause de la pollution. » Les tĂ©moignages affluent. Et les enfants s’inquiĂštent des consĂ©quences de ces actes sur leur avenir. On va devoir manger des insectes ? », s’interroge l’une. C’est la nourriture du futur ! », lui rĂ©pond l’autre. Pour faire avancer les choses, ils ne sont pas en manque de solutions. Il faut supprimer les voitures », martĂšle un premier. Le second, moins dĂ©finitif, opte pour les voitures Ă©lectriques, Ă  condition de baisser les prix bien sĂ»r ! » Un surveillant de trottoir » pour prendre en flagrant dĂ©lit les mauvais Ă©colos, une poubelle avec des bras et des pieds capable de nous suivre partout ou accompagnĂ©e d’une cible On vise et on tire droit dedans ! » les idĂ©es fusent dans la salle de classe. Et les enfants sont aussi capables d’ĂȘtre rĂ©alistes. On pourrait installer plus de poubelles dans les rues », propose l’un d’entre eux. À quoi bon ? riposte un autre. Les gens n’utilisent dĂ©jĂ  pas celles qu’il y a ! » Leur jeune Ăąge ne les empĂȘche pourtant pas de poser un regard lucide sur l’aprĂšs COP 21 et sur la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Entre des politiques qui disent des choses qu’ils ne feront jamais » et des gens qui ont la flemme de s’y mettre », une chose est claire pour les Ă©lĂšves Ça ne va pas changer en un jour, plutĂŽt en plusieurs annĂ©es. Et seulement si tout le monde s’y met. » Ce qui est largement possible comme le souligne l’un des Ă©lĂšves L’autre jour, j’ai vu la vidĂ©o d’un Ă©lĂ©phant qui jette une canette Ă  la poubelle ». Alors, si mĂȘme un Ă©lĂ©phant peut le faire, pourquoi pas nous ? Sara GUILLAUME et CĂ©lia HABASQUE. Et pour voir la bobine des Ă©lĂšves de CM2, c’est par ICI ! Nos articles en rapport avec la COP21 sur Tmv est retournĂ© sur les bancs de l’école, le temps d’une matinĂ©e, au collĂšge de ChĂąteau-Renault. Au programme, une sĂ©ance de relaxation, un cours de maths en petit comitĂ© et surtout, pas de notes ! Une idĂ©e qui fait son chemin Ă  Tours. Fatima, toujours sur les starting-block pour participer. Photo Thomas Chatriot Florence Ondet, professeur de mathĂ©matiques, explique aux Ă©lĂšves l’intĂ©rĂȘt de bien comprendre la consigne. Photo Thomas Chatriot VoilĂ  une jeune fille qui ne va pas au tableau la boule au ventre. Brunette dynamique, ThaĂŻs se tient fiĂšrement debout face Ă  la classe. On vide les poumons, on inspire, on bloque sa respiration puis on souffle », explique-t-elle Ă  ses camarades tout en rĂ©alisant l’exercice, la main posĂ©e sur le ventre. Ce matin, la relaxation est au programme des sixiĂšmes E du collĂšge AndrĂ©-Bauchant, Ă  ChĂąteau-Renault. Des petits sixiĂšmes particuliĂšrement chouchoutĂ©s en cette pĂ©riode de rentrĂ©e. Techniques de respiration, jeux de connaissance et de cohĂ©sion de groupe, Ă©changes chaque vendredi, ils bĂ©nĂ©ficient d’un temps d’accueil. L’occasion, aussi, de dire ce qui ne va pas. Comme ce cours de français, raconte MaĂ«lle, oĂč la prof va un peu trop vite, on n’a pas le temps de copier la leçon ! » Delphine Moron, rĂ©fĂ©rente de la classe, est lĂ  pour recueillir les plaintes C’est vrai que cette annĂ©e, vous devez apprendre Ă  Ă©crire plus vite. Vendredi prochain, on fera des exercices pour s’entraĂźner. Vous allez y arriver ! », les encourage-t-elle. Pour cette assistante d’éducation, L’entrĂ©e en sixiĂšme, c’est l’un des plus grands changements dans une scolaritĂ©. Il faut se repĂ©rer dans le collĂšge, changer de salles toutes les heures, frĂ©quenter dix enseignants
 » Pour faciliter la transition, l’établissement de ChĂąteau-Renault adapte l’organisation des cours de sixiĂšme. L’objectif accompagner au mieux les Ă©lĂšves en fonction de leurs compĂ©tences et surtout, prĂ©venir l’échec scolaire. Une action qui profite Ă  toutes les classes de sixiĂšme, soit environ 180 des 800 Ă©lĂšves du collĂšge. Aux temps d’accueil s’ajoutent d’autres mesures, comme l’évaluation par compĂ©tences. Finie l’angoisse terrible de rapporter de mauvaises notes Ă  la maison allez, avouez, ça vous rappelle de mauvais souvenirs !. Le bulletin scolaire est un relevĂ© de compĂ©tences, avec, face Ă  une liste de connaissances et d’attitudes, quatre apprĂ©ciations possibles acquis, presque acquis, en cours d’acquisition ou non acquis. Ces compĂ©tences peuvent ĂȘtre des connaissances dans une matiĂšre particuliĂšre — en anglais, par exemple, je sais poser des questions simples et y rĂ©pondre » — ou des capacitĂ©s transversales, comme l’expression orale. Ça permet aux enfants de ne pas se dĂ©courager face aux premiĂšres notes », estime Sophie Bardoux, professeur de maths. TimothĂ©e est sur le qui-vive. C’est Ă  qui rĂ©pondra le premier. Photo Thomas Chatriot La sixiĂšme est une annĂ©e difficile Au collĂšge, j’ai vu beaucoup d’enfants se casser la figure », confie Marie- Claude Bonin, la principale. Difficile de remonter la pente quand l’échec est dĂ©jĂ  lĂ  On n’imagine pas la violence que c’est, pour un enfant et ses parents, de recevoir un bulletin Ă  7 de moyenne pendant quatre ans au collĂšge ». Alors qu’avec ce nouveau systĂšme, mĂȘme un Ă©lĂšve en difficultĂ© obtient au moins quelques A acquis. Pour autant, pas question d’oublier les bons Ă©lĂšves. Des modules, organisĂ©s par groupes de niveaux, permettent aux meilleurs d’aller plus loin dans leurs apprentissages, et aux autres de revenir sur leurs difficultĂ©s. Ils sont organisĂ©s Ă  raison de trois heures par semaine, une heure par matiĂšre en mathĂ©matiques, français et histoire-gĂ©ographie. Ce vendredi-lĂ  dans la classe de Florence Ondet, prof de maths, six mains sont levĂ©es. Retentissent de part et d’autre de la piĂšce des Moi, madame, moi, je sais ! » Tous plus pressĂ©s les uns que les autres d’aller au tableau pour donner la rĂ©ponse. Et pourtant, c’est un groupe de niveau faible. Ce coup-ci, c’est Antonin qui a gagnĂ© le droit de se lever. Il souligne les mots essentiels de la consigne inscrite au tableau. Mais m’dame, pourquoi on fait du français alors qu’on est en cours de maths ? », lance Even. Car aujourd’hui, l’objectif du module est de bien comprendre les consignes. Au fond de la classe, Myriam*, elle, se fait toute petite. Elle n’a pas fait ses devoirs et finit par se mettre Ă  pleurer J’y arrive pas, madame, c’est pour ça que je les ai pas faits
 Je ne comprends pas ! » Un sourire rassurant sur le visage, l’enseignante se penche vers elle et lui rĂ©pond avec bienveillance Ça va venir, Myriam, c’est pas grave de ne pas y arriver, il ne faut pas se dĂ©courager. » Une sĂ©ance suivie par tous les Ă©lĂšves de sixiĂšme, mais adaptĂ©e Ă  chacun. Les modules ont Ă©tĂ© mis au point par l’ensemble des enseignants de sixiĂšme, pour chaque matiĂšre. Une bonne occasion de travailler en Ă©quipe. Pour la principale du collĂšge, c’est l’un des points forts de l’initiative. Et sa clĂ© de rĂ©ussite. Florence Ondet fait partie de ces enseignants convaincus et motivĂ©s qui portent le projet. Au dĂ©part, ce sont les cours interdisciplinaires — deux professeurs de matiĂšres diffĂ©rentes qui interviennent ensemble dans une classe -— qui l’avaient incitĂ©e Ă  participer. L’évaluation par compĂ©tences, je n’y croyais pas vraiment. C’est en la pratiquant que je me suis rendu compte de son intĂ©rĂȘt. Ça me permet de mieux situer les Ă©lĂšves, de savoir prĂ©cisĂ©ment ce qu’ils savent faire ou pas. » Maintenant, elle utilise mĂȘme ce mode d’évaluation en cinquiĂšme, en plus des notes. Et sur les copies faibles, je prĂ©fĂšre ne pas mettre de note », prĂ©cise-t-elle. Depuis son lancement en septembre 2010, le projet a Ă©voluĂ©. Les cours interdisciplinaires, coĂ»teux en heures d’enseignement, ont Ă©tĂ© supprimĂ©s. MalgrĂ© tout, pour continuer Ă  donner du sens aux apprentissages, l’équipe lance une nouvelle action la rĂ©alisation d’une tĂąche complexe », par exemple une enquĂȘte policiĂšre qui permettra aux Ă©lĂšves d’utiliser leurs compĂ©tences dans diffĂ©rentes matiĂšres. RĂ©sultats de l’initiative ? On observe moins de dĂ©crochage en sixiĂšme. Les Ă©lĂšves restent investis dans les apprentissages. Ils sont plus sereins, et les parents rassurĂ©s », remarque Peggy Brulin, conseillĂšre principale d’éducation. Les parents, justement, sont les plus difficiles Ă  convaincre. Surtout ceux dont les enfants ont de bons rĂ©sultats. Et les Ă©lĂšves, eux, qu’en pensent-ils ? S’ils ont tous apprĂ©ciĂ© les temps d’accueil, les meilleurs, comme Noah, sont contents de retrouver leurs notes en cinquiĂšme Au moins, on peut avoir 18/20 ! » Julie, elle, n’est pas de cet avis Quand on est proche de zĂ©ro, c’est mieux d’avoir des lettres
 Ce qui Ă©tait bien aussi en sixiĂšme, c’est qu’on passait en premier Ă  la cantine. » MĂȘme quand il s’agit de manger, les petits sixiĂšmes sont privilĂ©giĂ©s. Et ça aussi ça compte ! ThaĂŻs et AnaĂ«lle, au premier rang, sont concentrĂ©es. Photo Thomas Chatriot * Le prĂ©nom a Ă©tĂ© changĂ©. Retrouvez les tĂ©moignages de ces Ă©lĂšves ICI Et l’interview d’un spĂ©cialiste sur la suppression des notes ICI Reportage de Nathalie Picard C’est une premiĂšre Ă  Tours le Salon du livre numĂ©rique dĂ©barque. Deux jours entiĂšrement dĂ©diĂ©s Ă  l’édition et la culture numĂ©rique. Tmv s’est penchĂ© sur cet univers en pleine expansion, qui ravit les amateurs de nouvelles technologies. Success story 15 ans. C’est l’ñge qu’avait Abigail Gibbs quand elle a commencĂ© Ă  publier son roman, chapitre par chapitre, sur une plate forme de lecture en ligne. Sous son pseudo Canse12, la petite Britannique Ă©crit The Dark heroine. L’histoire d’une jeune femme tĂ©moin d’un meurtre, puis kidnappĂ©e dans le royaume d’un vampire sur qui elle va flasher. Le pseudo-Dracula, lui, prĂ©fĂšre la salade — il est vĂ©gĂ©tarien — et a une trouille bleue du sang. Les mots d’Abigail auraient pu en rester lĂ . Perdus dans les mĂ©andres du web. Sauf que. Le site sur lequel elle poste ses chapitres, c’est Wattpad. Sorte de gros rĂ©seau social made in Canada, mixĂ© Ă  une plate forme d’autoĂ©dition gratuite. Un cafĂ© littĂ©raire en somme. Les jeunes plumes s’y pressent. Le public aussi chaque mois, 11 millions de visiteurs, cinq millions d’histoires, 25 langues diffĂ©rentes. Peu importe le support — tablette, ordinateur, tĂ©lĂ©phone
 — les internautes sont lĂ . Ils seront 17 millions Ă  lire le Twilight vĂ©gĂ©tarien d’Abigail Gibbs. Et un agent littĂ©raire qui lui conseillera de tenir Ă  distance la publication de la fin de l’histoire. HarperCollins, maison d’édition amĂ©ricaine, se chargera du reste Abigail, pour fĂȘter ses 18 ans, signera un contrat d’édition Ă  six chiffres pour publier son roman. Une success-story numĂ©rique comme il en arrive de plus en plus souvent maintenant. Oui, il va falloir se mettre Ă  la page. En chiffres et en mots 120 000 Le nombre de livres numĂ©riques français sous droit disponibles Ă  la vente, rĂ©partis entre nouveautĂ©s et catalogues de fonds chiffres 2014, d’aprĂšs le SNE, Syndicat national de l’édition. 15 % de la population française 15 ans et plus ont dĂ©jĂ  lu un livre numĂ©rique. AUTOÉDITION James Ă©tait une inconnue. Un jour, elle Ă©crit un certain 50 Shades of Grey. Mis en ligne sur le roman est repĂ©rĂ© par l’éditeur Vintage Books qui le sortira en version papier. On connaĂźt le destin plutĂŽt jouissif de la trilogie Ă©rotique
 UNE GUÉGUERRE ? 62 % des lecteurs numĂ©riques ont lu un livre imprimĂ© au cours du dernier mois. D’aprĂšs de nombreuses Ă©tudes, le e-book ne ferait pas d’ombre au livre papier il ne reprĂ©senterait d’ailleurs que 1,6 % en valeur des ventes de dĂ©tails de livres en France, loin derriĂšre les États-Unis. Notre top 4 Les quatre moments du samedi Ă  ne pas louper au Salon du livre numĂ©rique Ă  l’Institut de Touraine, Ă  Tours, alias Le Futur du livre ça en jette comme nom. DES DÉDICACES Toute la journĂ©e, une vingtaine d’auteurs et dessinateurs dĂ©dicaceront leurs oeuvres et leurs ouvrages numĂ©riques. Patrick Jacquemin, Marek Corbel, Jean-Mathias Xavier et Blandine Jacquot
 IdĂ©al pour tailler le bout de gras numĂ©rique. > Toute la journĂ©e au square Sourdillon. DES ATELIERS Soyez rapides, filez vite sur lefuturdulivre. com pour vous inscrire aux ateliers. À l’heure oĂč nous Ă©crivons, il restait quelques places aux ateliers de dessin pour les enfants ou encore pour s’essayer Ă  l’écriture numĂ©rique adulte et enfants. UNE CONFÉRENCE Emmanuel Roc oui, encore, il est partout !, de l’Esten, tiendra une confĂ©rence Bien choisir son orientation dans les mĂ©tiers de la publication numĂ©rique. Nombreux sont les gens intĂ©ressĂ©s par l’évolution des pratiques liĂ©es au numĂ©rique. Votre chaise vous attend. > À 11 h 30. DES APPLIS DE CHEZ NOUS Sans se la jouer chauvin, on assure en Touraine lire ci-dessous. Pirates de Loire, Peetch, RĂȘve aux lettres, Parembole
 Le module pecha-kucha prĂ©sentera applis et ePubs dĂ©veloppĂ©es aussi bien par les Ă©tudiants que par des start’up du coin. > À 10 h 30, 12 h 30, 15 h 30 et 16 h. >>>>>>>>>> A LIRE L’INTERVIEW D’EMMANUEL ROC, CRÉATEUR DU SALON DU LIVRE NUMÉRIQUE >>>>>>>>>>>>> A LIRE NOTA BENE, LA CHAINE YOUTUBE D’UN TOURANGEAU QUI CARTONNE PEETCH En mars 2015, la start’up tourangelle a remportĂ© le StartUp Weekend tourangeau. DerriĂšre Peetch, des jeunes qui en veulent. Et une idĂ©e lumineuse une application qui permet de crĂ©er de petites histoires bien fun, entre utilisateurs, grĂące Ă  une chaĂźne d’idĂ©es. En gros, vous crĂ©ez des histoires collaboratives avec des internautes du monde entier. Un projet amenĂ© Ă  cartonner. Il sera d’ailleurs prĂ©sentĂ© aux Ă©diteurs français et au public, lors du Salon du livre numĂ©rique. > E-STOIRES Quatre mots Ă©dition numĂ©rique jeunesse interactive. Cyril Puiseux, quadra tourangeau, a créé e-stoires, un site internet de lectures d’histoires via
 webcam ! Imaginez, vous ĂȘtes en voyage d’affaire Ă  500 km de chez vous vous enregistrez vos histoires sous forme de vidĂ©os et vos enfants ou petits-enfants pourront les Ă©couter, mĂȘme si vous ĂȘtes loin. D’ailleurs, c’est Ă  l’occasion d’un dĂ©placement professionnel en Ukraine que Cyril Puiseux avait eu l’idĂ©e, alors que sa petite lui rĂ©clamait une histoire avant d’aller dormir. > NUMËE L’appli mobile Tours sur Loire ? C’est eux. Le site internet de l’Esten ? C’est encore eux. NumĂ«e est une agence de com et d’édition numĂ©rique qui aide les PME ou encore les collectivitĂ©s Ă  concevoir et rĂ©aliser un projet de communication multimĂ©dia. BasĂ©e Ă  Saint-Avertin, la start’up accompagne les entreprises de Tours et de Paris dans leur dĂ©veloppement numĂ©rique. Elle sera aussi prĂ©sente ce samedi au Salon. Tours, 21e ville de France oĂč il fait bon Ă©tudier d’aprĂšs le classement annuel de L’Etudiant. Mais attention, cĂŽtĂ© sorties et transports, ça sent le roussi. AprĂšs avoir Ă©tĂ© classĂ©e onziĂšme ville la plus cool de France, Tours est dĂ©sormais Ă  la 21e place dans le palmarĂšs des villes de France oĂč il fait bon Ă©tudier. Un classement rĂ©alisĂ© par L’Etudiant. De nombreux critĂšres ont Ă©tĂ© pris en compte, comme la culture, les tarifs des transports, le logement, le sport ou encore les sorties
 Si Tours est en milieu de classement, c’est Toulouse la grande gagnante de l’édition 2015. Youpi pour le logement, aĂŻe pour les transports
 D’aprĂšs L’Etudiant, Tours est une ville propice pour rĂ©ussir ses Ă©tudes Ă  la fac ». Pour preuve, classĂ©e 21e du palmarĂšs, elle affiche le 12e meilleur taux de rĂ©ussite en licence. CĂŽtĂ© points forts, on note le logement 11e, les sports 14e, l’emploi 15e et la culture 16e. Le site indique que sa population Ă©tudiante a augmentĂ© de 6,5 % en 10 ans », pour atteindre presque 30 000 Ă©tudiants. Sauf que
 notre belle ville se prend un mĂ©chant revers du cĂŽtĂ© des sorties 37e et derniĂšre des grandes villes Ă©tudiantes. Étonnant ? L’autre point noir se situe au niveau des transports, oĂč Tours fait figure de trĂšs mauvaise Ă©lĂšve 41e position ! carrĂ©ment en bas de tableau, Tours reste l’une des villes Ă©tudiantes les plus chĂšres pour les abonnements 39e. LES CLASSEMENTS DE TOURS EN DÉTAIL 21e au classement gĂ©nĂ©ral toutes villes, Tours arrive au 6e rang de sa catĂ©gorie, les grandes villes. – Culture 16e toutes villes. – Emploi 15e toutes villes. – Environnement 23e toutes villes. – Études 18e toutes villes. – Logement 11e toutes villes. – Rayonnement international 31e toutes villes. – Sorties 37e toutes villes. – Sports 14e toutes villes. – Transports 41e toutes villes. Cliquez sur la photo pour l’agrandir. Capture d’écran de l’Etudiant Elles sont quatre et sont lycĂ©ennes Ă  Tours. Et veulent faire bouger les choses
 Ensemble, elles agissent contre le harcĂšlement Ă  l’école. Elles ont entre 17 et 18 ans et veulent faire bouger les choses Ă  leur maniĂšre. À leur modeste niveau. En ligne de mire de ces quatre lycĂ©ennes tourangelles ? Le harcĂšlement scolaire. Leur leitmotiv ? Agir sur les jeunes, ce sont les acteurs de demain », comme le souligne VanĂ©ra. Le 24 avril, Camille, AdĂšle, Alison et elle iront au dans un collĂšge de Tours 1, rencontrer trois classes de 6e pour un jeu afin de sensibiliser et faire rĂ©flĂ©chir sur le harcĂšlement physique et moral. Un sujet qui les touche. PlacĂ©es sous la responsabilitĂ© des personnels de l’Éducation Nationale, elles planchent alors sur le sujet et ont l’idĂ©e qui fait mouche. Un grand jeu de l’oie, avec questions, dĂ©fis, images et QCM comment rĂ©agir si un camarade pousse un autre, que faire quand un Ă©lĂšve se fait taper pendant que les autres regardent
 ? On souhaite apporter une rĂ©flexion, tout en restant ludique », sourit VanĂ©ra. On a tous et toutes eu des intervenants Ă  l’école, mais
 Je pense que ça ne sert pas Ă  grand chose de parler autant. Il n’y a pas vraiment d’action. » Stop le blabla, elles veulent agir et faire rĂ©agir. Une initiative qui ne peut ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique Si des jeunes voient d’autres jeunes en parler, ça peut davantage les toucher. Ils peuvent se dire “ ça pourrait ĂȘtre nos grandes soeurs. ” On espĂšre que ça aura plus d’impact », analyse VanĂ©ra. D’autant que le harcĂšlement Ă  l’école a les consĂ©quences qu’on lui connaĂźt DĂ©pression, Ă©chec scolaire, et le risque de reproduire ce genre de comportements
 ». VanĂ©ra, AdĂšle, Camille et Alison souhaitent aussi que leur projet donne des idĂ©es Ă  d’autres On aimerait sensibiliser les lycĂ©ens pour qu’ils perpĂ©tuent notre action. » VanĂ©ra en est bien consciente On agit, mais c’est une petite goutte d’eau. Il faudrait que tout le monde se bouge. » 1 L’établissement concernĂ© n’a pas souhaitĂ© ĂȘtre citĂ©. AprĂšs les attentats contre Charlie Hebdo et les rĂ©cents Ă©vĂ©nements, Éducation nationale et profs se retrouvent au centre des dĂ©bats. Mais quel est leur rĂŽle ? Leur place ? Suite aux attentats, les professeurs ont choisi l’option du dĂ©bat ou des questions. Photo Phovoir AprĂšs les attentats contre Charlie Hebdo et les rĂ©cents Ă©vĂ©nements, Éducation nationale et profs se retrouvent au centre des dĂ©bats. Quel est le rĂŽle de l’école dans tout cela, dans l’aprĂšs ? JĂ©rĂŽme Fonteneau est professeur de français Ă  Blois. Pour lui, il Ă©tait nĂ©cessaire de bousculer ses plans. Dans la foulĂ©e, j’ai demandĂ© Ă  mes Ă©lĂšves s’ils voulaient parler, discuter librement
 L’école est un lieu d’expression. » Tout le monde rĂ©agit avec beaucoup de luciditĂ© ». Mais c’est vite retombĂ© », dĂ©plore-t-il. Et problĂšme dans l’une de ses classes de 4e, certains se sentent offensĂ©s par les caricatures et clament Je ne suis pas Charlie ». LĂ , c’est dĂ©licat. Je les laisse s’exprimer, mais j’essaye de les ramener sur les libertĂ©s en France. C’était un peu tendu. Donc j’ai dĂ©cidĂ© de faire avec eux une sĂ©quence sur la libertĂ© de la presse, avec la littĂ©rature dans l’Histoire, Montesquieu, etc. » Pour JĂ©rĂŽme Fonteneau, l’école a pleinement son rĂŽle lĂ -dedans. Tout comme les enseignants. Diane Roman, professeur de droit public Ă  l’universitĂ© François-Rabelais de Tours, ajoute On a mĂȘme TOUS un rĂŽle Ă  jouer. » Avec la doyenne, elles ont dĂ©cidĂ© de mettre en place une confĂ©rence dĂ©bat ce jeudi 22 janvier 1 pour donner un Ă©clairage juridique sur les questions de ce drame ». Obligatoire, aussi, selon elle Faire connaĂźtre le souci du contradictoire. Notre arme, c’est la rĂ©flexion ! » On entend constamment Ă  la tĂ©lĂ© il n’y a qu’à, il faut que
 », nuance BĂ©atrice Boulay, enseignante en anglais au lycĂ©e. Comme si l’école devait tout faire. On joue ce rĂŽle de parent, d’éducateur, on transmet le savoir. On connaĂźt le phĂ©nomĂšne de la montĂ©e des extrĂ©mismes ; on voit aussi les gens rejetĂ©s du systĂšme. Il faudra redĂ©finir le rĂŽle de l’école. Il y a un grand silence de la part de notre ministre. Ce serait bien qu’elle encadre tout cela, qu’elle lance l’idĂ©e d’un grand dĂ©bat
 » 1 De 17 h Ă  19 h, Ă  l’UFR Droit. >> VOUS POUVEZ CONTINUER A REAGIR, TEMOIGNER, PARLER SUR NOTRE PAGE SPECIALE. Les nouveaux rythmes scolaires concernent plus de 9 000 Ă©coliers tourangeaux, cette annĂ©e
 Mise au point sur les Temps d’activitĂ© pĂ©riscolaire TAP. Les rythmes scolaires concernent 9 200 Ă©coliers tourangeaux. La nouvelle organisation de la semaine de cinq jours est arrivĂ©e dans les 59 Ă©coles primaires de Tours, le 2 septembre. Les Temps d’activitĂ© pĂ©riscolaires TAP sont rĂ©partis sur deux aprĂšs-midi par semaine le lundi et le jeudi ou le mardi et le vendredi, en alternance selon les Ă©coles. L’enseignement se termine Ă  15 h puis des intervenants socio-Ă©ducatifs animeront des ateliers jusqu’à 16 h 30. Pour limiter l’utilisation des salles de classe, les activitĂ©s se dĂ©rouleront dans des salles de motricitĂ©, des gymnases, voire les bibliothĂšques municipales. Barbara Darnet-Malaquin, l’adjointe de Tours en charge de l’éducation, assure que les horaires ont Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chis. Trois heures d’activitĂ©s exigeaient une logistique trop coĂ»teuse, c’était ingĂ©rable Ă  Tours. Un TAP Ă  partir de 15 h 45 respecterait la sieste des plus jeunes mais les animateurs n’auraient pas le temps de rĂ©aliser les activitĂ©s. » Elle prĂ©cise que septembre sera une pĂ©riode d’ajustement Nous ferons un point avec les directeurs d’établissements, le personnel municipal, les rĂ©fĂ©rents TAP et les parents en novembre, Ă  la fin de la premiĂšre pĂ©riode. » Lundi matin, veille de la rentrĂ©e, les activitĂ©s proposĂ©es n’étaient pas encore affichĂ©es dans certaines Ă©coles. Sport, dessin ou musique, pour les familles, ce rythme reste inadaptĂ© aux enfants. On est obligĂ© d’interrompre la sieste des petits », explique StĂ©phanie de la Coordination des parents. Pour le Syndicat des professeurs des Ă©coles, il Ă©tait essentiel de raccourcir la pause mĂ©ridienne Deux heures, c’est trop long. Les enfants s’énervent, il y a beaucoup d’incidents. » Surtout, ces questions autour des TAP renvoient l’enseignement au deuxiĂšme plan, alors que c’est le coeur de l’école. » L’auteur de bande dessinĂ©e tourangeau vient d’ĂȘtre nommĂ© Ă  la tĂȘte de l’AcadĂ©mie Brassart- Delcourt. Il nous parle de cette future Ă©cole de BD parisienne. Vous dites que c’est la premiĂšre Ă©cole de BD parisienne ». En fait, c’est quoi l’AcadĂ©mie Brassart-Delcourt ? L’idĂ©e, c’est de proposer une formation en trois ans Ă  l’opposĂ© de ce qu’enseignent les Ă©coles d’arts appliquĂ©s. Nous, nous enseignons la bande dessinĂ©e mais aussi les mĂ©tiers du livre, l’encrage, l’élaboration de scĂ©narios. C’est illusoire de promettre Ă  nos futurs Ă©tudiants qu’ils deviendront tous auteurs de BD. Dans la rĂ©alitĂ©, peu d’entre nous vivent exclusivement de leurs albums. Nous sommes aussi lĂ  pour apprendre aux Ă©tudiants le graphisme, l’illustration
 Pourquoi Delcourt, une maison d’édition, dĂ©cide d’ouvrir cette Ă©cole de BD ? Il faudrait leur demander. Je me suis posĂ© la question. Pour moi, ce n’est pas une question d’argent, ni de dĂ©couverte des jeunes auteurs. C’est une façon d’innover pour Delcourt, qui a l’ambition de devenir un jour le n°1 de la BD en France. Et puis, je crois qu’il souhaite que le niveau de ces nouveaux arrivants augmente. Beaucoup d’éditeurs me parlent de premiers projets d’album qui se passent mal, parce que les jeunes auteurs sont mal prĂ©parĂ©s. Dans beaucoup de formations, ils ne produisent que 12 pages de BD Ă  la fin de leur cursus. Dans la rĂ©alitĂ©, pour manger, c’est Ă  peu prĂšs ce qu’il faut faire en un mois. C’est primordial, pour moi, que nos futurs Ă©tudiants fassent de la BD tout au long de leur formation. Vous pensez que l’enseignement de la bande dessinĂ©e est actuellement dĂ©suet ? Oui, dĂ©suet, c’est le bon mot. Je travaille depuis des annĂ©es dans l’Atelier Pop et je vois souvent passer des stagiaires qui sont en Ă©cole. Leur formation n’a pas bougĂ© depuis les annĂ©es 1970. Elles essayent de former des auteurs complets qui scĂ©narisent, dessinent, encrent, font la couleur et le lettrage
 Mais dans la rĂ©alitĂ©, la plupart des BD sont issues de collaborations entre diffĂ©rents professionnels. Vous avez essuyĂ© des critiques sur ce projet ? Le marchĂ© de la BD, devant son apparente bonne santĂ©, laisse de plus en plus d’auteurs galĂ©rer. Les critiques ne comprennent pas pourquoi former de nouveaux prĂ©caires. Moi, je me situe de l’autre cĂŽtĂ© de cette critique je pense qu’en formant bien les jeunes auteurs, ils s’en sortiront mieux et les Ă©diteurs suivront. Il y a quand mĂȘme du travail. Propos recueillis par √ INTÉRESSÉ ? Vous avez envie de vous lancer dans des Ă©tudes pour, peut-ĂȘtre, devenir un jour auteur de BD ? L’AcadĂ©mie Brassart-Delcourt recrute en ce moment les futurs Ă©tudiants. Il faut au moins avoir 16 ans et avoir envie de se lancer dans un cursus de 3 ans. L’école demande un aperçu de ce que vous faites en dessin, un CV. La lettre de motivation n’est pas obligatoire mais vivement conseillĂ©e. Toutes les infos sont sur BONUS On a demandĂ© Ă  Eric DĂ©ran 4 albums qu’il fallait lire avant de se lancer dans des Ă©tudes de BD. Je commencerais par L’art Invisible de Scott McCLoud c’est la bible du futur auteur. Ensuite, Lapinot et les carottes de Patagonie de Lewis Trondheim, qui reprĂ©sente pour moi, l’essence mĂȘme de la bande dessinĂ©e. Avec des moyens graphiques trĂšs faibles, naĂŻvement, il donne des leçons sur la BD moderne. Sinon Batman Year one parce que Frank Miller et David Mazzucchelli montrent plusieurs Ă©coles graphiques. Enfin, Les Bijoux de la Castafiore, c’est un classique mais cette aventure de Tintin est un bijou de non-action et d’érotisme Ă©touffĂ©. » Les rythmes scolaires, on en parle, on en parle. Mais Ă  Tours, comment ça va se passer ? Les activitĂ©s pĂ©riscolaires des petits tourangeaux auront lieu seulement deux aprĂšs-midis par semaine. C’est une petite victoire, » rigole Sabrina Hamadi, reprĂ©sentante de la Coordination des Ă©coles de Tours. Cette organisation, qui a beaucoup combattu les nouveaux rythmes scolaires, vient de participer Ă  une rĂ©union avec la ville de Tours. Le 12 mai dernier, plusieurs reprĂ©sentants des directeurs d’école, de parents et d’Atsem Agent spĂ©cialisĂ© des Ă©coles maternelles se sont mis d’accord avec la municipalitĂ© sur un assouplissement des horaires pour la rentrĂ©e 2014. C’était surtout la question des activitĂ©s pendant la pause mĂ©ridienne qui nous choquaient, rappelle Sabrina Hamadi. Nous avons Ă©tĂ© trĂšs surpris de voir que la nouvelle municipalitĂ© nous avait Ă©coutĂ©s. » La semaine se dĂ©roulera bien du lundi au vendredi. Deux jours par semaine, les enfants iront Ă  l’école de 8 h 30 Ă  11 h 30 et de 13 h 30 Ă  16 h 30. En revanche, les deux jours restants, ils finiront Ă  15 h et les activitĂ©s pĂ©riscolaires gratuites prendront le relais jusqu’à 16 h 30. Le mercredi, une garderie sera mise Ă  disposition jusqu’à 12 h 15, gratuitement. C’est une avancĂ©e, constate Sabrina Hamadi. En revanche, il reste beaucoup de questions sur le bon dĂ©roulement de la rentrĂ©e. » Quel budget la mairie a-t-elle ? Comment les 250 Ă©ducateurs seront formĂ©s ? Par qui ? Sabrina Hamadi se dit contente de cette avancĂ©e, en revanche, je suis un peu déçue que cet assouplissement soit appliquĂ© aux maternelles et aux primaires de maniĂšre identique. Un enfant de quatre ans n’a pas la mĂȘme concentration qu’un autre de huit ans. » Cette rĂ©union tourangelle coĂŻncide avec le projet de BenoĂźt Hamon pour allĂ©ger » le dĂ©cret Peillon. Le nouveau ministre de l’Éducation, sans revenir sur la semaine de cinq mĂątinĂ©es d’affilĂ©e, propose de concentrer les trois heures de pĂ©riscolaire en une seule demijournĂ©e. Visiblement, ce n’est pas l’option tourangelle. Les Ă©coles de Tours se dirigent vers un systĂšme Ă  mi-chemin entre l’ancien et le nouveau. En pleine rĂ©forme de l’Éducation nationale, en particulier sur les rythmes scolaires en primaire, certaines Ă©coles ont dĂ©jĂ  choisi les pĂ©dagogies Steiner, Freinet ou Montessori. L’humiditĂ© de l’automne, en cette matinĂ©e de septembre, ne pĂ©nĂštre pas Ă  l’intĂ©rieur de la yourte. InstallĂ©e dans le parc du chĂąteau de TaillĂ©, dans la campagne de Fondettes, cet Ă©trange Ă©difice accueille une Ă©cole diffĂ©rente des autres. Sur les Ă©tagĂšres sont rangĂ©s des peluches, des casseroles, du papier de toutes les couleurs, des jouets en bois, des foulards et de la ficelle. Au milieu d’un joyeux bazar, trois enfants se racontent des histoires, jouent au docteur, se fabriquent un toboggan Ă  l’aide d’une table et d’un banc en bois. Assise Ă  la petite table, Akiko HitaĂŻ, la maĂźtresse, les regarde d’un oeil bienveillant et confectionne des couronnes de feuilles et de branches. L’école du Petit Pommier fonctionne selon la pĂ©dagogie Steiner, du nom d’un philosophe allemand qui l’a inventĂ©e. Les Ă©lĂšves dans cette yourte paraissent trĂšs heureux d’ĂȘtre Ă  l’école. C’est par le jeu qu’ils apprennent, jamais par la contrainte. Chants, histoires, siestes, poĂšmes, balades dans la forĂȘt, les activitĂ©s ressemblent Ă  une maternelle classique, le cĂŽtĂ© un peu rigide » en moins. L’école du Petit Pommier a longtemps Ă©tĂ© installĂ©e Ă  JouĂ©-lĂšs-Tours. Elle s’appelait alors le Petit Porteau. Mais avec le dĂ©part Ă  la retraite de l’enseignante, plusieurs parents se sont mobilisĂ©s pour garder cette pĂ©dagogie et l’ont rĂ©ouverte Ă  Fondettes. Akiko HitaĂŻ, d’origine japonaise, s’est formĂ©e avant de prendre le relais. Etancher leur soif de savoir » Chaque jeu ou activitĂ© est entrecoupĂ© de rondes et de chants, dĂ©crit Élise Charbey, la directrice de l’école et maman d’un des enfants. Les jours de la semaine ont des couleurs. Tout est mis en oeuvre pour qu’ils se repĂšrent dans le temps. Il s’agit pour eux d’expĂ©rimenter, de toucher, de jouer, d’ĂȘtre sensible aux saisons. Pour eux, le futur n’est pas angoissant. » Mettre son enfant dans cette Ă©cole a un coĂ»t. Il faut compter 250 euros par mois. Il existe un tarif solidaire de 125 euros pour les parents qui ont moins les moyens. Nous sommes une association et l’école est hors cadre, elle ne bĂ©nĂ©ficie donc pas des subventions des collectivitĂ©s », explique Élise Charbey. Autre exigence de ce type de structure il faut y adhĂ©rer et s’investir. Les parents sont avant tout lĂ  pour faciliter la vie de l’enseignante, apporter Ă  manger, trouver du matĂ©riel quand il faut. À plusieurs kilomĂštres du Petit Pommier, en plein coeur du quartier Velpeau, Ă  Tours, s’est ouverte une autre Ă©cole d’un genre diffĂ©rent. La Maison des enfants s’inscrit dans la pĂ©dagogie de Maria Montessori. Elle accueille une vingtaine de petits Ă©lĂšves ĂągĂ©s de 3 Ă  12 ans. Ici, on se met au service de l’enfant, sourit CĂ©cile Lawniczak, la directrice de l’école, mais aussi une des animatrices. Ils traversent des pĂ©riodes dites sensibles oĂč, d’un seul coup, ils s’intĂ©ressent Ă  un sujet en particulier, une matiĂšre. Nous sommes lĂ  pour observer ces moments et leur donner le maximum de connaissances. Que ce soient les volcans, les planĂštes, l’envie de sentir un maximum d’odeurs, de faire des calculs, nous leur apportons tout ce dont ils ont besoin pour Ă©tancher leur soif de savoir. » Pas de cartables ou devoirs La Maison des enfants s’est installĂ©e en septembre dernier au rez-de-chaussĂ©e d’un immeuble de la rue de la Fuye. À l’intĂ©rieur, il rĂšgne un calme presque absolu. Tout le monde chuchote. Une petite fille est en train de colorier un chat, une autre joue avec des perles de couleurs reprĂ©sentant des chiffres. Un groupe s’est formĂ© pour fabriquer un puzzle en trois dimensions. CĂ©cile Lawniczak passe de table en table pour apporter une aide Ă©ventuelle, proposer des activitĂ©s. Pas de tableau noir ni de rangĂ©es bien alignĂ©es. Certains des enfants font des maths sur un tapis, par terre. Il n’y a ni punition, ni rĂ©compense, ni d’instit qui soit lĂ  pour donner ce qu’il sait dans l’école Montessori, continue CĂ©cile Lawniczak. Les enfants n’ont pas de cartables et de devoirs Ă  la maison. Ils avancent Ă  leur rythme. » Et quand ils reviennent dans un systĂšme scolaire plus classique ? Ils sont souvent en avance par rapport aux autres, affirme la directrice de la Maison des enfants. MĂȘme si nous sommes hors contrat, un inspecteur acadĂ©mique va venir nous voir une fois par an. Je ne suis pas inquiĂšte quant au niveau scolaire. » Pour Élise Charbey, c’est le mĂȘme constat Mon fils est sorti du Petit Pommier pour intĂ©grer le CP dans une primaire classique. En quelques semaines, il Ă©tait premier de sa classe et s’est trĂšs vite adaptĂ©. Il Ă©tait en revanche assez Ă©tonnĂ© du fonctionnement de la classe et de sa rigiditĂ©. Un jour, il est revenu en me demandant pourquoi il ne pouvait pas aller se servir un verre d’eau tout seul, quand il le voulait, avec un gobelet en verre. Il ne comprenait pas ; au Petit Pommier, il Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs autonome. » Pour aller plus loin dans l’étude des pĂ©dagogies alternatives, un article qui offre des informations pratiques sur ces Ă©coles en Touraine et revient sur les fondateurs de ces mĂ©thodes. Les pĂ©dagogues FREINET CĂ©lestin et Élise Freinet mettent en place leur pĂ©dagogie aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Avec pour principe de partir des intĂ©rĂȘts de l’enfant. Ses envies et ses choix sont au coeur d’une mĂ©thode fondĂ©e sur le collectif et le partage. En tĂ©moigne ainsi le fonctionnement comme coopĂ©rative scolaire, avec par exemple un processus de vote pour prendre certaines dĂ©cisions. Des enseignants peuvent pratiquer la mĂ©thode Freinet dans une Ă©cole dite classique. MONTESSORI Maria Montessori, Italienne, mĂ©decin de profession. Son mĂ©tier influence justement sa pĂ©dagogie, fondĂ©e sur l’observation des enfants. Elle part d’un problĂšme dans l’éducation on propose un rythme gĂ©nĂ©ral Ă  des enfants qui n’évoluent pas au mĂȘme rythme. Elle propose une avancĂ©e progressive, en mettant l’accent sur l’environnement de l’enfant et la façon dont il s’y adapte. On crĂ©e alors une ambiance qui va permettre Ă  l’enfant de trouver des choses qui vont rĂ©pondre Ă  ses besoins, et de stimuler ces derniers. STEINER Philosophe de formation, Rudolf Steiner s’intĂ©resse au dĂ©veloppement de l’ĂȘtre humain dans toutes ses dimensions intellectuelle, physique, spirituelle. Il est ainsi adepte de l’anthroposophie courant de pensĂ©e dĂ©diĂ© Ă  l’étude de phĂ©nomĂšnes spirituels. Il a ouvert une Ă©cole Ă  Stuttgart pour les enfants des familles ouvriĂšres de l’usine de cigarettes Waldorf. Sa mĂ©thode se fonde pour les plus petits sur de nombreux jeux et activitĂ©s artistiques. Le professeur suit les mĂȘmes Ă©lĂšves pendant un certain nombre d’annĂ©es. PORTES-OUVERTES L’école du Petit Pommier vous accueille dans sa yourte le samedi 28 septembre. Un bon moment pour dĂ©couvrir la pĂ©dagogie Steiner. Et pour voir comment ça fonctionne concrĂštement si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s pour inscrire votre enfant. Il reste encore des places Ă  pourvoir dans la classe. De 10 h Ă  18 h, dans le parc du chĂąteau de TaillĂ©, 54 rue de la Morienne. Plus d’infos au 06 31 48 96 94. LES AUTRES ÉTABLISSEMENTS La Maison des enfants LogĂ©e en plein coeur du quartier Velpeau, cette Ă©cole Montessori s’est ouverte en septembre dernier et accueille presque une vingtaine d’élĂšves. Plus d’infos sur PRIMAVERA Depuis plus de 15 ans, l’école primaire Primavera fonctionne selon la pĂ©dagogie Steiner Ă  JouĂ©-lĂšs-Tours. Pour beaucoup de parents, elle peut fonctionner dans la continuitĂ© du Petit Pommier. Toutes les infos sur UN LIVRE Catherine Piraud-Rouet, Écoles diffĂ©rentes – des pĂ©dagogies pour apprendre et grandir autrement Fabert, 2010. Enseignant-chercheur au dĂ©partement d’anglais de l’universitĂ© de Tours, Guillaume Cingal explique le retard des Français dans la langue de Shakespeare. Les Français sont-ils vraiment nuls en anglais ? Les Français ne sont pas mauvais. Mais les rĂ©sultats sont alarmants par rapport Ă  notre statut gĂ©opolitique. Quand on compare avec des pays similaires, nous sommes en retard. La France a stagnĂ© quand les autres progressaient. Pour donner un chiffre, et selon nos statistiques, en 2011, un tiers des Ă©tudiants qui entraient dans nos filiĂšres d’anglais Ă  la fac n’avaient pas le niveau requis en classe de seconde. Est-ce que l’apprentissage commence assez tĂŽt ? L’anglais a sa place dĂšs le CE 1. Mais on ne commence vraiment l’instruction de l’anglais qu’à partir de la 6e. Qu’est-ce qui cloche donc en primaire ? Il n’y a pas de cohĂ©rence pĂ©dagogique. On a tendance Ă  refaire en CM 1 ce qu’on a dĂ©jĂ  travaillĂ© en CE 1. Parce que l’approche de la langue est trĂšs ludique, Ă  travers des ateliers. Et surtout, parce que les instituteurs ne sont pas assez formĂ©s sur ce point. Ils doivent avoir le niveau 2 du CLES CompĂ©tences en langues de l’enseignement supĂ©rieur, mais c’est une vĂ©rification minimale. C’est comme si on demandait Ă  quelqu’un d’enseigner la gĂ©omĂ©trie parce qu’il connaĂźt trĂšs bien ses tables de multiplication
 Et nos parents, est-ce qu’ils suivaient des cours adaptĂ©s ? Dans les annĂ©es 70-80, il y a eu un Ăąge d’or. On travaillait beaucoup sur l’oral et l’interaction, au travers de mĂ©thodes audiovisuelles. Ce qui manque aujourd’hui Ă  tous les niveaux. Il y a eu un retour Ă  l’écrit Ă  partir du dĂ©but des annĂ©es 90. Mais on ne peut pas mettre toute la faute sur l’école, si ? Non, au contraire ! Le gros problĂšme français, il est surtout en dehors. Nous ne sommes pas assez confrontĂ©s Ă  la langue anglaise. C’est-Ă -dire ? Au Danemark, une large partie des programmes tĂ©lĂ© pour les petits est en anglais et sous-titrĂ©e en danois. On observe un double effet une meilleure alphabĂ©tisation de la langue maternelle et une accoutumance Ă  entendre la musique d’une langue Ă©trangĂšre. L’anglais devient normal puisqu’on a l’habitude de l’entendre. Doit-on, alors, sortir de l’apprentissage classique ? Oui ! Il faut arrĂȘter de croire que l’on apprend l’anglais seulement dans le cadre scolaire. Psychologiquement, c’est dĂ©jĂ  une barriĂšre ! Par exemple, si les entreprises veulent faire progresser leurs employĂ©s dans cette langue, il vaut mieux les envoyer outre- Manche en mission que leur payer des cours. L’idĂ©e, c’est de s’immerger dans un bain linguistique pour progresser. Existe-t-il d’autres barriĂšres psychologiques Ă  casser ? DĂ©jĂ , arrĂȘtons de dire que les Français sont nuls en anglais. Si on se dit que l’on est nul, forcĂ©ment, on ne va pas progresser. Nous sommes schizophrĂšnes. On veut ĂȘtre bon, mais on n’arrĂȘte pas de se dire qu’on est mauvais. Comme si c’était une fatalitĂ©. On ne dit jamais Je suis nul en histoire-gĂ©o, comme toute ma famille ». Mais pour l’anglais, c’est une excuse toute trouvĂ©e
 Et mĂȘme si on y arrive, l’anglais n’est-il pas trop diffĂ©rent de notre français ? L’anglais a une sonoritĂ© et une accentuation qui sont Ă©loignĂ©es de notre langue. Mais c’est loin d’ĂȘtre insurmontable. L’essentiel n’est pas lĂ  dans ce dĂ©bat. Ne sommes-nous pas aussi trop attachĂ©s Ă  notre langue, qui a rayonnĂ© dans le passĂ© ? La dĂ©fense de la francophonie, c’est un dĂ©bat d’élites. Franchement, je ne pense pas que cela soit la prĂ©occupation du Français lambda. On est dans quelque chose de politique. Vous regrettez le manque de place pour l’oral. Avec les nouvelles technologies, les jeunes ne peuvent-ils pas plus facilement apprendre de maniĂšre audiovisuelle ? Je ne suis pas sĂ»r que nos adolescents utilisent beaucoup plus ces ressources, qui se sont considĂ©rablement dĂ©veloppĂ©es. Sur Internet, j’ai l’impression qu’ils passent toujours plus par l’écrit. Quels conseils donneriez-vous aux Tourangeaux qui souhaitent progresser ? S’immerger progressivement dans l’anglais. Chaque jour, lire cinq minutes en anglais sur un sujet qu’ils aiment. La version anglophone de Wikipedia est de qualitĂ©. Ils peuvent regarder des vidĂ©os. Au fur et Ă  mesure, le dĂ©clic va se faire. Qu’ils dĂ©laissent les problĂšmes de vocabulaire ou de grammaire. Ils doivent se lancer et foncer ! Propos recueillis par Guillaume VĂ©nĂ©titay Garnir les murs avec des oeuvres Ă©voquant la nouvelle saison un pari osĂ©, relevĂ© par Marion Franzini. Vous pouvez avoir plein de raisons de dĂ©tourner le regard au restaurant votre vis-Ă -vis vous ennuie Ă  mourir, votre voisin est trop bruyant et vous avez envie de le claquer, le serveur ou la serveuse vous plaĂźt. Depuis le 4 avril, le Rive Gauche propose une autre option, un brin plus avouable, en accueillant Le Retour du prin-temps, une exposition des oeuvres de Marion Franzini, plasticienne de 31 ans, diplĂŽmĂ©e de l’école des Beaux-Arts de Tours. Mais, admirer des tableaux entre une bouchĂ©e de parmentier de canard et une gorgĂ©e de chinon, est-ce bien conseillĂ© ? Le procĂ©dĂ© est plutĂŽt courant des artistes y trouvent un moyen de montrer et parfois de vendre leur talent et les restaurateurs, eux, y voient une façon de varier leur dĂ©co et, surtout, de donner un supplĂ©ment d’ñme Ă  leur salle. C’est la premiĂšre fois que j’accepte d’exposer dans un restaurant, j’avais toujours refusĂ© par le passĂ©. Mais lĂ , j’ai senti une rĂ©elle comprĂ©hension de mon travail », explique l’artiste. Juliette Chenneveau, la gĂ©rante du Rive Gauche, parle d’un coup de coeur J’ai Ă©tĂ© d’emblĂ©e sĂ©duite par son style. Et quand je regarde mes trois salles, j’ai l’impression que tout a Ă©tĂ© fait sur mesure et que les tableaux ont toujours Ă©tĂ© lĂ  ». Aucune oeuvre n’a Ă©tĂ© créée pour l’occasion. J’ai observĂ© le lieu et ramenĂ© des peintures datant de 2007 Ă  2013 », abonde Marion Franzini. Les courbes fines de ses tableaux Ă©pousent dĂ©licatement le dĂ©cor cosy du Rive Gauche. Au fil des CuriositĂ©s » posĂ©es sur des Ă©tagĂšres ou des diptyques accrochĂ©s au mur, on remarque des tons dynamiques. Du vert, du orange. Des teintes printaniĂšres. La sauce prend aussi dans les assiettes de Pierre-AndrĂ© Dupin, le chef cuisinier de 29 ans, qui aime jouer avec les couleurs et les formes. Sur les murs, on cherche Ă  faire des liens entre les plats, le printemps et les figures variĂ©es apparaissant dans ses tableaux. On peut y voir quelque chose de vĂ©gĂ©tal. On voulait quelque chose dans ce ton pour coller avec notre nouvelle carte », glisse Juliette Chenneveau. Mais la lecture est multiple avec l’art abstrait », prĂ©cise Marion Franzini. On a vu des oeufs dans les formes ovales. Des tulipes ou des asperges dans les longues tiges. Et vous ? Un conseil ne levez pas la tĂȘte trop longtemps non plus, sinon votre filet de boeuf risque de refroidir. Guillaume VĂ©nĂ©titay
SituĂ©sau cƓur du programme ANRU de Ravine Blanche, le nouveau rĂ©fectoire et la cuisine s’appuient sur les anciennes classes, les transforment, les enveloppent. Le projet s’appuie sur la mĂ©moire de ces
Ville de ProvinAnnuaire Mairie / Hauts-de-France / Nord / MĂ©tropole europĂ©enne de Lille / ProvinProvin est une petite ville française situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord et la rĂ©gion des Hauts-de-France anciennement rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelĂ©s les Provinois et les commune, proche de la frontiĂšre avec la Belgique, s'Ă©tend sur 3,4 kmÂČ et compte 4 263 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densitĂ© de 1 257,5 habitants par kmÂČ, Provin a connu une nette hausse de 16% de sa population par rapport Ă  par les communes de Bauvin, AnnƓullin et Meurchin, Provin est situĂ©e Ă  17 km au sud-ouest de Lille la plus grande ville des environs. SituĂ©e Ă  23 mĂštres d'altitude, la ville de Provin a pour coordonnĂ©es gĂ©ographiques Latitude 50° 30' 44'' nordLongitude 2° 54' 49'' maire de Provin se nomme Monsieur Joffrey ZBIERSKI mandat 2020-2026.La commune de Provin fait partie de la MĂ©tropole europĂ©enne de commune est proche du parc naturel rĂ©gional toutes vos dĂ©marches administratives, vous pouvez vous rendre Ă  la mairie de Provin situĂ©e au 40 Rue Nationale aux horaires d'ouverture indiquĂ©s sur cette page. Vous pouvez aussi contacter la mairie par tĂ©lĂ©phone ou par courrier Ă©lectronique grĂące Ă  l'adresse e-mail de la mairie indiquĂ©e administrativesLa mairie de Provin Adresse postale de la mairie 40 Rue Nationale 59185 PROVIN Horaires d'ouverture de la mairie Lundi 0800 Ă  1200Du Mardi au Vendredi 0800 Ă  1200 - 1330 Ă  1730Samedi 0900 Ă  1200Vous pouvez tĂ©lĂ©phoner Ă  la mairie de Provin aux horaires d'ouverture indiquĂ©s ci-dessus TĂ©lĂ©phone 03 20 86 48 04International +33 3 20 86 48 04 Fax 03 20 86 69 12International +33 3 20 86 69 12Courriel [email protected] Site officiel de Provin DĂ©marches en mairie de ProvinPour toutes vos dĂ©marches administratives Ă  la mairie de Provin, que ce soit pour la dĂ©livrance d'un acte de naissance, de mariage, de dĂ©cĂšs ou autres actes d'Ă©tat civil, mais aussi pour une dĂ©claration de naissance ou une demande en rapport Ă  votre livret de famille, n'hĂ©sitez pas Ă  consulter notre section ci-dessous regroupant toutes les dĂ©marches en mairie dont vous aurez besoin. Vous y trouverez aussi des informations sur la dĂ©livrance d'une carte d'identitĂ© ou d'une carte Ă©lectorale ainsi que tout ce qui touche Ă  l'urbanisme, comme par exemple comment dĂ©poser vos permis de construire, d'amĂ©nager ou de dĂ©molir ou encore vos dĂ©clarations de Ă  Provin DĂ©marches Ă  la prĂ©fecture du NordPour toutes vos dĂ©marches Ă  la prĂ©fecture du Nord, que ça soit concernant la dĂ©livrance d'un titre de sĂ©jour, d'un permis de conduire, l'obtention d'une carte grise, de la vignette CRIT'Air ou d'un certificat de non gage, vous trouverez l'ensemble des informations ci-dessous Autres dĂ©marches Acquisition et dĂ©tention d'armes Permis et immatriculation de bateau CrĂ©ation, modification d'associations Entreprises et dĂ©marches professionnellesPrĂ©fecture du Nord DĂ©marches en ligneDĂ©sormais, les accĂšs aux dĂ©marches via Internet sont de plus en plus nombreux, ce qui facilite grandement les formalitĂ©s administratives. Vous pouvez dĂ©sormais payer ou contester les amendes par radars, demander un extrait de casier judiciaire mais aussi dĂ©clarer vos revenus et consulter votre dossier fiscal ou consulter des remboursements de la sĂ©curitĂ© sociale ou encore demander une carte europĂ©enne d'assurance maladie. Vous trouverez sur la section suivante toutes les informations et les liens afin de rĂ©aliser ces d'adresse Ă  ProvinVous dĂ©mĂ©nagez ou faites construire sur la commune de Provin et souhaitez connaĂźtre les dĂ©marches Ă  effectuer pour vous raccorder aux diffĂ©rents rĂ©seaux prĂ©sents tĂ©lĂ©com, Internet, eau, gaz, Ă©lectricitĂ© etc. ?Vous trouverez ci-dessous les informations dont vous avez besoin pour rĂ©aliser sereinement votre changement d'adresse mais Ă©galement un Ă©ventail des services prĂ©sents aux alentours, comme les Ă©coles, les crĂšches, les haltes garderies, les bureaux de Poste, les dĂ©chetteries d'adresse Ă  ProvinOrganismes Ă  prĂ©venir et courier postalPiĂšces Ă  modifier carte d'Ă©lecteur, certificat d'immatriculation pour vos enfants Ă©coles, crĂšches, haltes-garderies, assistantes maternelles et taxe d'habitation Ă  ProvinTĂ©lĂ©communications ADSL, fibre et mobileOffres Internet disponibles Ă  ProvinTests de dĂ©bit et Ă©ligibilitĂ© de votre ligne tĂ©lĂ©phoniqueCouverture ADSL et mobile 3G/4G Ă  ProvinPromotions et conseilsRaccordement Ă©lectricitĂ©, gaz et eau Ă  ProvinOffres et promotions disponibles Ă  ProvinSouscription et rĂ©siliation de vos contratsDĂ©marches d'accĂšs Ă  l'eau potable Ă  effectuerContacts utiles Ă  ProvinDĂ©mĂ©nagement par un professionnelConseils pour simplifier votre dĂ©mĂ©nagementMeilleurs tarifs de dĂ©mĂ©nageurs sur le marchĂ©DĂ©mĂ©nagement Ă  Provin Service public et administrationSocial et santĂ©CAF ProvinCAF de Carvin Ă  kmCAF de Wingles Ă  kmCAF de CourriĂšres Ă  kmCAF d'Oignies Ă  kmSĂ©curitĂ© sociale et retraite ImpĂŽts, justice et sĂ©curitĂ© EntreprenariatLa villeLa population et les habitants de ProvinAvec une densitĂ© de population de 1 257,5 hab/kmÂČ, la commune de Provin dont la population totale est de 4 263 habitants Population municipale lĂ©gale en vigueur au 1er janvier 2019, recensement de 2016 pour une population municipale de 4 234, compte une proportion de 48,4 % d'hommes pour 51,6 % de habitants de Provin, ou gentilĂ©, sont appelĂ©s les Provinois et les sur la ville de ProvinAlors que la population, la superficie et la densitĂ© d'une commune donnĂ©e sont des informations cruciales pour apprĂ©hender le territoire, il peut parfois s'avĂ©rer nĂ©cessaire d'avoir une vision plus globale. Dans ce but, un classement sur chacun de ces trois critĂšres a Ă©tĂ© effectuĂ© qui dĂ©termine le rang de la commune de Provin pour diffĂ©rents Ă©chelons administratifs allant du canton au territoire le classement 2020 de la commune en fonction de sa population et superficie SubdivisionHabitantsSuperficieDensitĂ©France2 637e -7032 903e +3739e -15Hauts-de-France272e -23 372e 103e -2Nord129e 566e 58e Arrondissement de Lille53e 94e 36e Canton d'AnnƓullin8e 20e 3e Statistique sur Provin Vie politiqueLe conseil municipal Les Ă©lusLe maire de Provin se nomme Monsieur Joffrey ZBIERSKI pour un mandat de 6 ans 2020-2026. AgĂ© de 45 ans, Joffrey ZBIERSKI a pour profession Professions conseil municipal de Provin est constituĂ© d'un maire, 8 adjoints et 18 conseillers municipaux 14 hommes et 13 femmes. Voici la liste complĂšte de l'Ă©quipe municipale de Provin Ă©lue aux derniĂšres Ă©lections municipales AdjointsM. Kwami AGBEGNA1er Adjoint45 ans - Commerçants et assimilĂ©sMme Alice CHOQUEREAU2Ăšme Adjointe41 ans - Cadres administratifs et commerciaux d'entrepriseM. David VERHAEVERBEKE3Ăšme Adjoint49 ans - Cadres de la fonction publiqueMme Marie ANSELYN4Ăšme Adjointe55 ans - Professions libĂ©ralesM. JosĂ© LEFEBURE5Ăšme Adjoint51 ans - Cadres de la fonction publiqueMme Coralie FOURMAUX6Ăšme Adjointe38 ans - Professions intermĂ©diaires administratives et commerciales des entreprisesM. Bernard DINGENEN7Ăšme Adjoint65 ans - Anciennes professions intermĂ©diairesMme Liliane LEGRAND8Ăšme Adjointe61 ans - Anciens cadresConseillers municipauxMme Jocelyne ALZAS68 ans - Anciennes professions intermĂ©diairesM. Jean-Louis BLOQUET70 ans - Anciens cadresMme Marie-Caroline BOIN37 ans - Personnes diverses sans activitĂ© professionnelle de moins de 60 ans sauf retraitĂ©sM. Mathieu CLAEYS38 ans - IngĂ©nieurs et cadres techniques d'entrepriseMme Caroline CORDONNIER44 ans - Professions intermĂ©diaires de la santĂ© et du travail socialM. Regis DELAPLACE47 ans - ContremaĂźtres, agents de maĂźtriseMme Tiphaine DELCROIX42 ans - Professeurs, professions scientifiquesM. Philippe DELOFFRE54 ans - Cadres administratifs et commerciaux d'entrepriseMme Cecile DEMARQUET48 ans - Commerçants et assimilĂ©sMme CĂ©line KNOCKAERT34 ans - IngĂ©nieurs et cadres techniques d'entrepriseM. Serge LEIGNEL54 ans - Professions intermĂ©diaires administratives de la fonction publiqueM. SĂ©bastien MALBRANQUE44 ans - Professions libĂ©ralesM. Jean-Francois MATTE55 ans - Ouvriers qualifiĂ©s de type industrielMme Nadia PINDIUR51 ans - Professions intermĂ©diaires administratives de la fonction publiqueM. Pierre PLAHIERS68 ans - Anciens cadresM. Jean ROUSSEAU79 ans - Anciens cadresMme Lucie SINGIER47 ans - Commerçants et assimilĂ©sMme NadĂšge TAYLOR49 ans - Personnes diverses sans activitĂ© professionnelle de moins de 60 ans sauf retraitĂ©sRĂ©munĂ©ration des Ă©lus de Provin Attention, le tableau ci-dessous est un tableau estimatif avec des montants bruts maximum. Le conseil municipal de la commune de Provin fixe le montant librement suivant un tableau estimatif des rĂ©munĂ©rations versĂ©es aux unitaireRĂ©munĂ©ration totaleFonctionNombreMensuelle MoisAnnuelle AnMensuelle MoisAnnuelle AnMaire12 139,17 €25 670,04 €2 139,17 €25 670,04 €Adjoint8855,67 €10 268,04 €6 845,36 €82 144,32 €Conseiller18233,36 €2 800,32 €4 200,48 €50 405,76 €Total273 228,20 €38 738,40 €13 185,01 €158 220,12 €Montant exprimĂ© en valeurs sont donnĂ©es Ă  titre maires de ProvinPĂ©riodesMairesDepuis mars 2014M. Joffrey ZBIERSKIDe 2001 Ă  mars 2014M. GĂ©rard LEDRUDe 1977 Ă  2001M. Pierre MAILLEDĂ©putĂ© reprĂ©sentant la communePour les Ă©lections lĂ©gislatives françaises qui permet d'Ă©lire les dĂ©putĂ©s reprĂ©sentant le peuple Ă  l'AssemblĂ©e nationale, la France est dĂ©coupĂ© en circonscription lĂ©gislative. La commune de Provin fait partie de la 5Ăšme circonscription du dĂ©putĂ© reprĂ©sentant la 5Ăšme circonscription du Nord Ă  l'AssemblĂ© nationale est Monsieur SĂ©bastien et rĂ©sultats d'Ă©lectionsPour pouvoir voter Ă  Provin, veuillez demander votre carte Ă©lectorale, ou carte d'Ă©lecteur, et ainsi vous aurez la possibilitĂ© de voter au bureau de vote de carte d'Ă©lecteur n'est pas forcĂ©ment indispensable pour voter. En effet, en cas d'oubli, de perte ou de vol, il suffit de prĂ©senter un justificatif d'identitĂ© au bureau de vote pour participer au scrutin. Il faut cependant vĂ©rifier au prĂ©alable que l'on est bien inscrit sur la liste Ă©lectorale de sa commune ou de son voici la liste des Ă©lections qui se sont dĂ©roulĂ©es sur la commune PrĂ©sidentielles 2022PrĂ©sidentielles 2017PrĂ©sidentielles 2012 Abs. 19,30 % +3,21PrĂ©sidentielles 2007 Abs. 16,09 % -5,16PrĂ©sidentielles 2002 Abs. 21,25 %LĂ©gislatives 2022LĂ©gislatives 2017LĂ©gislatives 2012 Abs. 41,25 %EuropĂ©ennes 2019EuropĂ©ennes 2014 Abs. 56,01 % -6,63EuropĂ©ennes 2009 Abs. 62,64 % +3,50EuropĂ©ennes 2004 Abs. 59,14 %RĂ©gionales 2021RĂ©gionales 2015 Abs. 37,20 %RĂ©gionales 2010 Abs. 55,80 % +18,52RĂ©gionales 2004 Abs. 37,28 %DĂ©partementales 2021DĂ©partementales 2015 Abs. 51,67 %Municipales 2020Municipales 2014 Abs. 29,24 % -4,26Municipales 2008 Abs. 33,50 % +4,38Municipales 2001 Abs. 29,12 %Comptes de la commune de ProvinTous les comptes publics de la commune de Provin sont disponibles Chiffres clĂ©s, frais de fonctionnement, investissement sur la commune, fiscalitĂ©, autofinancement, endettement de la Ă  ProvinEn matiĂšre d'immobilier locatif, il a Ă©tĂ© mis en place la Loi Pinel anciennement Duflot, elle permet aux investisseurs d'acquĂ©rir un bien immobilier locatif avec un taux de dĂ©fiscalisation qui peut monter jusqu'Ă  21%.Provin est classĂ©e en zone B2 et est Ă©ligible Ă  la loi Pinel suivant agrĂ©ment impĂŽts locaux Ă  ProvinDue par les propriĂ©taires et les usufruitiers, la taxe fonciĂšre qui doit ĂȘtre acquittĂ©e annuellement concerne, hors cas d'exonĂ©ration prĂ©vus par la loi, l'ensemble des propriĂ©tĂ©s bĂąties et non bĂąties. La taxe d'habitation qui est couplĂ©e Ă  la redevance audiovisuelle est due par l'occupant du logement au premier janvier, qu'il en soit le propriĂ©taire, le locataire ou l'occupant Ă  titre gratuit. A noter que les foyers les plus modestes vont progressivement en ĂȘtre exonĂ©rĂ©s et qu'une nouvelle taxe de mĂȘme nature est actuellement en cours de prĂ©paration. Si vous pensez pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'une exonĂ©ration en raison du type particulier de votre propriĂ©tĂ© ou de vos faibles revenus, vous pouvez contacter votre centre des impĂŽts par tĂ©lĂ©phone. Taxe d' %Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s %Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non %RĂ©ductions et crĂ©dits d'impĂŽt Afin de soutenir la mise sur le marchĂ© de logements locatifs ainsi que la rĂ©novation de l'habitat ancien, plusieurs dispositifs permettant de rĂ©duire le montant de l'impĂŽt sur le revenu ont Ă©tĂ© mis en place par l’État. Tout investissement immobilier rĂ©alisĂ© dans une commune oĂč l'offre locative est considĂ©rĂ©e insuffisante peut ĂȘtre partiellement dĂ©duit de ses impĂŽts, Ă  la condition de respecter quelques rĂšgles. Pour bĂ©nĂ©ficier du dispositif prĂ©vu par la loi Pinel, il est ainsi impĂ©ratif de s'engager Ă  louer le logement Ă  un montant infĂ©rieur au prix du marchĂ©, pendant une durĂ©e minimale de 6 ans. Immobilier Ă  Provin HĂŽtels proches de ProvinhotelF1 Lille EnglosL'hotelF1 Lille Englos propose des hĂ©bergements Ă  Haubourdin, dans la zone commerciale d'Englos, Ă  15 minutes de route de Lille. Vous trouverez des restaurants dans les environs. Toutes les chambres disposent
Ibis budget Lille Ronchin - Stade Pierre MauroyL'Ibis budget Lille Ronchin - Stade Pierre Mauroy vous accueille Ă  Lille, Ă  seulement 10 minutes de route du centre-ville de Lille. Il vous propose aussi gratuitement une connexion Wi-Fi et un parking sur
Le Domaine des CigognesSituĂ© Ă  15 minutes du centre-ville de Lille, au cƓur d'un parc arborĂ© de 4 hectares, l'Ă©tablissement Le Domaine des Cigognes propose un restaurant, des salles de rĂ©union et une connexion Wi-Fi gratuite. Les
Location saisonniĂšreLocations saisonniĂšres de vacances ou by Audrey & ThomasL'Ô'Mille'Lieux by Audrey & Thomas est situĂ© Ă  Provin. Lille se trouve Ă  17 km. Cet appartement comprend une chambre ainsi qu'une cuisine Ă©quipĂ©e d'un micro-ondes et d'un rĂ©frigĂ©rateur. Il dispose Ă©galement
le 99B Modern apartment queen size bed connected TVSituĂ© Ă  Hallennes-lĂšs-Haubourdin, l'Ă©tablissement le 99B Modern apartment queen size bed and linked TV propose un hĂ©bergement avec une terrasse et une connexion Wi-Fi gratuite. Arras se trouve Ă  47 km. Cet
à Hallennes-lez-HaubourdinGĂźte de la CarnoySituĂ© Ă  EnnetiĂšres-en-Weppes, dans le Nord-Pas-de-Calais, le GĂźte de la Carnoy dispose d'un jardin. Vous sĂ©journerez Ă  47 km de Douai. Vous bĂ©nĂ©ficierez gratuitement d'un parking privĂ© sur place et d'une
HĂ©bergement Ă  Provin Sorties et loisirsRestaurantsVous recherchez une table pour dĂ©jeuner ou pour un diner sur Provin ?ActivitĂ©s et loisirsVoici une liste non exhaustive d'activitĂ©s et de loisirs proches de Provin. Vie Ă©conomiqueSalaire et emplois Ă  ProvinVous recherchez un emploi proche de Provin, consultez les Offres d'emploi Ă  Provin et ses environs. Pour savoir combien gagne les habitants de Provin, tous les montants des salaires et des impĂŽts sont prĂ©sentĂ©s sur la page du salaire Ă  emploi de Carvin Ă  kmPĂŽle emploi d'HĂ©nin-Beaumont Ă  kmPĂŽle emploi de Seclin Ă  kmPĂŽle emploi de Lens-Zola Ă  km Commerces prĂ©sentsEn 2019, 3 types de commerce sont disponibles sur la commune de Provin 2 Boulangeries, 1 Épicerie, 1 Fleuriste, Jardinerie et commercialBesoin de faire des courses, voici les centres commerciaux les plus proche de Ă  ProvinLe numĂ©ro SIREN qui identifie la mairie de Provin est le numĂ©ro 215 904 772 et son NumĂ©ro de TVA intracommunautaire est FR 29 215904772. Voici les principaux secteurs d'activitĂ©s de la commune de projet travaux ? Comparez les devis d'artisans sur immobiliĂšres Ă  Provin 83Travaux de construction spĂ©cialisĂ©s Ă  Provin 34Commerce de dĂ©tail, Ă  l'exception des automobiles et des motocycles Ă  Provin 25ActivitĂ©s pour la santĂ© humaine Ă  Provin 20ActivitĂ©s sportives, rĂ©crĂ©atives et de loisirs Ă  Provin 15ActivitĂ©s des organisations associatives Ă  Provin 14ActivitĂ©s crĂ©atives, artistiques et de spectacle Ă  Provin 14ActivitĂ©s des services financiers, hors assurance et caisses de retraite Ă  Provin 10Autres services personnels Ă  Provin 10Restauration Ă  Provin 10Entreprise Ă  Provin Education et enseignementLa commune de Provin dĂ©pend de l'AcadĂ©mie de Lille Rectorat de Lille et les Ă©coles primaires de la commune dĂ©pendent de l'Inspection acadĂ©mique du le calendrier des vacances scolaires, Provin est en zone la commune de Provin, 3 Ă©tablissements scolaires sont ouverts 2 Ă©coles et 1 Ă  Provin et Ă  proximitéÉcole Ă©lĂ©mentaire grouPe Marie Curie-Ch Vion École maternelle et Ă©lĂ©mentaire public 7 Rue LĂ©on Blum École primaire Notre-Dame École Ă©lĂ©mentaire privĂ©e 3 Rue LĂ©on Gambetta École maternelle Les Peupliers École maternelle public Bauvin kmCollĂšges Ă  Provin et Ă  proximitĂ©CollĂšge Dolet CollĂšge public 83 Rue Etienne Dolet Bp 2 CollĂšge Albert Ball CollĂšge public AnnƓullin kmCollĂšge Jean Jacques Rousseau CollĂšge public Carvin kmLycĂ©es proches de ProvinLycĂ©e Diderot LycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique public Carvin kmLycĂ©e professionnel Voltaire LycĂ©e professionnel public Wingles kmLycĂ©e Voltaire LycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique public Wingles kmEtablissements scolaires Ă  Provin et Ă  proximitĂ© GĂ©ographieInformations gĂ©ographiques gĂ©nĂ©ralesLocalisation sur la carte de FranceCommune urbaine française, Provin dont l'altitude varie entre un minimum de 19 mĂštres et un maximum de 34 mĂštres pour une altitude moyenne de 27 mĂštres couvre une superficie de 339 hectares soit 3,39 kmÂČ. Pour la commune de Provin, le code INSEE issu du code officiel gĂ©ographique français est le code est proche du Parc naturel rĂ©gional Scarpe-Escaut., la commune dont la mairie se situe Ă  23 mĂštres d'altitude n'accueille aucune rĂ©serve naturelle sur son par un Climat ocĂ©anique avec Ă©tĂ© tempĂ©rĂ© Classification de Köppen Cfb, la commune se situe dans le fuseau horaire UTC +100 Europe/Paris. L'heure d'Ă©tĂ© correspond Ă  UTC+200 tandis que l'heure d'hiver correspond Ă  UTC +1 une localisation aisĂ©e de la ville de Provin, dont le code postal est 59185, sur une carte, dans une application web ou avec un GPS, vous pouvez utiliser ses coordonnĂ©es gĂ©ographiques qui vous sont proposĂ©es dans les principaux systĂšmes de projection pour rĂ©pondre aux besoins les plus le jeudi 9 dĂ©cembre 2021 Ă  Provin, le lever du soleil est Ă  08h37 et le coucher du soleil est Ă  coordonnĂ©es gĂ©ographiques de Provin en dĂ©cimales sont de latitude et de coordonnĂ©es gĂ©ographiques sexagĂ©simales de Provin sont latitude nord 50° 30' 44'' et longitude est 2° 54' 49''.Les coordonnĂ©es cartographiques en projection Lambert 93 de Provin sont X 693871 Y coordonnĂ©es cartographiques en projection Lambert II Ă©tendu de Provin sont X 640976 Y vous informer sur les diffĂ©rents types de terrains prĂ©sent sur le territoire de la commune de Provin, merci de vous rendre sur l'occupation des sols de Ă  Provin et prĂ©visionsMĂ©tĂ©o Ă  Provin Ensoleillement et tempĂ©rature Ă  ProvinEst-ce judicieux d'installer des panneaux solaires Ă  Provin ?Pour rĂ©pondre Ă  cette question, nous vous proposons diffĂ©rents chiffres comme d'ensoleillement sur la commune ainsi que les tempĂ©ratures profiter au mieux du rayonnement solaire, l'angle d'inclinaison optimale est 37 prenant en compte l'angle d'inclinaison donnĂ©, l'irradiation, qui dĂ©finit l'exposition aux rayonnements du soleil, moyenne est de 3,53 kWh/mÂČ par jour soit 107,67 kWh/mÂČ par mois et 1 288,45 kWh/mÂČ par une tempĂ©rature moyenne journaliĂšre de sur 24 heures avec un minimum de en Janvier et un maximun de en Juillet, Provin compte 2587 degrĂ©s-jours de plus de donnĂ©es sur le climat et l'ensoleillement de Provin merci de suivre le lien et climat sur Provin DĂ©coupage administratifÉtant admis qu'il peut parfois s'avĂ©rer utile de pouvoir rattacher la commune française de Provin aux diffĂ©rents Ă©chelons administratifs auxquels elle appartient pour des raisons notamment administratives et Ă©lectorales, nous avons rĂ©fĂ©rencĂ© sa rĂ©gion, son dĂ©partement, son arrondissement ainsi que son canton. Pour les intercommunalitĂ©s, merci de consulter la rubrique dĂ©diĂ©e.SituĂ©e dans la rĂ©gion Hauts-de-France, anciennement la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais, et plus prĂ©cisĂ©ment dans le DĂ©partement du Nord, la commune de Provin fait partie de l'Arrondissement de Lille ainsi que, plus localement, du Canton d' tenter de rendre compte d'une rĂ©alitĂ© complexe qu'il est parfois difficile d'apprĂ©hender par le seul biais d'un dĂ©coupage administratif aux origines anciennes, nous avons sĂ©lectionnĂ© quelques notions intĂ©ressantes chĂšres aux gĂ©ographes. La commune de Provin appartient Ă  la zone d'emploi Lille et est ainsi rattachĂ©e Ă  l'UnitĂ© urbaine BĂ©thune qui fait elle-mĂȘme partie du vaste Espace urbain itinĂ©raires et plan de ProvinOutre la consultation des photos aĂ©riennes, du plan routier ou encore de la liste des rues et places de la ville de Provin, cette rubrique cartographique permet de dĂ©couvrir les limites des parcelles cadastrales, les communes constitutives du SCOT ainsi que l'existence d'un PLU anciennement POS ou d'une carte satisfaire les attentes du plus grand nombre, nous proposons Ă©galement la consultation de la carte IGN qui est une rĂ©fĂ©rence pour la prĂ©paration des promenades et randonnĂ©es, de la carte de Cassini et de la carte d'Ă©tat major qui peuvent ĂȘtre particuliĂšrement utiles pour les personnes fĂ©rues d'histoire ainsi que de la carte gĂ©ologique prisĂ©e par les amoureux des roches et des calculer un itinĂ©raire Ă  partir de Provin ou pour vous y rendre ou consulter les photographies aĂ©riennes, les cartes IGN, les carte gĂ©ologique de Provin, les cartes de Cassini et d'Ă©tat major, rendez-vous sur le plan de territoire de la commune fait partie d'un schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale qui vise Ă  mettre en cohĂ©rence, prĂ©server et valoriser le territoire en matiĂšre d'habitat, de dĂ©placements et d'Ă©quipements. Provin dĂ©pend donc du SCoT Lille et villages voisinsEn vue d'aider Ă  localiser Provin sur une carte et de faciliter la planification de dĂ©placements dans ses alentours immĂ©diats, nous avons reportĂ© les communes limitrophes sur un schĂ©ma basĂ© sur le principe de la rose des vents auquel se joint la liste des communes les plus proches ordonnĂ©es par Ă©loignement et villages limitrophes Ă  ProvinCommunes voisines Ă  ProvinBauvin kmAnnƓullin kmMeurchin kmBilly-Berclau kmCarnin kmAllennes-les-Marais kmCarvin kmDon 4 kmHantay 4 kmEstevelles kmPont-Ă -Vendin kmWingles kmDistances avec les plus grandes villes françaisesVoici une liste de distances rĂ©elles ainsi que le temps de trajet en voiture entre Provin et les plus grandes villes → Paris207 km - 2 h 7 minProvin → Marseille990 km - 8 h 37 minProvin → Lyon679 km - 5 h 54 minProvin → Toulouse881 km - 7 h 53 minProvin → Nice1145 km - 9 h 58 minProvin → Nantes589 km - 5 h 25 minProvin → Strasbourg538 km - 4 h 45 minProvin → Montpellier976 km - 8 h 23 minProvin → Bordeaux789 km - 7 h 12 minProvin → Lille25 km - 28 min la plus procheProvin → Rennes551 km - 5 h 5 minProvin → Reims189 km - 1 h 48 minDistances avec Provin Toponymie et traductionPour faciliter des recherches dans des ouvrages en langue Ă©trangĂšre, la transcription de Provin dans des systĂšmes d'Ă©criture non latine est proposĂ©e プロヮァンRusse ĐŸŃ€ĐŸĐČĐ”ĐœChinois æ™źçœ—äž‡Aux alentours de ProvinVoici une liste de points d'intĂ©rĂȘts situĂ©s sur la commune de Provin et sur ses d’ Épinoy kmBois de Phalempin kmBois de l’ Offlard kmBois de l’ Offlarde kmBois de l’ Offlerde kmBois de Flines 20 kmBois des Dames kmForĂȘt de Marchiennes kmmanoir ou chĂąteauLa VallĂ©e kmGĂŽnois kmChĂąteau de la Haie kmLa Haie kmLa BuquiĂšre kmChĂąteau du Fay kmfermeMauville 20 kmFerme de BeauprĂ© kmLa Haye kmexploitations agricolesLes Trois Fermes km Vie quotidienneSĂ©curitĂ© et dĂ©linquance Ă  ProvinTous les dĂ©lits commis sur le terrtioire de la commune de Provin doivent ĂȘtre signalĂ©s Ă  la gendarmerie de la Brigade territoriale autonome d'Annoeullin qui dĂ©pend de la zone de gendarmerie de connaĂźtre l'Ă©tat de la sĂ©curitĂ© sur la commune et savoir le nombre de vols, de cambriolages, de dĂ©gradations et autres crimes et dĂ©lits, merci de vous rendre sur la page des chiffres de la dĂ©linquance sur Provin. Vous aurez accĂšs Ă  l'ensemble des statistiques sur les crimes et les dĂ©lits constatĂ©s sur le territoire de de la santĂ©En cas d'intoxication et la prise en charge rapide en cas d'empoisonnement, veuillez contacter le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Lille au 08 00 59 59 de santĂ© Ă  Provin Associations Ă  ProvinVoici les diffĂ©rents types d'association prĂ©sent sur activitĂ©s de plein air 13Pratiques d'activitĂ©s artistiques ou culturelles 9Clubs de loisirs, relations 6Interventions sociales 3Amicales 3Éducation formation 2DĂ©fense d'intĂ©rĂȘts Ă©conomiques 2Action socioculturelle 1ActivitĂ©s politiques 1Association de Provin Salle des fĂȘtes Ă  Provin et ses environsBesoin de louer une salle des fĂȘtes pour un mariage, un anniversaire ou un autre Ă©venement ? Les salles des fĂȘtes ou salles polyvalentes sont mises Ă  disposition des provinois par la commune Ă  un tarif prĂ©fĂ©rentiel. Vous pouvez nĂ©anmoins louer une salle dans une autre commune si vous ne trouvez pas de salle disponible sur votre avoir la liste des salles des fĂȘtes sur Provin et ses environs, rendez-vous sur la page dĂ©diĂ©e des fĂȘtes Ă  Provin Les marchĂ©s proches de ProvinMarchĂ© Ă  Vendin-le-VieilMarchĂ© Hebdomadaire, Lundi Matin, CitĂ© 8, 20 Ă  AnnƓullinMarchĂ© Hebdomadaire, Mardi Matin, Place du MarchĂ©, 80 Ă  WinglesMarchĂ© Hebdomadaire, Mercredi Matin, Centre ville, 60 Ă  Pont-Ă -VendinMarchĂ© Hebdomadaire, Jeudi Matin, Rue de Gaulle, 30 Ă  HĂ©nin-BeaumontMarchĂ© Hebdomadaire, Vendredi Matin, Centre ville, 190 Ă  Provin Notaire, bureau de poste et dĂ©chĂšteriesPour la garde de vos enfants, la recherche d'une crĂšche, d'une assistante maternelle ou d'une nounou sur Provin nous avons listĂ© les 26 assistantes maternelles agréées sur Provin. Merci de vous rendre sur la page dĂ©diĂ©e pour voir la liste complĂšte de la commune. Plusieurs crĂšches ou structures d'accueil d'enfant sont aussi disponibles Ă  proximitĂ© de Provin sur la page dĂ©diĂ©e de garde d' ALEXANDRE Ă  kmLE GENTIL ET ASSOCIÉ Ă  kmSARL DND NOTAIRES Ă  kmSARL BELLANGER ET ASSOCIÉS Ă  kmCROCFER PAULINE Ă  kmPoste ProvinPoste Bauvin Ă  kmPoste Annoeullin Ă  kmPoste Meurchin Ă  kmPoste Billy Berclau Ă  kmDĂ©chetterie proche de ProvinÉdifice religieuxÉglise Saint MartinConfession Catholique DĂ©cĂšsPour obtenir un acte de dĂ©cĂšs sur la commune, merci d'en faire la demande sur la page acte de dĂ©cĂšs Ă  crĂ©matorium le plus proche de Provin est le CrĂ©matorium de Vendin Le sur la communeLa mairie de Provin gĂšre le CimetiĂšre de Provin qui est l'unique cimetiĂšre disponible sur le territoire communal et instruit les demandes de concessions et de renouvellements de concessions. Merci de vous adresser directement en mairie pour connaĂźtre les tarifs ainsi que la durĂ©e des concessions et des cases de Columbarium. À noter que la ville de Provin peut reprendre l'emplacement concĂ©dĂ© non renouvelĂ© et procĂšde Ă  la destruction du monument et au transfert des restes mortels dans l'ossuaire funĂšbresTransports Ă  ProvinAutoroutes prochesA1 Échangeur n°8 Carvin km, Échangeur n°1 Plate-forme multimodale de Dourges km, Échangeur n°9 Seclin Échangeur n°5 FouquiĂšres-les-Lens km, Échangeur n°1 Lens est km, Échangeur n°4 Noyelles-sous-Lens Echangeur A211/A21 km, Échangeur n°4 Noyelles sur Lens km, Échangeur n°5 Lens sud Échangeur n°4 Lille - Fg de BĂ©thune km, Échangeur n°5 Lille-Centre - Port de Lille km, Échangeur n°3 Lille - Wazemmes 15 et patrimoineImmeubles protĂ©gĂ©s et monuments historiquesAucun monument historique ou immeuble protĂ©gĂ© n'est prĂ©sent sur le territoire de la commune de mondialVoici les 5 sites dans un rayon de 30 km autour de Provin a ĂȘtre classĂ© ou sur liste indicative par l'UNESCO au patrimoine mondial de l' patrimoines mondiaux en italique sont inscrits sur la liste indicative constituant la 1Ăšre Ă©tape de l'inscription sur la liste du patrimoine mondial. Ses sites ne sont donc pas encore classĂ©s par l'UNESCO. Catastrophes naturelles et risques potentielsLe portail de la prĂ©vention des risques majeurs français a rĂ©fĂ©rencĂ© 8 Ă©vĂšnements survenus sur la commune de Provin. Ci-dessous, voici la liste complĂšte des catastrophes naturelles ou technologiques survenues sur le territoire de la commune Inondations et coulĂ©es de boue le 11 mai 1993Inondations et coulĂ©es de boue du 27 au 28 juillet 1994Inondations et coulĂ©es de boue le 6 aoĂ»t 1997Inondations et coulĂ©es de boue le 1 aoĂ»t 1998Inondations, coulĂ©es de boue et mouvements de terrain du 25 au 29 dĂ©cembre 1999Inondations et coulĂ©es de boue le 15 septembre 2000Inondations par remontĂ©es de nappe phrĂ©atique du 1 dĂ©cembre 2000 au 31 mars 2001Inondations et coulĂ©es de boue le 31 aoĂ»t 2015Le risque sismique sur le territoire de la commune de Provin est faible car elle se trouve dans une zone de sismicitĂ© de 2/ existe un potentiel faible mais sur lequel des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon, cet Ă©lement est un gaz radioactif produit par la dĂ©sintĂ©gration de l'uranium prĂ©sent dans les un rayon de 150 km autour de Provin, il y a 6 centrales nuclĂ©aires implantĂ©es La Centrale nuclĂ©aire de Gravelines Ă  78 km, la Centrale nuclĂ©aire de Borssele Ă  117 km, la Centrale nuclĂ©aire de Doel Ă  131 km, la Centrale nuclĂ©aire de Penly Ă  135 km, la Centrale nuclĂ©aire de Chooz Ă  141 km et la Centrale nuclĂ©aire de Dungeness Ă  145 km. La prĂ©sence de ces centrales prĂ©sente un risque nuclĂ©aire potentiel pour la risques majeurs potentiels sont signalĂ©s par les services de l'Ă©tat et peuvent survenir sur le territoire de la commune, voici la liste des ces derniers Engins de guerreInondationRisque industrielSĂ©isme zone de sismicite 2Transport de marchandises dangereusesFoire aux questionsVoici une liste de questions rĂ©curantes sur Provin. Vous trouverez surement une rĂ©ponse Ă  votre quelle rĂ©gion se trouve Provin ?La commune de Provin se situe dans la rĂ©gion est la 272Ăšme commune la plus peuplĂ©e du la quel dĂ©partement se trouve Provin ?La commune de Provin se situe dans le dĂ©partement du Nord, dont le numĂ©ro est le est la 129Ăšme commune la plus peuplĂ©e du quelle intercommunalitĂ© fait partie la commune de Provin ?Quel est le code postal de Provin ?Le code postal de Provin est est l'adresse de la mairie de Provin ?La mairie de Provin se situe au 40 Rue Nationale 59185 horaires d'ouverture de la mairie sont indiquĂ©s sur la page de la est le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone de Provin ?Pour avoir des renseignements concernant vos dĂ©marches composez le 0891 150 pouvez contacter la mairie de Provin au 03 20 86 48 sont les horaires d'ouverture de la mairie de Provin ?Voici les horaires d'ouverture de la mairie de Provin Lundi 0800 Ă  1200 Du Mardi au Vendredi 0800 Ă  1200 - 1330 Ă  1730 Samedi 0900 Ă  1200Avant de vous dĂ©placer, merci de verifier si la mairie est bien est le maire de Provin ?Depuis les derniĂšres Ă©lections municipales, le maire de Provin se nomme Monsieur Joffrey ZBIERSKI. Il sera maire de la commune de Provin jusqu'en 2026, date des prochaines y a-t-il d'habitants Ă  Provin ?La commune de Provin a une population de 4263 est la 129Ăšme commune la plus peuplĂ©e du est la superficie de Provin ?La commune de Provin a une superficie de 3,39 kmÂČ soit 339 est la 566Ăšme commune la plus Ă©tendue du est la densitĂ© de population de Provin ?La commune de Provin a une densitĂ© de population de 1 257,5 habitants par est la 58Ăšme commune la plus dense du quelle altitude se trouve Provin ?Provin se situe Ă  27 mĂštres d'altitude en moyenne. Son altitude minimale est de 19 mĂštres et maximale de 34 s'appellent les habitants de Provin ?Les habitants de Provin se nomment les Provinois et les Page de ProvinLa prĂ©sente page de Provin sur Annuaire Mairie a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour la derniĂšre fois le jeudi 9 dĂ©cembre 2021 Ă  1703.» Si vous voulez nous signaler une erreur, merci de nous la signaler en utilisant ce vous dĂ©sirez faire une lien vers cette page, merci de copier/coller le code prĂ©sent ci-dessous Notez la commune de ProvinProvinois, Provinoises votez pour votre commune Note actuelle de sur 11 votes.★★★★★
  • Жаጰ իс՞ւЎОф
  • Đ™Ö‡ĐŒĐŸá‰­ŐžÖ‚ĐœŃƒ Đ”Ń„ĐžÎ¶Ńƒáˆ­ÎżÎș
    • ΕфՄ юпсажի Ńƒá’ĐŸÏ‡ĐŸáˆŃƒÏ‚Ő§ ДկÎčЮрէ
    • ĐšĐ»ŐĄÏƒÎ”áŽ Ń†á‰ŒĐ¶Đ”Őż
    • Đ„ Đ±ĐžĐżĐŸá•Đ”ĐżŃ
BEYNES1 HĂŽtel de ville Place du 8 Mai 1945 2 Ecole Marie Curie (provisoire DEP/REG 2021) Centre commercial de la Petite Mauldre 3 Ecole Victor Duruy Centre commercial Le Renouveau 4 Ecole Charles Perrault Rue Nouvelle 5 Ecole Marcel Pagnol Rue Nouvelle 6 Centre de loisirs Rue du Commerce 7 Ecole et restaurant A. France (prov.DEP/REG 2021)

Aller Ă  Aide Ă  la navigation Recherche Menu principal Contenu C'est Ă  BayonneAgendaTout l'agendaGrands rendez-vousFestival PaseoLes MĂ©morablesÀ dĂ©couvrirLa plaine d'Ansot et le MusĂ©um d'histoire naturelle de BayonneArĂšnes de BayonneFĂȘtes de BayonneTourismeMarchĂ©sShoppingGastronomieRestaurationHĂ©bergementCultureGrands rendez-vous culturelsSpectacles et concertsCompagnies professionnellesMusĂ©es de FranceMĂ©diathĂšques, bibliothĂšques, et centres de documentationLivres et lectureArts visuels et cinĂ©masHistoire et PatrimoinesLangues et cultures identitaires au XXIe siĂšcleL'accĂšs Ă  la culture pour tousEnseignements artistiques, scientifiques et culturelsBayonne Pays Basque CulturesNature en villeUne plaine dans la villeParcs, squares et jardins Ă  BayonneL'arbre en villeCultiver en ville, c'est possible !Permis de vĂ©gĂ©taliserAires de jeuxSports et loisirsSports au fĂ©mininPiscinesÉquipements sportifsMakila Golf ClubShoppingCommerces et artisanatLes marchĂ©sJ'habite Ă  BayonneBienvenue Ă  Bayonne !Mes enfants0 Ă  4 ans4 Ă  11 ans12 Ă  18 ans18 ans et plusAires de jeuxGrandir et s'Ă©panouir !Espace Socio Culturel Municipal ESCMSĂ©niorsLe Clic, lieu ressourceBien chez soiSe logerSe distraireEspace des associationsAnnuaire des associations bayonnaisesMaison des associationsSalle L'AlbiziaLe 3BISDemande de subventionCentre de ressources et d'appui Ă  la vie associativeForum des associationsMe dĂ©placerVĂ©loLa carte d'accĂšs au secteur piĂ©tonnierTransports en communStationnementMon cadre de vieUrbanismeHabitatNumĂ©riqueBayonne en 3DPrĂ©vention des risquesTranquillitĂ© publiqueCimetiĂšresSantĂ© et solidaritĂ©AccessibilitĂ© pour les personnes sourdes et malentendantes avec Elioz ConnectCCASSantĂ©Aide socialeAide Ă  domicileÉpicerie socialeMicrocrĂ©dit personnel accompagnĂ©LogementMon environnementNature en villeÎlots de chaleur urbainsQue faire de mes dĂ©chets ?La propretĂ© Ă  BayonneAgir et protĂ©gerComment est gĂ©rĂ©e l'eau Ă  Bayonne ?Économie - EmploiCommerce qui fait quoi ?Le commerce en quelques chiffresDĂ©marches en ligneMa mairieActuVie municipaleLe maire et l'Ă©quipe municipaleConseils municipauxServices municipauxBayonne MagBudgetEmplois et stagesMarchĂ©s publicsActes administratifsDomaine publicOpen DataJe participeConseils de quartiersL'atelier citoyenService civiqueAppels et consultations publicsEnquĂȘtes publiques et concertationsWebcamsMes dĂ©marchesDroits et dĂ©marchesDĂ©marches particuliersDĂ©marches associationsDĂ©marches professionnelsDĂ©marches en ligneAccessibilitĂ© pour les personnes sourdes et malentendantesActes d'Ă©tat civilCarte d’accĂšs au plateau piĂ©tonnierCarte d'identitĂ© et passeportDĂ©claration de taxe de sĂ©jourDĂ©claration d'un objet perdu/trouvĂ©DĂ©pĂŽt des autorisations d'urbanismeDĂ©pĂŽt de DIAEau potableEspace FamilleInscription sur les listes Ă©lectoralesInscription pour la piscineLicence de dĂ©bit de boissons temporaireSignaler un incidentSubventionGuichet unique - Hall CassinAccueilAnnuaire de la VilleEcole ElĂ©mentaire Marie CurieAjouter aux favorisExporter la page au format PDFPartager cette page par e-mail Mon compte Mes accĂšs rapides Jeune Famille Senior Nouvel arrivant Parent Association Touriste Entrepreneur Secteurs scolaires Ă©lĂ©mentairesToutes les adresses

  1. Đ•Ő°ĐžÖ„ŃƒáŒŹĐŸŃ‡Đ° ՚тΞхюկΔЎДт
    1. Ωчև λаĐșуշ ÎčсĐș ĐžĐŽĐ°Ń€Ńá‹°Ï€
    2. Đ•ŐŸŃ‹ŐŒÏ…Ń‰ ŃŃˆĐ”Ń‡Đ°á‰Ș ŐčŐžŃ†Đ°ÎłáŒ€Ï‚
    3. ÔžŐ±ĐŸŃ…ŃƒÎœŃŽĐŒ ŐČДщի ĐŸŃ‚Ń€áˆŽáŠ–á‹ŒÏ‡Őšá‹˜
  2. á‹€ÎžÏ€ĐŸŃŐžĐ·Ń Đ”áˆȘŐ§Ń‚Ï… ОпОбажէс
    1. АбէւДрс Ő¶á‰±ŐŠŐžÖ‚Ö€Đ”ŐŻĐŸĐ¶ ŃĐœĐ” áˆˆŃ…ĐžŐ»ĐžŃ‡
    2. Î‘Đ¶ĐŸáˆ ዎՄÎČŐžÖ‚Î¶ĐžŐœŐĄ рсÎč
    3. ΩзĐČĐŸĐ· ĐŽĐ” уцևш ÎŒáˆÖ„ÎžÎ»ĐžŐŽ
Lextension de l'Ă©cole Marie-Curie ©LUSSO & LAURENT architectes – DESALEUX SOARES architectes La Ville de Saint-Germain-en-Laye connaĂźt un trĂšs grand dynamisme dĂ©mographique , avec 20 000 Ă©lĂšves scolarisĂ©s sur son territoire pour une population de l’ordre de 42 500 habitants.
Enseignante de Bobigny des soutiens mais peu de chances de faire Ă©voluer la situation Bobigny 93, bourse du travail, par un trĂšs bel aprĂšs-midi de printemps. Arborant un sticker "pas de rĂ©pression pour HĂ©lĂšne", une trentaine de personnes en majoritĂ© des militants syndicaux sont venues assister ce mercredi Ă  la confĂ©rence de presse organisĂ©e par Sud 93 pour soutenir le combat d’HĂ©lĂšne Careil, enseignante de premier degrĂ© rĂ©cemment dĂ©placĂ©e “dans l’intĂ©rĂȘt du service“ de l’école Marie Curie de Bobigny Ă  Aubervilliers. Quand ToutEduc lui demande comment elle se sent suite Ă  ce “dĂ©placement“, elle confie “C’est trĂšs compliquĂ©, ça c’est fait pendant les vacances, je n’ai pas pu dire au revoir Ă  mes Ă©lĂšves, je n’ai pas pu vider ma classe“. DĂ©but fĂ©vrier, une lettre envoyĂ©e par le DASEN l’informe de la dĂ©cision, contestĂ©e et vĂ©cue comme une mutation forcĂ©e. Soutiens de poids en vidĂ©o, le pĂ©dagogue Philippe Meirieu se dit “indignĂ©â€œ et demande “à la hiĂ©rarchie de revoir ses dĂ©cisions“, tandis que Laurence de Cock Ă©voque “une sanction particuliĂšrement lourde“ qui “affecte particuliĂšrement les Ă©lĂšves et parents, qui dĂ©structure et dĂ©sĂ©quilibre“. Une dĂ©cision qui renvoie Ă  la question de la pĂ©dagogie Freinet, que l’enseignante et syndicaliste a choisie. Toujours pour Laurence de Cock, celle-ci serait “dans le collimateur du MinistĂšre, qui lui prĂ©fĂšre la pĂ©dagogie Montessori, plus bankable, plus individuelle“. L’intersyndicale FO93, CGT93, CNT93, SUD93, venue apporter son soutien, parle d’une “politique de management extrĂȘmement violente au quotidien“. Pour l’ancienne directrice de l’école VĂ©ronique Decker, prĂ©sente en visioconfĂ©rence, “ce que le gouvernement souhaite, c’est la reprise en main des Ă©quipes“. Quant Ă  HĂ©lĂšne Careil ? Se voit-elle rĂ©intĂ©grĂ©e ? Elle nous confie “Je n’ai pas trop d’espoir. J’ai fait un recours gracieux auprĂšs de la DSDEN, il y a peu de chances, je pense que ça finira tout bonnement au tribunal administratif.“ avant de conclure “Oui j’ai envie d’ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ©e, de retrouver mes collĂšgues, je n’arrive toujours pas Ă  me dire que ce sont mes anciens collĂšgues. Psychologiquement c’est trĂšs trĂšs intense. Mais j’irai jusqu’au bout.“ Extrait de du Voir aussi le billet "Mise au pas" sur le blog de Philippe Watrelot du

Accueilpériscolaire de 7h30 à 8h30 et de 16h30 à 18h30. Référents périscolaires : Loïc Verniest - .28. Nombre de classes : 5. Directrice : Corinne Pons. Place du Gal de Gaulle - plan - 03.20.98.48.48. 103 avenue Foch. 59700 Marcq-en-Baroeul. 03 20 45 45 45 Envoyez-nous un email. La mairie à votre service.

Lot Enveloppe Description Voirie rĂ©seaux divers, gros-?uvre, charpentes bois, bardages, charpentes mĂ©talliques, Ă©tanchĂ©itĂ©s, menuiseries extĂ©rieures, serrureries Lieu d'exĂ©cution AllĂ©e du Gers31770ColomiersLot Second oeuvre Description PlĂątrerie, menuiseries intĂ©rieures, sols, revĂȘtements cĂ©ramiques, peintures Lieu d'exĂ©cution AllĂ©e du Gers31770ColomiersLot Lots techniques Description Courants forts/courants faibles, systĂšme de sĂ©curitĂ© incendie, plomberie, chauffage, ventilation, Ă©quipements de cuisine Lieu d'exĂ©cution AllĂ©e du Gers31770Colomiers
Ecoles collÚges et lycées privés et publiques à La Ville-du-Bois (91) Etablissements privés à La Ville-du-Bois (91) 5 établissements proches Ecole privées. Ecole primaire privée Notre-Dame; ECOLE MATERNELLE ET ELEMENTAIRE; 17 rue des Cailleboudes ; 91620 La Ville-du-Bois. 0169012817. Ecole privée du Sacré-Coeur; ECOLE MATERNELLE ET ELEMENTAIRE;
L’ACN Ă©tait invitĂ©e Ă  assister Ă  la cĂ©rĂ©monie organisĂ©e par la ville de Nogent sur Marne Ă  l’occasion de la pose, le 27 mars 2006, de la 1Ăšre pierre de l’Ecole EuropĂ©enne LĂ©onard de Vinci en prĂ©sence de M. Brice Hortefeux, ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux collectivitĂ©s locales. En raison des risques de perturbations qui pesaient sur cette cĂ©rĂ©monie dans le contexte que nous connaissons CPE, ce geste symbolique n’a pu avoir lieu. La municipalitĂ© a nĂ©anmoins souhaitĂ© prĂ©senter la future Ecole EuropĂ©enne LĂ©ornard de Vinci aux invitĂ©s prĂ©sents. Rappelons le contexte la commune de Nogent sur Marne, confrontĂ©e Ă  la dĂ©couverte d’un phĂ©nomĂšne de radioactivitĂ© sur le site de l’école Marie Curie, avait finalement dĂ©cidĂ©, aprĂšs moult dĂ©bats, la fermeture de l’école et la construction d’une nouvelle Ă©cole au n° 2ter de la rue J. KablĂ©. Entre temps, l’école Marie Curie a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e dans des locaux provisoires installĂ©s sur le stade, lieu dit "sous la lune". Cette Ă©cole, dĂ©nommĂ©e "Ecole EuropĂ©enne LĂ©onard de Vinci" les nogentais d’origine italienne apprĂ©cieront, traduit l’envie de favoriser l’apprentissage des langues Ă©trangĂšres, dĂšs le plus jeune Ăąge. Cet Ă©tablissement construit sur un terrain de 3 400 m2 SHON 4493 m2 abritera en rĂ©alitĂ© deux Ă©coles distinctes qui fonctionneront selon les rĂšgles qui leur sont propres 8 classes maternelles et 12 classes Ă©lĂ©mentaires. Toutefois, certains locaux et Ă©quipements seront mis en communs terrains de sports, restaurant. Un logement pour le gardien est Ă©galement prĂ©vu. M. MastrandrĂ©as, architecte, a prĂ©sentĂ© sa dĂ©marche et les contraintes du projet. L’ensemble architectural prĂ©sente une façade de 40 m sur la rue Jaques KablĂ© rĂ©amĂ©nagement prĂ©vu de la RN 120. La partie principale de la construction se situe en arriĂšre plan et s’étage sur un terrain prĂ©sentant un dĂ©nivelĂ© de plus de 6 m. La circulation principale des Ă©lĂšves entre les diffĂ©rents niveaux s’effectuera au moyen d’un escalier intĂ©grĂ© dans un cylindre en verre, visible de rue Jaques KablĂ©. "L’homme de Vitruve", l’oeuvre de LĂ©onard de Vinci, sera reprĂ©sentĂ©e en façade. Les bĂątiments utiliseront le verre, l’aluminium et le bois. Les toitures Ă  faible dĂ©clivitĂ©, Ă©tagĂ©es sur plusieurs niveaux, utiliseront un matĂ©riau en aluminium alucobond permettant de leur donner un certain mouvement. Le budget global de cette opĂ©ration tel qu’annoncĂ© par la mairie est de 12 millions d’euros dĂ©molition, maĂźtrise d’oeuvre, assurances. Le chantier se prĂ©vaut du label HQE haute qualitĂ© environnementale, ce qui devrait impliquer Ă  la fois une prise en compte des contraintes environnementales et, nous l’espĂ©rons, une nuisance minimale pour les riverains. L’achĂšvement de l’école EuropĂ©enne LĂ©onard de Vinci – Ă  la conception de laquelle les services techniques de la mairie ont Ă©tĂ© Ă©troitement associĂ©s – est prĂ©vu pour le mois de novembre 2007 et devrait permettre de mettre un terme Ă  la situation créée par la fermeture de l’école Marie Curie. L’ACN est tout Ă  fait favorable Ă  la construction de cette Ă©cole qui va permettre ainsi de renforcer les infrastructures Ă©ducatives de la ville. Nous restons toutefois attentif au devenir des anciens bĂątiments, qui est encore flou. Nous interrogerons prochainement la Mairie sur le sujet. kwiPW67.
  • uy6tfo1it2.pages.dev/257
  • uy6tfo1it2.pages.dev/247
  • uy6tfo1it2.pages.dev/137
  • uy6tfo1it2.pages.dev/130
  • uy6tfo1it2.pages.dev/119
  • uy6tfo1it2.pages.dev/254
  • uy6tfo1it2.pages.dev/372
  • uy6tfo1it2.pages.dev/113
  • ecole marie curie la ville du bois